Commentaire De Texte sur les actes par Paul Natorp
Commentaire de texte : Commentaire De Texte sur les actes par Paul Natorp. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar janjo • 25 Novembre 2013 • Commentaire de texte • 1 200 Mots (5 Pages) • 903 Vues
La thèse du paragraphe en question (§14, p. 182-183) du chapitre II « La conscience en tant vécu intentionnel » affirme les retenues en vers le principe que les actes construisent une catégorie de vécus organisée de façon descriptive. Husserl adopte un point de vue sur une question philosophique que l’on aurait la possibilité d’énoncer de la sorte : les actes construisent-ils une catégorie de vécus organisée de façon descriptive ? Après une analyse minutieuse du sujet, nous parlerons en bref des analyses descriptives, des délimitations d’acte, des contenus de conscience, de l’acte d’entendre, de l’audition de son et de l’existence d’un contenu. Nous expliquerons comment la thèse s’applique à une question philosophique. Puis nous appuierons sur quelques arguments notre certitude à l’effet que les actes constituent une catégorie de vécus organisée de manière descriptive.
« Elle est, par exemple, catégoriquement contestée par NATORP. Or, quand cet excellent philosophe formule son objection dans les termes suivants (1) : « Je peux bien envisager le son pour lui-même ou par rapport à d'autres contenus de conscience sans plus considérer son existence pour un moi, mais je ne puis considérer pour eux-mêmes mon moi et mon acte d'entendre sans penser au son », nous ne trouvons là rien qui puisse troubler notre conviction » :
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C’est dans la même veine d’opposition du groupe de philosophes que NATORP intervient dans ce passage. L’auteur fait l’éloge du philosophe NATORP par lequel la délimitation est remise en cause dans ce passage. Ce prestigieux philosophe trouve qu’il est possible de voir le son en raison de sa propre nature, de même, il a la capacité de le penser en fonction d’autres matières de conscience, il n’a pas davantage la considération de la présence du son comme un moi, cependant c’est à travers le son qu’il a la possibilité de les apprécier pour son moi et son acte d’attendre. Notre foi serait bouleversée dans la mesure où la maxime de NATORP était formulée autrement.
« Que l'acte d'entendre, ne puisse être séparé de l'audition du son, comme s'il pouvait être encore quelque chose sans le son, cela est bien certain. Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faille distinguer deux choses: le son entendu, l'objet de la perception d'une part, et l'audition du son, l'acte perceptif de l'autre » :
Ce paragraphe explique la relation entre l’acte d’entendre et l’audition du son. Il montre qu’il est évident que leur relation soit nécessaire, parce qu’advenant une séparation ou en absence de l’audition du son, l’acte d’entendre n’est plus rien. L’acte d’entendre consiste à chercher un son. Or l’acte d’entendre n’a de sens que par rapport à un son. Cependant, il convient de se demander si le son à plus d’importance que l’acte d’entendre. A quoi de diffuser de la musique dans une station de radio s’il n’y a personne pour écouter l’émission. Cependant la distinction de ces deux choses est importante : « le son entendu, l'objet de la perception d'une part, et l'audition du son, l'acte perceptif de l'autre ». Husserl estime que la capacité de faire logiquement la différence entre l’acte d’entendre et l’audition du son forme l’une des conséquences les plus remarquables de l’acte perceptif. C’est simplement dès l’instant où on peut définir chaque terme dans son contexte, qu’on sera en mesure d’écrire sur l’acte. C’est la raison pour laquelle Husserl cherche à décomposer l’idée de l’acte d’entendre qui nous permet le son, et le cas en examinant les solutions que nous attribuons à la question : Qu’entend-on par acte ? Personne ne penserait d’apporter tant de précision
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