Bergson

Fernandes

Théo

T1

        Ce texte est un extrait du livre Leçons clermontoises publié en 1881 et écrit par Henri Bergson. Dans ce texte l’auteur évoque le thème de la conscience, qui est la connaissance immédiate qui nous entoure et plus précisément la connaissance immédiate de notre propre activité psychique c’est à dire de notre esprit, et qui selon lui montre donc que nous sommes libres. La liberté est le sentiment de pouvoir faire tout ce que l’on veut et avec aucune contrainte. L’auteur prend notamment l’exemple du regret pour monter que la conscience témoigne de notre liberté. Notre conscience témoigne t-elle de notre liberté ? Dans un premier temps l’auteur nous montre que la conscience témoigne bien de notre conscience. Dans un second temps nous verrons que l’auteur utilise l’exemple du regret pour monter cela. Et enfin dans un dernier temps nous verrons que l’auteur réaffirme sa thèse.

        Selon Bergson, notre conscience montre qu’on est libre, en effet dès la première phrase l’auteur dit « Notre conscience nous avertit […] que nous sommes des êtres libres. »

        Aussi selon lui l’homme avant d’agir va réfléchir avant d’agir et l’homme en faisant un choix montre alors que sa conscience témoigne de sa liberté. En effet selon lui l’homme avant d’agir va examiner toutes les possibilités qui s’offrent à lui puis l’homme va choisir une des possibilités pour différentes raisons. L’homme ici a donc choisi librement une des possibilités, c’est à dire que l’homme aurait pu faire un autre choix mais il choisit cette possibilité parce qu’il l’a voulu. L’homme est donc libre de faire les choix qu’il veut. Par exemple si un quelqu’un va au lycée en vélo, c’est parce qu’il y avait certaines raisons qui le poussaient à aller en vélo, en effet ce dernier a peut être préféré y aller en vélo parce que s’il allait au lycée à pied il serait en retard, donc ici l’homme est bien conscient des divers moyens de transports qui s’offrent à lui, et il est conscient aussi du choix qu’il a fait alors qu’il aurait pu faire un autre choix. La conscience témoigne donc bien de notre liberté car avant même d’agir notre conscience montre bien qu’on est libre de faire nos propres choix.

        De plus l’homme après avoir agi se demande pourquoi il a choisi de faire ce choix. En effet l’homme après avoir agi, va se demander pourquoi il a fait ce choix et pourquoi il n’a pas décidé de faire un autre choix car ce dernier avait divers raisons de faire ce choix. L’homme est donc conscient d’avoir fait un choix et il est conscient des raisons  pour lesquelles il a fait ce choix. L’homme est donc libre. Par exemple, cet homme va se demander pourquoi il a choisi de prendre vélo au détriment de la marche, puis ce dernier va se remémorer les raisons pour lesquelles il a choisi de prendre vélo au lieu d’y aller à pied, cet homme est donc conscient qu’il a choisi de prendre le vélo et il est conscient aussi que d’autres possibilités s’offraient à lui.

        D’autre part, l’auteur explique qu’il y a un lien entre le regret, la conscience et la liberté. En effet pour lui l’homme parfois regrette certains de ces choix, l’homme va donc prendre conscience que ce n’est pas le meilleur choix qu’il ait fait et qu’il aurait dû faire un autre choix. Le sentiment de regret apparaît donc car l’homme regrette de ne pas avoir fait un autre choix. C’est pour cela que l’homme parfois se dit « Si j’avais su, j’aurais autrement agi;j’ai eu tort ». Donc pour que ce sentiment de regret apparaisse il faut que l’homme prenne conscience du choix qu’il a fait, et conscience qu’il aurait pu faire un autre choix, et comme nous l’avons vu juste avant la conscience témoigne de notre liberté. Par exemple, imaginons que cet homme ait choisi d’aller au lycée alors ce dernier serait en retard, donc l’homme va regretter d’avoir fait ce choix et va donc prendre conscience que choisir un autre moyen de transport plus rapide aurait été le meilleur choix.

        De plus l’auteur nous demande si l’on regrette « ce qui ne pouvait pas être autrement qu’il n’a été ». La question semble un peu absurde car on ne doit pas ressentir de regret si on avait pas d’autres choix. En effet, si l’homme n’a pas trop de choix, il ne doit pas regretter étant donné que l’homme a été en quelque sorte contraint de faire ce choix. On peut donc dire qu’étant donné que l’homme a été contraint de faire un choix qu’il lui ne convenait pas, l’homme a donc pris conscience du fait qu’il est contraint de faire ce choix, et qu’ainsi sa liberté est réduite. Par exemple, si encore une fois cet homme va au lycée à pied et qu’il arrive en retard, mais imaginons que ce dernier n’a pas d’autres moyens de transport pour aller au lycée alors ce dernier ne doit pas regretter car il n’avait pas d’autres choix qui s’offrait à lui. Ce dernier est donc conscient qu’il n’avait pas d’autres solutions qui s’offraient à lui, donc sa liberté de déplacement est donc restreinte.

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