Dominique FOLSCHEID, Les grandes philosophies
Cours : Dominique FOLSCHEID, Les grandes philosophies. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dodi • 29 Septembre 2015 • Cours • 2 087 Mots (9 Pages) • 798 Vues
LA CONSCIENCE
Texte : Dominique FOLSCHEID, Les grandes philosophies
Fils d’un tailleur de pierre et d’une sage femme, Socrate est au grand siècle d’Athènes (5ème siècle av. J.C), et bien qu’il n’ait rien écrit, le philosophe par excellence.
Platon l’a reconnu pour son maître et en a fait le personnage principal de la plupart de ses Dialogues. Nous ne connaissons donc la philosophie de celui-ci qu’indirectement et à travers des traditions multiples et contradictoires.
Socrate semble avoir été principalement préoccupé par les questions morales. Il ne proclame qu’une doctrine personnelle et proclame que sa seule sagesse est négative : « il sait qu’il ne sait rien », mais ce savoir-là est supérieur aux faux savoirs. Son but semble avoir été, au cours de toutes conversations qu’il eut avec ses concitoyens, de les interroger sur ce qu’ils croyaient savoir, et, en les mettant en contradiction avec eux-mêmes, de faire voler en éclat leurs convictions.
C’est ainsi qu’il faut comprendre le « connais-toi toi-même » qui fut la maxime de Socrate (qu’il faut comprendre comme la traduction du souci de faire de chacun le juge personnel de ses pensés). C’est la raison pour laquelle Platon nous le présente souvent comme « l’accoucheur des esprits » d’une part et comme étant avec ses interlocuteurs pareils au poison torpille qui engourdit celui qui le touche (Ménon).
Bien qu’il soit excellent citoyen et respectueux des lois, il est accusé d’impiété ( mépris de la religion) envers les dieux et de corruption de la jeunesse. Il est condamné à mort (cigüe)
Réfléchir : avoir pour objet de penser ses propres pensées. Examiner ce qu’on dit.
Distinction conceptuelle : médiat = une pensée qui est réfléchie et qui ne vient pas directement. Immédiat = pensée à laquelle on pense directement.
L’opinion : c’est ce qui est en moi sans moi, la certitude immédiate, il n’y a pas de distance à l’égard de celle-ci. Le philosophe lui est capable d’analyser.
Le théorème : c’est une proposition qui a été démontrée, on la justifie rationnellement. Il est certain et vrai, c’est une certitude médiate par le biais de la démonstration.
La vertu : termes voisins : aptitude, excellence, force.
Saut quantitatif : il y a une différence de donnée, d’explication.
Saut qualitatif : différence de qualité.
Analyse de l’extrait :
- Etre conscient de ne pas tout savoir est une forme de savoir que celui qui en sait tout aussi peu mais s’imagine au contraire connaître beaucoup de choses (inconscient de pas savoir). Se savoir ignorant est une forme de savoir.
- Le « démon », c’est ce qui empêche Socrate d’agir → sa conscience.
- Au-delà de la beauté physique il y a la beauté de l’âme.
Silène : satire de la mythologie grec. Précepteur du dieu Dionysos, c’est le fils d’Hermès, dieu de l’Olympe. Hermès : fils de Zeus et de Maia, messager des dieux, donneur la chance, inventeur des poids et des mesures.
Maïeutique : art de faire accoucher les esprits. (Chez Platon). La maïeutique désigne la façon dont l’interrogation socratique amène l’interlocuteur à retrouver la vérité par ses propres forces sans qu’elle lui soit enseignée ou transmise.
Apprendre : ce n’est pas écouter ce qu’on explique c’est s’expliquer ce qu’on écoute.
Eduquer : recevoir une influence qui me permet de penser. C’est rendre autonome.
Ame : en philosophie, principe ou organe de la pensée.
Réflexion :
- L’opinion a, en droit, toujours tort = par nature
- L’opinion a, en fait, toujours tort = constat
Quand je pense dans l’ordre de l’opinion → pensée immédiate
Quand je pense philosophe → médiat, je prends du recul, de la distance
Une pensée convaincu c’est une pensée rationnellement convaincu. C’est en accédant au langage que l’on accède à la pensée.
Soi même : résultat d’identification à chacun, c’est le souci du vrai (universel)
Quel est le soi même qui cherche à définir la nature de l’opinion ?
Penser contre soi même : exemple un raciste (celui qui se croit), il tient des propos raciste et au moment ou il tient les propos c’est immédiat. Si le raciste accepte d’entendre une critique sur ses propos, il se retrouve dans le flou et se met à réfléchir, et à contredire ça première pensée. Je me divise moi-même, c’est regarder ses propres pensées au non du vrai, mise à distance, trahir sa propre pensée.
PHILO / SOPHIE = l’amour du savoir
Amour / Sagesse, savoir
Scholé = loisir, l’école c’est le temps des loisirs.
Il existe différente forme de savoir que nous avons, ces savoirs ce distingues par l’objet d’étude et une méthode. Ce qui caractérise une science c’est son objet d’étude et une méthode.
Objet d’étude : délimitation d’une partie du réel.
Les sciences expérimentales : physique, chimie, biologie… étudie la nature mais pas la nature tel que je la perçois mais je l’étudie avec un certains nombre de paramètres.
Les sciences humaines : économie, sociologie, géographie, histoire, psychologie… étudie l’Homme, le passé, les comportements individuels (ou en groupe). Il n’y a de sciences qu’à partir du moment où celle-ci étudie une partie du réel (délimité).
Ex : le physicien, la nature qu’il étudie est une nature abstraite
Nature : différent de tel qu’elle m’apparaît mais tel que je peux l’appréhender.
Abstraction : processus par lequel, par la pensée je ne retiens que certain caractéristiques en en retenant pas d’autres. (Je ne prends pas en compte un certain nombre de chose, faire abstraction de…)
Exemple : un objet de la vie quotidienne, je le voie dans le sens pratique (une casserole par exemple). Si je la regarde en tant que physicien, je dirai que c’est un objet qui a une masse. On envisage les choses sur lequel je le perçois.
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