La conscience

LOREAU

Jalane

TG3

Suis-je maître de ma conscience ?

        Nous pouvons nous poser la question "Suis-je maître de ma conscience ?".

        La conscience se définit comme le sentiment de sa propre existence. C'est pour cela qu'il semblerait logique que l'on soit maître de sa conscience, car être maître de quelque chose c'est pouvoir exercer une autorité sur cette chose. Si j'ai conscience de ma propre existence, alors j'ai la conscience de l'importance d'une vie, ainsi l'idée d'assouvir des passions quelconques qui pourrait faire du mal à une personne que j'aime je la contrôle. C'est lorsque je contrôle cette passion que je me dis que je suis maître de ma conscience, car j'exerce une autorité sur ces passions. Donc si je suis maître de ma conscience, pour pouvoir contrôler ces passions.

        Pourtant les passions, qui se définie comme l'ensemble des pulsions, peuvent être l'une des clés du bonheur, qui est très difficiles à atteindre. Or, déjà que le bonheur difficilement atteignable, si en plus je maîtrise ma conscience, et que je m'interdis d'assouvir mes passions, alors la tâche d'atteindre le bonheur ne pourras jamais être exercé. Une des plus grandes passions humaine incontrôlable sont les désirs sexuelle ; si je m’interdis de trompé mon ou ma partenaire pour un désir sexuelle, alors je serais malheureux car j'exerce une autorité sur ma conscience, pour éviter de faire subir une immense douleur à mon ou ma partenaire. Donc je ne suis pas maître de ma conscience, car je n'arrive pas à accomplir les passions que ma conscience me dicte, pour évité de faire du mal au personne qui m'aime et que j'aime, je suis donc pas maitre de ma conscience mais je laisse les sentiments des autres me dicter ma conscience.

        La question pose donc problème, car lorsque des idées non conformes à la réalité, qui sont des passions, me viennent à l'esprit, et que j'en prends conscience, alors je me raisonne et généralement j'ai l'impression d'exercer une autorité sur cette prise de conscience. Donc, dans ce cas je suis maître de ma conscience. Or, si ces passions sont retenues par une forme d'autorité, alors je risque d'être malheureux. De plus, si je contrôle cette conscience, c'est avant tout pour éviter de faire du mal aux personnes que j'aime. Donc, dans ce cas là je ne suis pas maître de ma conscience, mais c'est bien le bonheur des autres qui exerce une autorité sur ma conscience.

Dans un premier temps, nous verrons que le bonheur joue un rôle majeur dans maîtrise de sa conscience. Nous montrerons par la suite, que la société est encrée dans les mœurs, ce qui détourne la maîtrise de notre conscience. Pour conclure, nous allons démontrer que la maîtrise de notre conscience peut être complètement troublée par notre inconscient.

I/ Le bonheur, rôle majeur dans maîtrise de notre conscience.

A) Conscience moral

Argument : Je suis maître de ma conscience, car il existe chez un être qui à tellement développer sa conscience de soi, qu'il a aussi conscience de la conséquence de ses actions.

Exemple : Si j'ai tellement développé ma conscience, alors je sais que si je tue (action), j'irais en prison (conséquence), Donc pour évité la prison je vais maîtriser ma conscience. (Bergson)  

B) Le libre arbitre

Argument : Je suis maître de ma conscience, car le libre arbitre est une faculté propre à l'humain, de faire des choix totalement libre et de pouvoir les orientés comme on le veut.

Exemple : Si je veux aller en boîte de nuit, je suis libre d'y aller en droit, car je possède comme tout être humain la faculté du libre arbitre. (Descartes)

C) Le bonheur, entre raison et passion

Argument : Je suis maître de ma conscience, car pour avoir une vie de bonheur, il faut savoir contrôler ses passions et ce contenté de peut, être raisonnable. Pour ensuite, laisser les passions s'exprimer mais que lorsqu'on le décide, encore une fois je contrôle quand il faut être raisonnable, mais je contrôle également la sortie de mes passions.

Exemple : Si je mange tout les jours un  bol de riz (raison), et que je maîtrise l'envie de manger un énorme festin (passion). Alors le jour où je décide de mangé un énorme festin, mon bonheur seras beaucoup lus grand que si je mangeais un festin tout les jours. Donc je maîtrise ma conscience, pour être plus heureux. (Epicure)

Transition : Je suis maître de ma conscience, car j'arrive à contrôler mes pulsions lorsqu'elles arrivent à ma conscience, la principale raison de cette maîtrise c'est le bonheur. Or, la société dans laquelle on vit peut parfois nous gâcher ce bonheur, à cause de toutes les mœurs qui y sont encrées. Est-ce que notre société ne nous détournerait pas de la maîtrise de notre conscience ?    

II/ Une société encré dans les mœurs, détourne la maîtrise de notre conscience.

A) L'anarchisme

Argument : Je ne suis pas maître de ma conscience, car pour que je le sois, il faudrait créer des petites sociétés que je serais libre de choisir, en fonction des lois adopter. Dans ce cas là je serais maître de ma conscience car je choisirais les lois qui me conviennent le mieux, en faisant ce choix j'exercer une autorité sur ma conscience. Or, c'est très loin d'être le cas dans la société actuel.

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