Pensées pour soi, de Marc-Aurèle
Analyse sectorielle : Pensées pour soi, de Marc-Aurèle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hahahhagha • 21 Octobre 2022 • Analyse sectorielle • 712 Mots (3 Pages) • 1 361 Vues
Dans l'extrait Pensées pour soi, de Marc-Aurèle, Empereur et philosophe stoïcien durant le siècle. Cette extrait amène une réflexion sur la paix intérieure. Il propose sa thèse, selon laquelle, on pourrait trouver la véritable paix seulement par soi même. Ainsi évoquant comment se retirer de ses problèmes. Le problème suivant peut se poser dans le texte : Quel est la véritable retraire, selon Marc-Aurèle ?
Dans le premier mouvement l'auteur prononce son avis concernant la vision qu'ont les gens du retrait de la conscience (ligne 1 à 2 ). Poursuivant avec sa définition de la véritable retraite (ligne 2 à 7). Enfin, au dernier mouvement qui révélera l'aboutissement de ce retrait selon Marc-Aurèle (ligne 7 à 13).
La première partie du texte s'ouvre sur une affirmation qui décrit la composition d'une retraire idéale selon la majorité des gens. Pour eux, ça serait de s'éloigner de la ville pour aller se ressourcer ailleurs, dans la campagne, la mer ou la montagne. Décider de partir physiquement un un autre endroit pensant que ces lieux apaiseront notre conscience, notre intérieur. Il s'adresse directement à nous, lecteur.trices.
Ensuite, la deuxième partie est annoncé avec la franche critique de l'auteur « stupide ».Ce mouvement expose l'avis du philosophe. Il critique cette façon de faire, car selon lui, ce retrait, c'est un retrait mental, fait avec la conscience, donc que l'on pourrait faire n'importe quand et n'importe où si cela est maîtrisé. La maîtrise, serait une conscience en paix, et les « trésors » comme il le dit seraient les capacités, capacités de réflexion et une certaine sagesse à s'éloigner sans pour autant le faire physiquement. Marc-Aurèle représente ça sous le terme « d'ordre parfait », qui serait la paix que nous recherchons. Il faudrait donc s'échapper intérieurement en permanence pour atteindre la plénitude de son développement.
Maintenant que ça a été défini, le dernier mouvement concerne la résultante de cette philosophie. Tu es libre d'agir et de réfléchir. Comme le dit Sartre, nous sommes une liberté. Nous sommes libre d'agir, sinon cela relèverait de la mauvaise fois. Dans le stoïcisme, la sagesse est la condition du bonheur, la sagesse c'est aussi comprendre le monde Mais surtout l'accepter. Ce n'est pas une philosophie que théorique. Comme accepter la mort, ce n'est qu'une étape. Ce n'est pas une fatalité. Cela peut se référer au déterminisme : tout arrive pour une certaine raison, le mot raison pourrait se faire remplacer par cause. L'âme n'est pas quelque chose de physique et donc inatteignable si tu es en paix avec toi même. Les choses extérieures sont les problèmes que l'ont peut rencontrer. Quand on est pas sage, les choses négatives, comme le passé et le futur nous tiraille. Sauf que le passé, n'existe plus et le futur, n'existe pas encore. Il faut prendre conscience de ces choses, avoir ce recul. Si on est en accord avec soi même on serait capable d’accueillir les difficultés. Pourquoi être affecté par quelque chose dont nous ne sommes point responsable ? Il ne faut pas fuir ou changer la réalité mais changer le point de vue que nous avons sur elle. Je peux donc citer Épictète «Personne ne te fera de mal, à moins que tu n'y consentes ; le mal ne viendra que lorsque tu jugeras qu'on te fait du mal » qui illustre bien mes derniers propos. Notre point de vue changera et nous accueilleront plus les choses, surtout nos émotions de la même manière. L'évolution évoque le devenir, il s'oppose à la permanence et à la fixité, il défie les notions d'essences et d’identité. Ces transformations seront observable une fois en capacité de se retirer avec la conscience. L'extrait s'achève sur deux phrases courtes, qui reflète bien l'éthique stoïque, le monde avance, il ne nous appartient pas et il avance sans nous. Et la mort n'est qu'un passage. Nous avons les capacités de contrôler ce qui peut nous toucher. Et surtout de s'en écarter.
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