Comment Peut-on Expliquer La Fierté Nationale?

Comment peut-on expliquer la fierté nationale ?

"Le plus beau titre sur la terre est d'être né Français ; c'est un titre dispensé par le ciel, qu'il ne devrait être donné à personne sur la terre de pouvoir retirer. Pour moi, je voudrais qu'un Français d'origine,...., se trouvât encore Français s'il le réclamait. Je voudrais s'il se présentait sur l'autre rive du Rhin, disant : "Je veux être Français",...., que les bannières s'abaissassent devant lui, et qu'il rentrât, triomphant, au sein de la mère commune."

Quel discours inspirant. L'auteur nous pousse à l'hommage à la patrie. Il nous enflamme de célébrer notre pays non seulement le plus accueillant, mais aussi le pays culturellement supérieur en tous points. Mais seulement si nous avons la bonne fortune d'être nés français nous-mêmes. Le désir ardent d'être identifier par de notre lieu de naissance, est-il une chose naturelle et inhérente ? Ou est-il une notion crée et inculquée à chacun, dès l'enfance ? Pour mieux cerner le débat il y a donc lieu de débattre ce qui est la "fierté nationale" particulièrement en France. Nous commencerons par la considération de la théorie d'Aristote nous analyserons si l'homme est un "animal politique" avec la disposition naturellement faite pour vivre dans un groupe. En second lieu nous aborderons plus profondément l'idée du patriotisme cristalliser depuis le Moyen Age. Nous nous focaliserons sur la contribution essentielle de l'école à la construction de la notion de la patrie. Finalement nous contredirons la philosophie de Napoléon qui n'est en fait que "chauvinisme".

Aristote croyait que l'homme est "un animal politique" au sens que l'homme a une disposition naturellement enclin à la vie commune. Autrement dit l'homme possède un rapport aux affaires d'état. Ce que l'on peut déduire c'est que nous avons tous des besoins sociaux. Nous avons envie d'assumer pleinement notre humanité en étant reconnus comme citoyens. Quand on parle d'être identifié comme un citoyen on se réfère dans l'ensemble au sentiment d'appartenance et de reconnaissance. Lorsque nous nous caractérisons par rapport à notre nation, nous répondons au désir d'apporter une contribution à l'humanité tout en répondant au besoin de nous distinguer des autres.

Lorsque l'on parle d'une identité "nationale" il s'agit de nous relier à un point de référence spécifique. Le sentiment d'appartenance était éveillé dans le Moyen Âge. L'écrivaine et veuf Christine de Pisan, exprimait dans ses oeuvres au début du quinzième siècle des déclarations de fierté envers son pays d'adoption - celui de la France. Elle poussait des cris de dévotion envers le " roy de France legitime " et les autres nobles, pour les implorer "de ne pas comploter avec l'ennemi commun - l'Angleterre - à la ruine du royaume de France ." On comprend la nécessité d'être protégé dans une époque lorsq'on se trouve constamment menacé par des ennemis étrangers, des difficultés financières et les maladies effrayantes. Christine a rompu ses liens avec son pays natal d'Italie. Elle est devenue sujet loyaux du roi, du pays et de la cour. Ses mots correspondent à la volonté de clarifier un sentiment d'attachement parfaitement compréhensible. L'étude de Josette Wisman cite le critique Coulton qui énumère les raisons de divisions entre les pays européens qui inclut les guerres , les conflits et la partialité et les caprices des papes.

Christine amplifiait le mythe des origines de la France en disant que “... de l’issue de Troyens ....le peuple de France est le plus naturel et de meilleur amour ....à leur prince, laquele chose est singuliere et trespeciale vertu ... en deservant

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