Connaissance - Conscience
Mémoires Gratuits : Connaissance - Conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar iamkellygirl • 17 Décembre 2012 • 1 095 Mots (5 Pages) • 879 Vues
conscience : La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
connaissance : CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. Posséder une représentation de quelque chose, en part. une représentation exacte. 4. Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. b) Résultat de cet acte.
Le processus continu d'éveil par lequel nous mettons constamment en lumière ce que nous sommes est la lucidité. (texte) La lucidité est un état de constante observation de tout ce qui advient en moi et pas seulement une vigilance qui m'attache à l'extériorité. Elle ne peut pas reposer sur une division entre un sujet/objet, parce qu'elle n'est pas en réalité le résultat d'une réflexion introspective sur soi. Observer sans juger, sans condamner, ne crée pas de division, l'observation lucide se maintient dans l'unité du sentiment. La lucidité n'est pas une forme d'auto-analyse où le moi se diviserait en moi-juge/moi-condamné, ce qui caractérise l'introspection. La lucidité et l'introspection sont donc deux choses très différentes, contrairement à ce que la tradition réflexive a pu croire dans la philosophie occidentale. La lucidité n'est pas une manière de se replier sur son moi, une forme de nombrilisme psychologique qui prétend juger et évaluer les misères ou les progrès du moi. Elle est une attention complète, une vigilance passive, une vigilance sans objet, une attention non-divisée à ce qui est qui laisse se déployer la manifestation
consciente. Dans la lucidité, " je dois être ouvert à chaque pensée, à chaque sentiment, à chaque humeur, à chaque refoulement ; et au fur et à mesure qu'il y de plus en plus de lucidité expansive, il y a une libération de plus en plus grande des mouvements cachés des pensées, des mobiles, des poursuites. Ainsi, la lucidité est liberté, elle octroie la liberté; elle concède la liberté". Par contre, l'introspection reste enfermée dans l'arène de l'ego qui se glorifie, ou se condamne, qui se juge ou se déjuge. "l'introspection cultive les conflits, les processus d'isolation du soi". Il est tout à fait symptomatique que l'introspection aboutisse souvent à ce constat déprimant que je n'arrive pas à me changer, je suis moi si médiocre, si petit que je n'arrive jamais à être celui qui je voudrais être. Elle cultive le conflit avec soi, car elle enveloppe toujours un jugement, une évaluation, or comprendre et se comprendre, ce n'est pas juger.
La conséquence en est que la lucidité – correctement comprise - ne nourrit pas l'ego, elle tend plutôt à le dissoudre. C'est pourquoi la question "qui est lucide dans la
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