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Peut-on agir sans être conscient ?

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Par   •  1 Novembre 2018  •  Guide pratique  •  360 Mots (2 Pages)  •  3 070 Vues

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Peut-on agir sans etre conscient ?

« Peut-on » / Est-ce matériellement ou logiquement possible ? Est-ce une prétention moralement légitime ? Réponse spontané : NON, pourtant…, oui

« agir » / Faire, produire, fabriquer.

« être conscient » / Conscience immédiate, réflexive, morale.

« sans être conscient » / En étant inconscient (inanimé), sans nous en rendre compte, sans réfléchir à l’action, à ses causes et à ses conséquences.

Plan

I-Ne sommes-nous pas censés être responsables et donc conscients de ce que nous faisons ? Spontanément on souhaite être conscient de tous nos faits,

II- On est parfois surpris par certains de nos agissements ou réaction. L’hypothèse de l’inconscient remet-elle totalement en question la connaissance et la maîtrise que nous exerçons sur nos actes ?

III- Sommes nous donc libres ou responsables devant nos actes ?  La connaissance de l’existence et des mécanismes de l’inconscient ne rendrait-elle justement pas l’homme plus conscient de ses actes ?

INTRO :

Le sujet soumit à notre analyse nous pousse à nous poser des questions quant à la limite de la conscience, les différents degrés selon laquelle elle nous pousse ou non à agir. Instinctivement, certains pensent qu’aucun acte n’est Inconscient, suivant l’hypothèse lancé par Descartes. Le philosophe Descartes affirme une théorie selon laquelle l’Homme est « immédiatement conscient de tout ce qui se passe en lui », que celui-ci pense être maitre de ses actes car le sujet est, toujours selon lui, « conscient et transparent à lui-même ». La conscience est donc pour Descartes  permanente.

Cependant, Freud émet ensuite une théorie contradictoire à celle de Descartes, la théorie de l’Inconscient, admettant que celle-ci constituerais essentiellement la partie la plus importante de l’esprit, contrôlant ainsi la majeure partie de nos actes.

Ces deux hypothèses contradisctoires nous pousse donc à chercher les limites de la conscience et les limites de celle-ci sur nos agissements voire même les conséquences engendrés, car nous somme en effet parfois surprit par nos agissements. Nous ne savons donc pas toujours ce qui se passe en nous. De ce fait, l’homme serait un être moins souverain, moins maître de lui-même, puisque parfois l’origine de ses actes, leurs accomplissements et leurs conséquences lui échappent, totalement ou en partie.

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