Eloge paradoxal sur les tsunamis
Dissertations Gratuits : Eloge paradoxal sur les tsunamis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mepg64 • 27 Janvier 2013 • 1 120 Mots (5 Pages) • 1 534 Vues
Eloge paradoxal sur les tsunamis
Le tsunami est un terme japonais désignant une vague de mer d’origine sismique engendrant un gonflement de la masse d’eau. Cette vague est à ses débuts à peine perceptible mais enfle en eau peu profonde pouvant atteindre en rejoignant les côtes une trentaine de mètres. On associe souvent ces vagues avec le malheur mais nous ne pensons jamais aux conséquences positives que celles-ci peuvent engendrer.
Avez-vous déjà vu quelque chose de plus impressionnant qu’une vague gigantesque se diriger sur vous à une vitesse phénoménale ? Dans la catégorie de recherches de sensations fortes, un tsunami est bien plus impressionnant qu’un tour de manège comme le grand huit. Réalisez l’ampleur des faveurs que nous font ces gigantesques vagues. Il est impressionnant de voir toute cette eau raser les villes et tout détruire sur leur passage.
Chaque pays rêve de voir son territoire propre, on parle même de nettoyer les villes au karcher, les tsunamis apportent la solution : leur puissance est tellement forte qu’elle serait bien plus efficace qu’un karcher. Les villes souhaitent avoir une bonne image et cela passe avant tout par leur apparence. Quoi de mieux qu’un tsunami pour raser les quartiers mal entretenus afin d’en reconstruire des nouveaux plus accueillants. Pourquoi les appréhender alors qu’elles permettent aux villages de se reconstruire, d’être beaux, neufs et re-modernisés. Les vieux immeubles deviendraient des immeubles modernes, les vieilles maisons de jolies villas, les parcs sales deviendraient tout propre…
De nos jours où la crise économique prend toute son ampleur, on se plaint qu’il n’y ait pas assez d’emplois, que le chômage est trop élevé, mais la reconstruction de ces villes permettrait d’en créer de nouveaux. L’économie serait relancée puisqu’il faudrait repartir de zéro : construire de nouveaux immeubles, de nouveaux bureaux, de nouvelles routes, de nouvelles voitures… Des emplois de chercheurs sont également crée : sans les tsunamis, il n’y aurait pas besoin de faire des études sismologiques ainsi que des études sur la dynamique des fluides à grande échelle, et donc, il n’y aurait pas besoin de tous ces chercheurs. Ces derniers sont ravis de pouvoir étudier les nouveaux séismes sous marins.
De plus, les tsunamis atteignent souvent des pays oubliés la plupart du temps, qui bordent les bords de nos océans et qui sont donc les premiers dans la visée des raz de marée. Qui se soucierait du Sri Lanka, de l’Indonésie, du Myanmar, ou encore de l’Inde et du Bangladesh si on n’en avait pas parlé à la télévision lorsque les tsunamis ont tout rasé sur leurs territoires ? Cela permet de faire parler d’eux, qu’on leur donne de l’importance, qu’on sache qu’ils existent encore. C’est dans ces moments là que les associations, les autres Etats, ou encore les organisations internationales se mobilisent en leur donnant de l’argent. Le reste du temps, personne ne se soucie de leurs conditions de vie et de leur misère. Au contraire, les personnes habitant dans les pays épargnés par les tsunamis s’apitoient moins sur leurs sorts, ils voient qu’ailleurs, il y a plus malheureux qu’eux. Cela leur permet de positiver.
D’autres personnes qui peuvent se réjouir de ces géantes vagues : les surfeurs. Quel bonheur serait pour eux de les défier en surfant à toute vitesse sur elles. Eux qui attendent avec impatience qu’une énorme vague fasse surface un jour sur leurs mers calmes où la plus grande vague atteint à peine trois mètres lorsque l’océan
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