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Blockbuters des années 1970 aux années 2000

Fiche de lecture : Blockbuters des années 1970 aux années 2000. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2014  •  Fiche de lecture  •  499 Mots (2 Pages)  •  600 Vues

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Les blockbuters des années 1970 à 2000 ont remis au goût du jour des genres en perte de vitesse dans l’ancienne Hollywood déclinante. Le film d’horreur sanglant, nourri par les cinéastes indépendants, connaît un retour avec L’exorciste, Halloween, La nuit des masques, Vendredi 13 ou Evil dead, la série des Freddy, des Scream… Les films musicaux, caractéristiques des débuts du cinéma parlant, se régénèrent sous des formes nouvelles : La fièvre du samedi soir, Staying alive, Grease, Flahdance… et plus récemment Peines d’amour perdues, Evita et Moulin rouge. Enfin, les films catastrophes, en vogue dans les années 1930, reprennent de la vigueur avec L’aventure du Poséidon, La tour infernale, L’inévitable catastrophe, Twister, Le pic de Dante, Armageddon… De nouveaux genres apparaissent également : le film adolescent, destiné particulièrement à ce nouveau public, avec Risky business, St. Elmo’s fire, Karaté kid, American Pie. La parodie potache et cinéphile quant à elle, d’abord simples clins d’œil, en vient à copier de plus en plus en les parodiant les derniers succès en salles, tandis que c’est souvent le même public qui va voir les films et leur parodie. De ce genre font partie de nombreux films de Mel Brooks (Le grand frisson, La folle histoire du monde, La folle histoire de l’espace…) ainsi que plusieurs séries de films parodiant un genre ou un groupe de films (Y a-t-il un pilote dans l’avion, Y a-t-il un flic pour sauver le président, Hot shots, Austin powers, Scary movie). Mais le plus surprenant est sans doute l’apparition de films au succès sans précédent et plus difficilement assimilables à des genres courants : Superman, Batman, les Indiana Jones, E.T., les Star Wars, Jurassic park, Titanic, les Harry Potter, les Le seigneur des anneaux… Dans la même période, les technologies connaissent un développement fort et rapide, et donnent la pleine mesure de leurs capacités dans les années 1990. Ces techniques, un peu à la manière de celles déployées pendant l’âge d’or hollywoodien et le début de ses difficultés, visent toujours à améliorer le côté entertainment du cinéma, à procurer une expérience radicale des sens, à travers la constante amélioration de la qualité visuelle et auditive. Après l’apparition du son stéréophonique, le Dolby, Dolby Digital et DTS viennent à nouveau améliorer le champs sonore et doter l’expérience cinématographique en salle d’avantages certains par rapport à la télévision, et plongent littéralement le spectateur à l’intérieur du film. D’autre part, les effets spéciaux ont complètement transformé le paysage cinématographique de la dernière décennie, et ont permis au cinéma d’explorer de nouveaux espaces, en permettant toutes sortes de scènes à un degré de réalisme inimaginable auparavant et à un coût se réduisant sans cesse, ce qui a permis leur prolifération. Souvent des réalisateurs-producteurs étaient à l’origine de ces développements : James Cameron avec Digital domain et George Lucas avec ILM (Industrial light and magic). Ce dernier aura attendu seize ans que la technologie mûrisse pour pouvoir enfin réaliser la seconde trilogie de la saga Star Wars. - See more at: http://www.iletaitunefoislecinema.com/memoire/2196/le-cinema-americain-a-lassaut-du-monde#sthash.jXAZbl0h.dpuf

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