Avoir le choix nous donne-t-il l'illusion d'être libre ?

Comme nous le montrent de nombreuses œuvres à l'image du Trueman Show la nuance entre « faire un choix » et « choisir librement » est parfois difficile à faire. Ainsi il est légitime de se poser la question «  Avoir le choix donne-t-il l'illusion d'être libre ? »

Avoir le choix c'est supposer que la pluralité d'actions proposées sont contingentes, car si tel n'est pas le cas et que l'on parte du point de vue du déterminisme le choix lui-même n'est qu'une illusion.

L'illusion est une transformation, une image qui se substitue à la réalité en se faisant passer pour elle, telle un mirage.

Être libre c'est être capable de faire ce que l'on a décidé et ce sans contraintes extérieures (liberté de licence) , malheureusement une telle liberté n'est pas possible. La liberté politique est bien plus réaliste, restreinte mais plus sure.

Enfin le choix est-il une illusion de liberté ou bien une expression de liberté.

Pour répondre à cette question nous verrons d'abord si le choix nous procure un sentiment de liberté, et si cette liberté est ou non une illusion.

Nous allons maintenant voir en quoi le sentiment de liberté donné par le choix ne serait qu'une illusion. En effet de nombreux déterminismes régissent notre vie, nous conduisant indéniablement à faire un choix plutôt qu'un autre. Nous pouvons réfléchir au cas des élections présidentielles. En effet, même si nous avons le choix de notre vote celui le choix du président, est bien plus illusoire alors qu'il est le véritable but de l'élection. Comme Spinoza le dit « L'homme pense être libre car il a conscience de ses désirs ». En effet l'électeur sait si il veut voter pour l'un où l'autre des candidats qui lui sont présentés, mais que faire si aucune des options proposé ne lui convient. Il perd alors sa liberté, même s'il a conscience de son désir de ne pas vouloir avoir pour président l'un de ces candidats et qu'il à le choix de son vote, il n'a pas la liberté d'empêcher l'élection de l'un des candidats. Ainsi l'on pourrait croire que le choix ne nous accorde pas de liberté mais nous pouvons aussi nous demander si l'électeur a fait ce qu'il fallait pour avoir le choix qui lui convenait.

Oui, le choix nous apporte bien une liberté réelle, mais seulement dans le prisme de possibilité qu'il nous offres, c'est à nous et à nous seule de travailler à augmenter ce prisme, ou du moins à l'orienter de manière à répondre à nos attentes. Reprenons le cas des élections, si l'on veut voir à la tête de l'état un homme plus qu'un autre il faut se donner les moyens de réaliser son ambition. En effet, même si voter étape importante, ce n'est qu'un minimum, mais que faire si les candidats présentés en vedette ne sont pas ceux que l'on veut voir ? Et bien Sartre nous donne la réponse, ont peu accepter ce fait, le nier, le rejeté, mais plus important on peut agir. Agir, oui c'est plus compliqué que de simplement voter et de s'en remettre à 60 millions d'autre personnes, mais la liberté se mérite.

Nous sommes posés la question de

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