Freud cas

L’époque à laquelle Freud vit est une époque en pleine mutation. La révolution industrielle et l’avènement du capitalisme interpellent les grands penseurs tels que Marx sur la définition de la liberté mais aussi sur la quête qui mène à elle. Freud tentera de contribuer à cette quête sur la base des libertés individuelles. Il est après tout médecin spécialisé en neurologie et donc appelé à traiter les patients individuellement dans leur quête de guérison. D’autre part, la médecine qu’il pratique refuse en son sein toutes explications aux maux humains qui ne sont pas d’origine physique. Freud est le premier penseur qui explore véritablement l’inconscient de l’homme pour tenter d’expliquer les origines des maladies mentales comme l’hystérie à cette époque. 126

Ce que Freud soutient à travers ses travaux est loin de l’idée largement acceptée de la liberté, bien au contraire, Freud constate que l’homme ne gère pas sa vie selon ses intentions conscientes, mais qu’il est dévoré par des forces obscures qui le mènent par le bout du nez; ses pulsions inconscientes, ses désirs. En effet selon Freud notre personnalité est composée d’éléments inconscients qu’inévitable à l’être humain va refouler loin de son conscient afin de satisfaire à la moralité. Ces pulsions refoulées seraient donc autant de maîtresses de nos agissements. Une des composantes de l’appareil psychique chez l’homme est le ça qui renferme ses pulsions, ses désirs. Il n’est pas toujours permis de laisser libre cours à toutes nos pulsions ou nos désirs puisque nous vivons dans une société composée de règles ou de normes sociales qui déterminent ce qui est acceptable ou non. C’est que Freud qualifie le ‘’surmoi’’. L’individu devra ainsi composer entre ses pulsions qui cherchent à être assouvies et un cadre social qui en limite la réalisation. Ce qui constitue la partie rationnelle de l’appareil psychique, c’est-à-dire le moi. Il peut arriver que certaines pulsions soient plus fortes, ne pas dire incontrôlables et ce, malgré toute la volonté du moi. C’est ainsi qu’elles dominent le comportement de l’individu et peuvent conduire à commettre des actes des fois répréhensibles. Selon Freud, les pulsions dominatrices, qui échappent à la maitrise du moi, trouvent souvent leur explication dans l’inconscient. 260

En ce qui me concerne, je suis d’avis que l’homme ne peut pas bénéficié une liberté absolue

...