Descartes Prône Que L'être Humain Est En Fait Une Substance Qui Pense Et Raisonne Uniquement

Le 17è siècle est marqué par la querelle entre les Anciens et les Modernes engagés. C’est à cette époque là que Descartes écrit Les méditations métaphysiques. Être c'est penser», voilà comment pourrait être synthétisée la pensée de René Descartes, fondateur du rationalisme moderne. En effet, son œuvre est divisée en diverses parties : philosophie, métaphysique, physique, biologie et enfin morale. Dans chacune d'elles, la méthode appliquée par Descartes est identique: elle se fonde sur le doute, qui doit permettre d'atteindre la vérité. Dans son livre, «Discours de la méthode», Descartes prône que l'être humain est en fait une substance qui pense et raisonne uniquement. Nous allons démontrer d’une part, l’essence de l’homme pour Descartes, c’est le doute du sens, et d’autre part la justification par le fait que nous sommes souvent trompés par le sens.

Le bon sens peut se définir comme étant une capacité de former des jugements et, en les enchaînant, de former des raisonnements. Autrement dit, l'esprit marche d'évidence en évidence, de manière rigoureuse, selon la validité, la cohérence d'un discours. Selon Descartes, «le bon sens est la chose du monde la mieux partagée», ainsi que le proclame la sentence qui ouvre le Discours de la méthode. Par le «bon sens» ou la raison, il est parvenu à distinguer l'homme de l'animal, «la puissance de bien juger, et le vrai du faux». La raison comporte deux facultés : l'intuition qui saisit immédiatement son objet, et la déduction par laquelle toutes les choses qui sont la conséquence de certaines autres sont comprises. Descartes met aussi en doute tout ce qui est : Les perceptions sensibles, les connaissances les plus sûres et l'existence du monde extérieur qui peut être confondu avec le rêve. Il fonde sa pensée sur la souveraineté de la raison individuelle. Selon lui, l'être humain est: «une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle». cependant, il semble lui-même nous mettre en garde contre une telle façon de concevoir sa philosophie. Tout d’abord, l’ordre logique de ses pensées n’est pas aussi constant qu’on l’imagine.

D’autre part Il écarte les autres types d’explication possible. Le 1er type qui est éliminé est que cette divergence provienne de la raison elle-même. Cette idée est immédiatement rejetée, car la raison est identique en tous. Descartes montre que l’erreur n’est pas due à une limite de nos capacités intellectuelles. Descartes a une grande foi en la puissance de notre raison. Lorsque nous nous trompons, nous ne pouvons pas nous excuser en invoquant notre imperfection. Ne pas se tromper dépend uniquement de la méthode ; cela dépend donc uniquement de notre volonté. Il ne tient qu’à nous de mettre en œuvre une méthode de raisonnement qui nous assurera d’éviter l’erreur. En effet, il suffit de combattre la précipitation. Certes, cela ne garantit pas que je puisse accéder à la vérité, mais tant que je doute de la valeur de mes affirmation je ne me trompe pas. Pour éviter l’erreur, je n’ai pas besoin de connaître la vérité, puisqu’il s’agit avant tout d’une question de volonté. Descartes rapproche ici l’erreur de la faute

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