La conscience de soi
Thèse : La conscience de soi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marc Loic Raj • 4 Septembre 2019 • Thèse • 3 580 Mots (15 Pages) • 621 Vues
I / LA CONSCIENCE
1. La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
Thèse :
En définition , la conscience de soi signifie la perception de la personne de son existence mais le mot « conscience » en elle-même veut dire la perception de son existence et du monde qui l’entoure . Cela fait donc allusion à l’autrui car cela fait partie du monde qui nous entoure , on peut alors affirmer que la conscience de soi suppose autrui même si « soi » et « autrui » sont 2 choses totalement contraire . La perception de soi ne se limite pas à soi-même mais elle dépend également de l’autrui car l’être conscient se voit tel que les autres le voir donc il y a forcément une relation . Comme le dit le célèbre penseur et philosophe Sartre dans ses écrits:« L’autre est indispensable à mon existence aussi bien qu’à la reconnaissance que j’ai de moi » , cela exprime que l’être seul n’est rien sans les autres êtres qui l’entoure . Dans le cas où il y aurait une réelle relation entre ces deux termes , ce serait pour affirmer ce que l’on est à l’autre comme une sorte de rivalité . Chacun essaie de montrer son être véritable auprès du monde qui l’entoure , dans ce cas la question ne se pose plus . C’est grace à autrui que nous pouvons nous reconnaitre tel que nous sommes car eux aussi le perçoivent et nous le font savoir . Selon ces hypothèses , on peut dire que la question tient la route . Nous avons besoin d’autrui pour qu’il nous donne leur avis et leurs questions pour qu’a notre tour nous nous questionnons sur nous-même et ainsi nous mené à la remise en question de notre existence . Les traits de caractères que nous possédons , nos envies et nos gouts sont tous influencés par l’autrui donc ce que nous sommes dépend beaucoup de ce que l’autrui nous fait savoir , les expériences avec eux . Tout cela influence la perception de nous même , alors d’une part on peut dire que l’individu n’est rien sans l’autre .
Antithèse :
D’une autre part , certains faits semblent contrer cette hypothèse de dépendance à l’autrui . Tout d’abord il y a une incompatibilité car je suis le seul à connaitre mes pensées , mes reflexions et que si on part du principe que tout cela dépend de l’autrui , on ne peut expliquer pourquoi nous pensons tous différemment alors que nous reçevons tous , par exemple , la même éducation . En réalité , chacun possède sa propre conscience et ne dépend pas d’autrui dans sa conscience refléchie . Tout cela peut être résumer par le terme « solipsisme » qui est une thèse qui suppose que la conscience n’a aucune ouverture sur le monde extérieur et donc pas avec l’autrui . Je suis le seul à pouvoir accéder à ma conscience donc je suis le seul à pouvoir le forger , la conscience de soi est la seule chose chose auquelle je suis sûr donc l’autrui est pour moi encore quelque chose qui ne m’affecte pas . On ne peut pas s’assurer que l’autrui possède la même conscience refléchie que moi car c’est moi qui projète ma conscience sur l’autrui en raisonnant par analogie . Même si dans la définition du mot « conscience » il y a la perception du monde extérieur , cette perception ne dépend pas forcément de l’ autrui car la personne peut choisir elle-même la perception de son monde , c’est ce qui fait son unicité et ainsi sa propre conscience de son existence . L’autrui ne devrait pas avoir d’impact sur la conscience de quelqu’un car chacun possède sa propre mentalité , réflexion et le montre au monde extérieur c'est-à-dire autrui et ne cherche pas forcément à obliger quelqu’un à refléchir sur sa personne .Même Descartes dans sa très célèbre citation « Je pense donc je suis » affirme que la personne possède sa propre pensée et c’est ce qui fait de lui un être pourvu de conscience .
Synthèse :
La question est fausse dans le cas où l’on considère que l’ Homme possède toutes les qualités qui lui permettent de se reconnaitre dans son existence et qu’on affirme que seule sa personne peut accéder à ses reflexions . La question est pourtant aussi vraie car le terme « conscience » suppose également le fait de connaitre son entourage , le monde qui l’entoure ce qui fait référence alors à l’autrui , dans ce cas on peut dire que la conscience de soi suppose l’autrui . Mais la question fait uniquement référence à la conscience de SOI et non de la conscience en général donc la question est plus au moins fausse . La conscience de soi est uniquement le fait de se reconnaitre en tant qu’être conscient et non également de son entourage alors la question est fausse .
2.Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ?
Thèse :
Tout d’abord , cette question impliquera de comparer l’humanité et l’animal car en effet c’est l’Homme qui « refuse » , il s’agit d’une action qui nécessite une conscience donc c’est normal d’introduire l’Homme dans ce sujet . L’Homme refuse surtout la conscience à l’animal pour pouvoir affirmer qu’il est l’être vivant suprême sur la Terre mais aussi par ce que certaines études ont démontré que l’animal est surtout guidé par l’instinct d’où le terme « instinct animal » . En effet , les animaux sont guidés par leur instinct c'est-à-dire que soit leurs actions sont héréditaires soit c’est automatique . Cela est prouvé car si on déplace un animal dans un endroit ou une situation différente , il fait ces habitudes mais la plupart du temps il s’encombre ou il est complètement perdu . On ne remarque pas beaucoup de diversifications dans les actions des animaux dans une même espèce , et c’est aussi le cas chronologiquement c'est-à-dire de génération en génération , les animaux font toujours la même chose . Quand on parle d’évolution chez un animal , soit c’est une action héréditaire , soit c’est l’Homme qui interfère sur son mode de vie (physique , éducatif) . On n’a jamais remarqué un animal qui évolue tout seul , il y a toujours quelque chose qui l’affecte . Et c’est également pourquoi l’Homme refuse la conscience à l’animal . Le terme instinct suppose le fait d’agir sans ce rendre compte que l’on agit , c’est automatique , on constate en effet les actions animales qui sont irréfléchies voir même suicidaires , cela va au contraire du terme conscient elle-même . Lorsque l’on interfère sur l’instinct animal celui-ci devient tout de suite inopérant
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