La mémoire est elle constitutive de l'identité?
Dissertation : La mémoire est elle constitutive de l'identité?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Claire Deslus • 14 Octobre 2021 • Dissertation • 1 209 Mots (5 Pages) • 971 Vues
La mémoire est-elle constitutive de l’identité ?
INTRO
“Notre mémoire est notre cohérence, notre raison, notre sentiment, et même notre action. Sans elle, nous ne sommes rien” a écrit Luis Buñuel dans ses Mémoires (Mon dernier soupir, 2006) faisant ainsi de la mémoire un élément consubstantiel à l’identité. La mémoire, c’est à dire la conservation et la continuation du passé dans le présent semble être indissociable de l’identité de l’individu. Il semblerait alors que ce serait de cette mémoire, des souvenirs et connaissances qu’elle peut offrir, que l’homme qui la possède tient son unicité, puisque ce qui nous distingue des autres, qui fait notre singularité et notre existence propre, c’est en partie notre passé, les évènements qui ont eu lieu au cours de notre vie et apportent à chacun une histoire et une identité bien distincte. Mais l’existence même de notre mémoire suffit-elle ? Ne serait-il pas nécessaire, pour qu’elle soit constitutive de notre identité, de considérer les actions et pensées antérieures qu’elle renferme avec une conception présente ? Impliquant ainsi le fait d’utiliser le “moi du présent”, avant même de le rendre conséquence de son passé. Ce questionnement nous renvoie donc également à nous interroger sur le terme “constitutive”, cela induit-il que la mémoire serait l’unique fondement de l’identité ou ne serait-il pas possible d’y ajouter d’autres facteurs ? Puisqu’il nous apparait assez illégitime qu’un seul élément fixe et défini tel que la mémoire soit à l’origine d’un concept aussi complexe que l’identité. Mais alors, dans quelle mesure la mémoire est-elle constitutive de l’identité ?
Afin de trouver une réponse satisfaisante à cette question, il est dans un premier temps nécessaire de nous intéresser aux de formes de la mémoire qui semblent être constitutives de l’identité. Tout d’abord la mémoire individuelle comme lien entre passé et présent, formatrice de connaissance. Puis, la mémoire collective comme moyen de se construire par rapport aux autres. Enfin, nous verrons que la mémoire sous ses formes diverses ne suffit pas la création identitaire d’un individu.
Mémoire individuelle constitutive
Les grands courants philosophiques ont établi au cours des siècles deux catégorie de mémoire, la mémoire indiv et la mémoire collect. La mémoire individuelle et le lien de chaque individu entre son passé et son présent, elle permet de part l’exercie de ses fonctionc cognitives à chaque Homme d’acceder à une grande sources de connaissance, d’idée et de souvenirs lui permettant d’être ce qu’il est dans le présent.
1) la mémoire comme la part la plus importante de l’esprit humain, c’est d’elle que découlent toutes nos connaissances, nos idées, tout ce qui nous fait une chose pensante capable d’opinion, de doute et de choix, un homme à part entière.
=> Augustin D’Hippone dans ..., la mémoire appartient au plus haut niveau de l’âme. Au sommet de la hiérarchie des “puissances de mon être” se trouve la mémoire, là où demeurent toutes nos pensées.
2) La mémoire comme passerelle entre le passé et le nous du présent.
=> Freud = on ne se libère pas du passé, il est lié au présent par les souvenirs et nous suis toute = passé constitutif de notre idée présente
on peut intérieurement remonter le temps
-> hystériques et névrosés, individus chez qui traumatismes ont un impact important sur leur vie et leur personnalité présente et quotidienne
3) La mémoire constitutive plus que le corps
En effet chaque individu vivant permet de montrer que si le corps change c’est la conscience évolutive qui fait qui nous sommes. En effet, notre conscience, composée de notre mémoire, fait de nous un seul et même être qui, emmagasinant une quantité innombrable d’informations, évolue et change à chaque instant.
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