La conscience
Dissertation : La conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elelachance • 6 Mars 2019 • Dissertation • 1 038 Mots (5 Pages) • 603 Vues
DISSERTATION SUR DESCARTES ET BATAILLE
Travail de philosophie
par
ÉLÉONORE LACHANCE
présenté à
MICHEL G. CARRIER.
Cégep Édouard Montpetit
Philosophie : L’être humain
Groupe 1170
Remis le 19 décembre 2018
La conscience est en fait l’intuition, qu’elle soit claire ou non, qu’a un individu de ses états mentaux, de son existence et du monde qui l’entoure. C’est donc ce qu’il se passe dans l’esprit d’un individu, ses raisonnement, ses jugements, son identité de soi, sa conscience morale, etc. Plusieurs questions se sont posées par rapport à ce sujet et Émile Durkheim, sociologue français considéré comme l’un des fondateurs de la sociologie moderne, a un jour prononcé cette thèse : « La conscience est un mauvais juge de ce qui se passe au fond de l’être, parce qu’elle n’y pénètre pas ». Il faut comprendre ici par conscience la faculté qui nous permet de nous représenter la réalité extérieure et intérieure, qui nous permet de l’analyser. Celui-ci estime que la conscience ne nous permet pas de connaitre ce qu’il y a au fond de l’être. Mais qu’en penserait les autres philosophes tels Descartes et George Bataille?
D’une part, si Descartes était ici pour donner son point de vue, il dirait que ses sens ont en effet la capacité de le tromper lui et sa conscience, donc il ne peut pas savoir réellement ce qui est vrai et ce qui est faux simplement avec ses sens, mais qu’il a la certitude qu’il existe en tant qu’homme possédant un entendement qui lui permet de juger du vrai et du faux, et qu’il a à la fois la même conscience/identité à travers le temps. À l’aide de son expérience avec de la cire, cela lui permet de concevoir qu’il est non seulement une chose qui juge, mais qu’il est tout autant une chose qui juge et qui possède la conscience claire et distincte qu’il est lui-même la même identité à travers le temps. Or, il connait avec clarté la nature de son esprit, un entendement sachant qu’il est la même personne à travers le temps. Il y aurait des critères de vérité qui mettrait à l’épreuve l’idée dans son esprit. Elle doit être claire et distincte, et elle doit correspondre à la réalité hors de son esprit. Il ne doit pas y avoir de contradictions. « Je pense donc je suis ». Pour douter, il faut un sujet, il faut un être capable d’avoir ses opinions. Même si toutes les représentations que se fait le sujet sont fausses, reste que se sont celles d’un sujet, donc il sait ce qu’il se passe réellement au fond de l’être : il a la certitude claire qu’il existe. « La méditation que je fis hier m'a rempli l'esprit de tant de doutes, qu'il n'est plus désormais en ma puissance de les oublier. […] Je m'efforcerai néanmoins, et suivrai derechef la même voie où j'étais entré hier, en m'éloignant de tout ce en quoi je pourrai imaginer le moindre doute, tout de même que si je connaissais que cela fût absolument faux; et je continuerai toujours dans ce chemin, jusqu'à ce que j'aie rencontré quelque chose de certain, ou du moins, si je ne puis autre chose, jusqu'à ce que j'aie appris certainement qu'il n'y a rien au monde de certain. »[1] Pour avoir cette façon de pensée, il faut que la conscience pénètre au fond de l’être pour pouvoir se poser ces questions, sans vraiment de réponses claires. « Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses; je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente; je pense n'avoir aucun sens; je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu'est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? »1 Descartes est allé au plus profond de lui pour voir qu’il y avait des incohérences dans ce qu’il pensait être la vérité et de ce qu’était réellement la vérité. Si je pense je suis. Or, le sujet pensant est conscient de lui-même. Il pense, mais est aussi conscient qu’il pense.
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