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Anthropologie de l'éducation

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Par   •  19 Novembre 2017  •  Cours  •  8 193 Mots (33 Pages)  •  1 398 Vues

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Amina KHERROUR                                                                      MME Vinciane ZABBAN

N° étudiant : 11606347                                                                      zabban@univ-paris13.fr 

L2 Sciences de l’éducation

SOCIOLOGIE ET EDUCATION

Université Paris XIII Villetaneuse

99 Avenue Jean-Baptiste Clément

93430 Villetaneuse

  • Dossier en 2 parties : 6 à 10 pages =

 

  • Synthèse de l’article : 

Agnès van Zanten, « Le choix des autres. Jugements, stratégies et ségrégations scolaires », Actes de la recherche en sciences sociales, 2009/5 (n° 180), p. 24-34. DOI 10.3917/arss.180.0024

  • 2. Commentaire (comparaison) illustré par le documentaire audio : « Y’a deux écoles » (Delphine Saltel, arte-radio http://arteradio.com/serie/y_a_deux_ecoles)

Ecoute :

La femme fait un travail minutieux , va interroger des professionnels comme la sociologue Marie Duru-Bellat , se pose des questions légitimes quant à la scolarité de ses enfants comme n’importe quel parent , elle adopte une véritable méthodologie de travail et de recherche.

Elle interroge des personnes, mères de familles, …

On entend aussi beaucoup de préjugés et de clichés.

Certains passages sont bourrés de préjugées.

Tout au long des audio, on a un fond de voix d’enfants ou d’institutrices qui parlent au sein d’une école.

Langage qui change : soutenu à familier, plus élaboré.

Terme important = gentrification.

Pleins de paramètres sont à prendre en compte y compris le personnel de l’école qu’on apprécie.

On a aussi des descriptions détaillées, on peut presque se représenter ou s’imaginer les images de femmes en boubou par exemple.

 Aussi un exemple d’ascension sociale avec exemple d’une famille monoparentale, une mère qui élève seule ses deux adolescents.

 Relativité des préjugés eu clichés aussi, avec l’exemple de l’école privé au Maroc selon Fatiha pour les enfants qui ne travaillaient pas alors qu’en France pour les gens aisés.

On peut aussi relever la spontanéité des enfants par exemple, lorsque Delphine parle à sa fille et lui pose des questions sur les élèves de sa classe, à l’aide d’une photo de classe.

Prise de recul

Questionnements , intonation utilisée, voix non monotone, …

1er podcast : les deux fleuves :

Tri sociale et ethnique implacable

Ecole public / école privée

Les enfants du public ont des origines différentes

 La femme qui parle à l’impression de ne pas être à sa place, n’appartient pas à la même catégorie sociale (père médecin, études supérieures, part plusieurs fois dans l’année en vacances)

Mal-être de la mère qui porte des boots à 200 euros, ne se sent pas à sa place

Ouvriers = publics

Grands cadres, médecins, … = privé

Ecole publique en France = pour les pauvres, enfants turbulents, origines ethniques différentes, …

Enfants immigrés : maghrébins, africains, indous, …

Violence, niveau culturel

Prône la mixité sociale, melting-pot

Les manteaux là, oui mais je m’en fiche, allez hop, on y va. Vite c’est huit heures et quart là. Allez go !  

Chaque matin, j’emmène mes deux filles à l’école maternelle. Sur le chemin, on retrouve tout un petit monde. Le trottoir est rempli de parents qui tiennent leurs enfants par la main. Il y a les gens de tours HLM, il y a des pères en costume cravate, les petits commerçants. C’est populaire mais c’est quand même assez mélangé !

C’est un moment de vie quotidienne tout à fait banal, mais moi à chaque fois j’ai l’impression de participer à une sorte de grand rite sociale.

On est tous là, différents, mais avec le même désir, le même espoir pour nos enfants. On les accompagne vers l’endroit où ils vont apprendre, s’élever, devenir quelqu’un.

Et puis à un moment, il y a une rue à traverser pour accéder au bâtiment de notre école et là le flot de nos amis se séparent en deux. Ça fait comme une fourche ou un aiguillage de train. Il y a ceux qui traversent vers l’école publique et ceux qui restent sur le trottoir et qui continuent un peu plus loin, eux ils vont à l’école privée qui se trouvent à une centaine de mètres. Pourquoi ?

Pourquoi ils ne restent pas avec nous ?

De quoi ils ont peur ?

Ben en fait il y a beaucoup de familles déjà dans l’immeuble, c’est un immeuble, avec je ne sais pas, je dirais une vingtaine de familles avec des jeunes enfants » : elle, c’est la mère de la meilleure copine de Pauline, ma fille aînée. C’est comme ça qu’on est devenu ami « et notamment tout un groupe de familles de gens qui sont là depuis un certain temps qui se connaissent, qui sont amis, qui se voient le week-end avec les enfants qui sont copains et donc tous je ne sais pas de quelle manière ils se sont incités les uns les autres mais tous ces enfants-là sont à l’école privée, juste à côté, voilà ».

 Ils habitent dans une résidence moderne assez chic, juste derrière chez nous, et lui c’est son mari : « on a acheté l’appartement parce que les propriétaires d’avant ils étaient dans cette bande et ils nous ont dit ben il y a une super école privée à coté, c’est là que sont nos filles, c’est hyper bien. On vous déconseille l’école publique, il y a un gamin qui s’est fait tapé, ce truc là j’ai l’impression qu’on l’a réentendu, genre la vieille histoire, c’était quand même il y a 5ans qu’on nous disait il y a un enfant qui s’est fait tapé, c’est un truc qu’on se disait pour expliquer pourquoi il ne fallait pas aller à l’école publique, ou surement d’autres raisons de ne pas y aller, un peu comme un alibi en fait, tous se racontaient cette histoire, se rappeler , pour se un peu persuader qu’ils faisaient bien de ne pas mettre leurs enfants à l’école publique ».

...

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