Aide sur une Dissertation sur Autrui
Dissertation : Aide sur une Dissertation sur Autrui. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Décembre 2012 • Dissertation • 1 735 Mots (7 Pages) • 1 601 Vues
Le plan le plus simple est:
INTRO THESE ANTITHESE SYNTHESE
Intro: tu expliques tous les mots importants de la pb de départ;
ici: dépendance, autres, renoncement, liberté
et tu reformules la problèmatique
Thèse: pourquoi oui
Antithèse: pourquoi non (mais en fait oui)
Synthèse: parce oui
cette synthèse doit expliquer pourquoi ton antithèse ne répond pas à la problèmatique alors que la thèse oui; et répondre à ta seconde problèmatique
Thème : Autrui
Extrait de la réponse : Nous considérons en effet que la liberté est synonyme d'indépendance. Etre libre, c'est n'être soumis à rien ni à personne. Au contraire, l'aliénation qui consiste à se donner ou à se vendre est synonyme de dépendance. Ainsi, on voit difficilement comment la dépendance à l'égard d'autrui pourrait être signe de liberté.
Peut au sens strict: est-il possible? cela peut-il être réel? au sens large: est-ce conforme au devoir. Ici les textes célèbres
(de Hobbes, Rousseau, Hegel, Bakounine...) imposent le sens strict.
on l'ensemble des hommes, comme êtres raisonnables sensiblement affectés.
renoncer cesser de prétendre volontairement à quelque chose et d'agir pour l'avoir ou pour l'exercer. Par extension, vendre, échanger,
aliéner comme on aliène un bien.
la liberté l'idée de liberté: on distinguera liberté naturelle, autonomie comme obéissance à la loi qu'on s'est prescrite, libre arbitre
comme pouvoir absolu de dire oui ou non et liberté métaphysique (voir La liberté )
L’opinion répondrait spontanément Oui-oui , en s’appuyant plus sur le visible que sur l’intelligible. D’ailleurs l’observation première semble ne pas la contredire.
Pour l’introduction…
Vous pouvez donc vous étonner d’un tel sujet en vous appuyant sur les deux extraits suivants:
"Il n’est pas croyable comme le peuple, dès lors qu’il est assujetti ,tombe si soudain en un si prochain oubli de la liberté qu’il n’est pas possible qu’il se réveille pour la ravoir…" La Boétie, Discours sur la servitude volontaire (en 1571)
"Je ne leur voyais pas de chaînes aux mains et aux pieds, et je me disais : par quel prodige ces milliers d’individus souffrants et dépouillés subissent-ils… la chaîne était au cœur, mais une chaîne dont le cœur lui-même ne sentait pas le fardeau ; la pensée était liée mais d’un lien qu’elle-même ne connaissait pas." Jean Jaurès, L’armée nouvelle, Ed Sociales 1977 page 269
Pour la problématisation…
*Si la liberté est indivisible, comment renoncer à une part de la liberté sans renoncer à toute la liberté?
Si l’existence est liberté, comment renoncer à la liberté sans disparaître? (voir la page sur l’existentialisme de Sartre). *Si la liberté se manifeste par l’accomplissement d’un acte qui vient de moi, comment renoncer définitivement à accomplir ce qui peut à tout instant être accompli dès que le maître (ou la discipline...) s’est éloigné, du moment que le soi ne peut échapper à soi?
Pour un plan en trois parties…
Première partie :N’est-il pas possible que sous la contrainte on renonce à l’exercice de la liberté, à faire ce qu’on désire ou ce qu’on veut, parce que, par exemple, on a peur de mourir ? L’esclave n’est-il pas celui qui a été conservé (servus) parce qu’il a demandé grâce et qu’en devant la vie au vainqueur il lui doit tout ? En ce sens il n’aurait plus rien à lui. Voir: Hegel, La Dialectique du maître et de l’esclave.
a)Si la liberté naturelle engendre un état de guerre incessant, ne produit-elle pas une menace constante de tous contre tous? Ne peut-on et de doit-on pas alors y renoncer?
b) Le "besoin" dans lequel la liberté naturelle a mis les hommes, la guerre civile, provoque l’invention d’une idée: la paix. La crainte de la mort les amène à utiliser leur raison pour calculer un moyen d’obtenir cette paix: on soustrait toutes les libertés naturelles.
Un état dont le pouvoir serait constitué par le renoncement total de tous les membres à toutes leurs libertés naturelles aurait-il une puissance limitée?
c) L’Etat-léviathan (monstre biblique à la puissance prodigieuse) assure par le glaive et les lois la sécurité ou "repos" de chaque membre: l’état tient alors sa légitimité de la sécurité qu’il assure. Pour Hobbes, la sécurité n’est qu’un cadre dans lequel les sujets peuvent faire tout ce qui n’est pas interdit par la loi.
Pour la transition vers la deuxième partie: C’est sous la contrainte que les hommes ont abandonné la liberté naturelle : abandonner ce n’est pas renoncer librement car l’abandon n’est pas un libre choix du sujet: il est toujours provisoire, ce n'est pas un renoncement.
Deuxième partie :
Il est impossible de renoncer librement à la liberté parce que : a) Renoncer est un acte de liberté dans la mesure où en obéissant à un calcul, on obéit à la raison: obéir c’est s’obliger, manifester sa liberté. b) Il serait irrationnel de renoncer à la liberté car:
* Que pourrait recevoir en échange celui qui donne tout? Donner la liberté n’est-ce pas donner l’existence, l’humanité? * A quoi servirait la sécurité sans la liberté?
c) C’est impossible car la liberté n’est pas un bien extérieur que l’on pourrait donner, dont on pourrait se séparer: c’est une puissance du moi dont il ne peut se débarrasser sans plonger dans l’inconscience. c’est la conscience qui donne mes sens au monde quelles que soient les difficultés qui se présentent. d)Les lois obligent l’homme sans l’asservir car elles sont neutres, sans préférences, elles
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