Ahmadou, Les soleils des indépendances
Chronologie : Ahmadou, Les soleils des indépendances. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar melisadus • 1 Avril 2021 • Chronologie • 1 804 Mots (8 Pages) • 767 Vues
Gundogan Mélisa
Devoir maison
08/03/21
Littérature francophone
Ahmadou est un écrivain ivoirien née à Boundiali en Côte d’ivoire dans une famille princière de confession musulmane. Élevé par son oncle à l’âge de sept ans il suit des études à Bamako. En 1947, à ses vingt ans il a réussi à obtenir le concours d’entrée de l’École technique supérieur de Bamako, c’est à l’époque où les premiers mouvements d’émancipation anti-colonisation ont eu lieu, par ailleurs le R.D.A a été fondé en 1946.
C’était l’un des écrivains de son époque qui s’est révolter contre la dictature. Il meurt en 2003.
Il publie son premier roman « les soleils des indépendances » qui porte un regard très critique sur les gouvernants paru en 1970. Il commence en Côte d’Ivoire vers les années 1961, puis le termine en Algérie en 1965, l’œuvre est refusé par deux éditeurs au départ. En 1967, Ahmadou Kourouma l’envoi au Canada pour un concours crées par l’université de Montréal.
C’est un roman de nature énigmatique et allégorique qui nous emmené à une recherche analogique. Le sujet phare est le colonialisme, plutôt la transition précoloniale ainsi que post colonial en l’Afrique. En réalité bien avant la colonisation en Afrique le pouvoir était détenu par une puissance royale qui préservait l’équité et la paix principalement. Suite aux indépendances, nous assisterons à un gouvernement qui changera et sèmera de la terreur, de la violence contre les femmes africaines, et même de la polygamie en Afrique. Dans son livre le personnage Fama incarnera le système traditionnel, il aurait désiré que le président reconnaisse son autorité de prince Doumbouya.
Nous allons analyser la troisième partie du premier chapitre, les premières pages du livre annonce le décès d’Ibrahim Koné. Le récit débute avec les funérailles du septième jour, le narrateur parade Fama comme un prince incontestable mais un « vautour » qui se nourrit des offrandes ayant été redistribués aux moments des cérémonies. Ce passage ironise également son arrivé en retard. Il fait beaucoup de bruit et devient très rapidement pénible. Après son embrouille avec l’un des assistant Bamba il fut exclue de la cérémonie.
Comment ce passage du texte est-il une représentation catharsis ?
Nous verrons dans un premier temps comment le monde est perçue dans cette extrait donc une allégorie du monde pour cela nous allons analyser la description des lieux ainsi que leurs représentations et finirons par examiner le choix d’écriture. Dans un second temps nous figurerons la présence de différentes confessions qui sont biblique et islamiste. Enfin nous finirons avec les personnages principaux de cet extrait et analyserons leurs rôles.
Dès les premières lignes du texte nous voyons l’importance de ce passage, la description notamment, le rêve n’est pas décrit d’une manière stable, mais totalement rebondissant. Tous les détails sont présents. Tout d’abord Fama commence avec des points d’exclamation à commencer à raconter son rêve « Ah ! ce rêve qui fumait la mort et la peur ! », on entre dans le bain, une atmosphère qui hante Fama. Les lignes du texte sont remplies de comparaison « deux cases continuaient de fumer comme deux pots d’ambre au pied des morts » « le grimpait comme le chien monte sa chienne », « un homme nu comme un tronc de baobab, et conique comme un fuseau ». De plus les hyperboles comme « avait été aveuglé par une nuit de ces rêves » ou bien de gradation « De la crête de la termitière, du rebord du gouffre qui était une sorte de tombeau vidé par des hyènes, se voyait au fond toute la ville grouillante balayée par la flamme ». Nous avons de nombreuses anaphores également, des répétitions qui mènent à rendre la description encore plus foudroyante « … au pied des morts. Mais où sont les morts ? » « Des griffes de flamme, de flamme qui vacillait » « bien au contraire, bien au contraire ».
Nous sommes face à un rêve affreux qui parle de la mort, déjà à plusieurs reprises dans le texte ce mot revient, on a l’image vierge de la peur et de la détresse de Fama « mort » ligne 3,11… De plus il y a le champs lexical « tombeau » ligne 8 « peur » ligne 3, « deux pots d’ambre au pied des morts » ligne 11. Mais nous pouvons même dépasser la mort et parler d’une allégorie de la fin du monde. Nous avons une représentation de l’humanité dans le passage ou il parle du tombeau, une description de la vision du monde cacher sous d’atrocité « dans les rues apparaissaient çà et là, parmi les cases en ruine, des murs récemment bâtis. Comment ont-ils pu être épargnés par la fumée ? Aux loin deux cases continuaient de fumer »
On peut faire référence aux choix de l’écriture dans ce passage, plus précisément au début, dans le premier paragraphe. Le passage raconte donc le rêve, mais lorsqu’on est lecteur on se sent introduit dans ces lignes, car c’est écrit avec une écriture poétique. Une rime a lieu « D’abord une atmosphère, le spectacle d’un après-midi de feu de brousse d’harmattan. Des reptiles. Serpents ou caïmans ? ». De plus on peut voir qu’il y a une insistance au niveau de certaine lettre comme des allitérations ou des assonances « D’abord une atmosphère, le spectacle d’un après-midi de feu de brousse d’harmattan. Des reptiles… distinguait pas ; mais tous … escaladaient en se tortillant une haute termitière tapissée extérieurement de mousse verdâtre. La termitière contenait la capitale de la Côte des Ébènes. De la crête de la termitière, du rebord du gouffre qui était une sorte de tombeau vidé par des hyènes, se voyait au fond toute la ville ... » on voit que la lettre « d » et « t » sont bien plus accentué.
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