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Descartes et la conscience

Fiche de lecture : Descartes et la conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Décembre 2014  •  Fiche de lecture  •  490 Mots (2 Pages)  •  1 417 Vues

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Descartes avec le « je pense donc je suis » fut le premier à démontrer que la conscience est le propre de l’Homme.

Les thèmes principaux de ce passage sont la conscience, la passion et le doute. 

La conscience, étymologiquement provient du latin « cum scienta » qui signifie« avoir le savoir ». Elle se caractérise par l’intuition que nous avons de nous-mêmes et du monde extérieur. La conscience est notre capacité de réflexion, de doute. Se caractérise sous 2 formes ( voir fiche)

Du latin “passio”, action de supporter, de subir, de souffrir

La passion en philosophie est une notion centrale, qui renvoie à la conception de la subjectivité. Pour les philosophes de la liberté, la passion est une “maladie de l’âme” (Kant), pour les philosophes rationalistes (Platon, Descartes), elles brouillent le jugement et empêchent l’accès aux vérités. Alors que pour les Romantiques (Hegel, Schelling, Kierkegaard, Nietzsche, …), la passion intensifie la vie, est synonyme de libération.

Le doute, c'est ce qui permet le progrès de l'humanité, à la fois au sens moral mais aussi au sens historique, scientifique, etc. Car douter ce n'est rien d'autre que faire preuve d'esprit critique.

Ce texte nous propose une réflexion sur la conscience. En effet, Alain nous explique le rapport logique entre la passion et la conscience, dont il est question chez les animaux et les humains. Tout au long du texte, le philosophe met ses propos en œuvre dans le but de nous démontrer qu’il ne peut point y avoir de passion sans conscience. En premier lieu, il nous donne un exemple assez concret illustrant le fait que les animaux n’ont point de passion et donc point de conscience. Il fait ensuite un parallèle avec l’homme en expliquant ce qu’il en est pour lui à ce sujet.

Or pour Alain, l'homme n'est pas toujours conscient de ce qu'il fait puisqu'il identifie la conscience à la réflexion.Ainsi nos attitudes impulsives comme nos actions habituelles sont-elles dépourvues de conscience. En cela, l'homme ressemble à l'animal.

On entend ici par conscience, la différence entre la conscience humaine, et la « conscience » animal, ou plutôt l’instinct animal puisque celui-ci serait dépourvu de conscience.

Dans son texteAlain indique que l’homme n’est pas toujours conscient de ce qu’il fait. Nos actions non réfléchies ou habituelles seraient-elles donc faites sans conscience ? 

Alain appuie son raisonnement sur une analogie entre l’Homme et l’animal. L’animal agit par instinct et non par conscience. L’habitude chez l’Homme se substitue à l’instinct, c’est ce qu’on appelle les « automatismes ». De par ses habitudes, L’Homme se rapprocherait de l’animal. Alain ne pense donc pas que l’Homme soit toujours conscient vu qu’il associe la conscience à la réflexion et que comme nous venons de le dire, l’Homme ne réfléchit pas tout le temps.

Afin de faire accepter sa définition qui est que les hommes ont une conscience certes mais que celle-ci n’est pas toujours en éveil, Alain décide d’utiliser le procédé d’élimination.

Dans un premier temps il étudie l’animal qui n’agit

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