Choisi-t-on d'être celui que l'on est ?
Dissertations Gratuits : Choisi-t-on d'être celui que l'on est ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zacgus • 8 Mars 2015 • 1 069 Mots (5 Pages) • 880 Vues
*** Premiere réation
si l'homme comme conscience, existence qui précède l'essence est libre, pourquoi les hommes ne feraient-ils pas librement leur histoire?
Si l'existence précède l'essence, être c'est se faire et je comprends que chacun puisse devenir en fonction de ses projets et de sa volonté si elle maîtrise les moyens de la fin choisie.
*** Définition des termes
Liberté :
-- L'indépendance : absence de contraintes : possibilité de suivre son bon plaisir sans être gêné ou entravé par autrui, par des conditions socioéconomiques. absence de contraintes.
-- L'autonomie : "L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté" Rousseau. La volonté morale pose la loi (pour tous) à laquelle elle se soumet: la volonté se prend elle-même pour objet, elle veut sa réalisation, elle a pour fin elle-même.
-Exister c'est être hors de, être posé là, ici et maintenant, à telle heure et à tel endroit mais en même temps être ailleurs, hors de cette heure dans une anticipation ou dans un reflux vers ce qui n'est plus, hors de cet endroit par le regard qui se tient près de l'arbre lointain, pour ainsi dire à son contact, à sa surface.
-Exister c'est donc être pour quelqu'un et être pour soi: l'existence est un noeud de relations, un ensemble de mouvements: un devenir qui s'apparaît à lui-même non par un raisonnement mais par une expérience, une épreuve de soi, une présence à soi.
-Entre être posé ici et maintenant et ce mouvement de transcendance, ces niveaux de conscience, il y a la distance entre la simple position dans le réel et l'existence imprégnée de conscience qui exige un sens et qui ne trouve dans aucune essence la direction à suivre: exister vraiment c'est donc être pris du vertige de la liberté devant la vie que sa vie rend possible, comme devant une région sans route ni sentier, puisqu'un mouvement ne peut se définir: il s'accomplit;
-Le paradoxe tient à ce que, ce qui résiste à la pensée, ce qui la fuit, l'existence qui n'est jamais objet déterminable par un concept, est pourtant ce qui émerge de la pensée sans qu'on puisse la dissocier du mouvement de la pensée: si je pense alors j'existe, alors le monde commence: l'exister advient comme pensée dans l'ici et le maintenant d'une action qui s'apparaît à elle-même, qui s'éprouve; le soi comme épreuve de soi se témoigne d'abord à lui-même au point qu'être c'est d'abord penser, en sorte que le soi est le fondement, le lieu de la manifestation de l'existence, l'origine de la vérité.
-Que la pensée existe, que l'existence émerge aussi du je pense, que la pensée échoue à penser l'existence, que nous puissions cependant parler de l'existence signifie que l'existence est une donnée, un don qui accompagne l'effort de penser par soi-même, comme une grâce, et qui a besoin d'une reprise pour être comme si l'existence authentique éclairée de conscience avait pour seule origine l'acte de philosopher.
*** Quelques citations à exploiter ..
"Pour un être conscient, exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même" Bergson
"La vraie liberté, c'est pouvoir toute chose sur soi", (Montaigne. Essais, Pléiade, page 1173.)
"La liberté est le Moi lui-même" (Lavelle, De l'intimité spirituelle, page 202)
*** Problématiques...
l'homme est-il maitre de son existence ?
Choisit-on d'être celui qu'on est ?
L'homme peut-il etre libre ?
L'homme est-il maître de sa destinée?
Les hommes font-ils librement leur histoire?
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