Histoire De Platon
Documents Gratuits : Histoire De Platon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar viko0 • 9 Juillet 2013 • 687 Mots (3 Pages) • 692 Vues
Leo Strauss philosophe conservateur féru d’antiquité grecque et romaine a travaillé sur la question de la philosophie politique : s'est intéressé particulièrement à son but et son objet. Il vient à la conclusion que l’objectif premier de la philosophie politique c’est la recherche du « le meilleur régime » = le meilleur mode possible de l’organisation de la société sur le plan des institutions mais aussi sur le plan des valeurs : la conception du bien commun que tous les citoyens partagent . La tache de la philosophie politique pour Strauss est de trouver le régime parfait. Il pense qu’il y a universellement un régime parfait et la philosophie politique doit le découvrir. Il a influencé le néo-conservatisme américain puisque sa pensée déformée a aboutit à l’idée que c’est économie de marché, le modèle américain républicain qui est le meilleur et qu’il doit être propagé au niveau mondial. Pour Strauss le but était juste de chercher le meilleur régime.
L'histoire des idées politique ce n'est pas chercher le meilleur mais c'est de comprendre ceux qui ont cru trouver et qui ont décrit ce qu'ils pensaient être le meilleur régime = « la cité du philosophe roi » chez Platon ; « la société sans classe » chez Marx « les USA » chez les libéraux actuels. Beaucoup de philosophes politiques ont cru trouver ce régime. Qui cherche le meilleur régime postule un modèle institutionnel et moral. Ce faisant ce penseur va être amener à comparer ce modèle idéal avec la réalité. Comparer ce qui existe avec ce qu'il a en tête = Comparer l'être et le devoir être = l'existant et ce qui devrait être. Tous les penseurs du meilleur régime ont été amenés à mesurer cet écart entre l'être et le devoir être. A partir du moment où on est dans cette situation de mesurer l'écart entre réel et idéal il y a plusieurs attitudes possibles :
• une première attitude – la plus apaisante intellectuellement – c'est de dire qu'il n'y a pas d'idéal = le réel constitue le meilleur régime. Cet état d'esprit existe depuis longtemps : idée qu'il ne sert à rien d'essayer de changer le régime car on a atteint la fin de l'histoire.
• 2e attitude : localisation d'un écart → insatisfaction du présent, qui mène ces penseurs à imaginer une société meilleure quelque part. Plusieurs sous-attitudes possibles dans ce 2nd groupe
→ Certains pensent que le régime ne peut pas être changé sur terre : l'homme doit se satisfaire d'une existence dégradée, car ce n'est que dans le paradis qu'on trouvera la cité idéal. Combler cet écart n'est pas à porter de l'individu, et il se comblera plus tard, dans un autre monde.
→ Certains pensent qu'on peut réaliser le meilleur régime sur terre : on peut envisager une meilleure adéquation ou du moins une plus grande proximité entre l'être et le devoir être. Un individu ou un groupe d'individu peut se donner la tâche de changer les institutions existantes et les valeurs, pour faire advenir le meilleur régime sur terre. Tous ne sont pas d'accord sur la méthode :
– pour certains c'est la tâche de élites et cela se mène progressivement, patiemment. Pour eux il faut tenir le peuple à distance car jusqu'aux Lumières on n'envisage
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