La Conscience

Chapitre 2 : La conscience.

Definitions.

Savoir que l’on existe, c’est différent de le connaitre.

Descartes montre qu’elle est la substance du sujet, mais il n’en donne pas les attributs, les propriétés. La substances d’une chose, c’est ce qu’est la chose par principe. Cela veut dire que pour savoir si une conscience est la substance d’une chose, on l’a retire, observe alors l’être ne devient plus ce qu’il est. La raison est la substance de l’Homme car si on retire sa raison, ce dernier n’est plus lui même. Le prédicat est ce qui vient s’ajouter à une chose mais qui ne la définit pas pour principe, mais qui la particularise. L’accident c’st ce qui vient se surajouter de manière non-prévu et non naturelle à la chose. La méthode de Descartes nous donne donc la substance, mais ni les prédicats, ni les accidents.

Doute radical Descartes

Si on suit l’hypothèse dans sa logique pur du doute radical, tout ce que l’on perçoit n’est qu’une illusion or le centre de ces perception, c’est le corps. Mais nous n’avons conscience de notre corps que par rapport aux sens. Ainsi le corps n’est que illusion.

Descartes a aussi montré que nous sommes distincts de l’illusion que nous subissons et donc nous ne serions pas notre corps.

Dans tout les cas, pour conclure, nous sommes quelques chose qui pense, et qui se distingue du corps ( nous ne sommes pas corps ).

Connaissance de soi, introspection.

Selon Kant savoir que l’on existe est différent de savoir qui on est. ( Descartes démontre qu’on existe mais dit pas qui on est. ) Donc le problème est de savoir qui nous sommes.

«La conscience de soi-même n’est donc pas encore qu’il n’en faut une connaissance de soi-même.» Kant.

Connaissance de soi eut passer par plusieurs méthodes, mais nous avons nécessairement besoin d’un réfléchissant extérieur, soit quelque chose de l’extérieur qui nous renvoi une image de nous même.

S’étudier soi même et seul est une introspection, c’est la méthode de Descartes.

C’est une méthode moderne, et c’est Descartes qui l’inaugure. Chez les Grecs, la connaissance de soi, passe forcément par l’autre notamment à travers le dialogue. Pour eux c’est l’autre qui renvoi une image de soi-même.

Chez les modernes, on le fait seul puisque dans la pensée moderne, l’individu autonome est mis en valeur.

Or le problème de l’inttrospectionest qu’elle suppose que l’on se détache de soi même au moment où on l’étudie.

Critique introspection.

Auguste Comte

Critique de la méthode de l’introspection pure. Puisque lorsque la pensée étudie un objet, elle est obligé de prendre du recule par rapport à cet objet. Et la pensée en général éloigné et différente de l’objet. Or la conscience ne peut se couper en deux, se distinguer d’elle même. La conscience pure ne peut pas s’étudier elle même. Si elle est froide et éloigné des passions et des sentiments, on s’aperçoit clairement qu’elle ne peut se diviser, se distinguer d’elle-même.

Or si on veut s’étudier soi-même, on se rend compte qu’il faut qu’elle soit naturelle et spontané : pour cela il faut endormir notre réflexion et s’envahir des passions. La conscience ne peut pas s’étudier toute seule.

Si on choisit la méthode grecque ancienne, les limites de la méthode de connaissance par autrui par le fait que l’autre ne peut jamais nous comprendre, nous connaître parfaitement. L’autre est peut-être le meilleur placée pour se connaître soi-même, mais ce n’est pas parfait. Donc pour savoir qui nous sommes, il nous faut l’aide de l’autre et comprendre l’autre. L’autre doit nous renvoyer notre image et nous réciproquement.

William James.

selon lui définition de conscience pose problème puisque le ressentie profond d’une conscience particulière, ne peut être conçu que par elle-seule, conçu par cette même conscience particulière et non les autres consciences. Ainsi l’analyse d’une conscience particulière par une autre, ne pourra jamais aboutir complètement à l’introspection, elle est quasiment impossible puisque la conscience ne peut se diviser en deux.

Par conséquent, on peut définir la conscience de manière général, mais on ne peut pas de l’extérieur, comprendre une conscience particulière en même temps l’introspection pure ne marche pas. Le sujet qui veut se comprendre à besoin des autres pour revenir vers lui même.

Pensées et sensations dépendent d’un sujet particulier.

La conscience.

différents sens de la conscience

De manière générale, la conscience est la prise en compte de la pensée de notre propre existence et notre environnement. C’est aussi savoir se distinguer du reste de son environnement : quelque chose qui est conscient peut faire la différence entre lui même et ce qui l’entoure.

Être inconscient, c’est de ne pas être capable de percevoir cette distinction, par exemple lorsqu’on est endormi ou soumis à une émotion forte.

Ceci est la définition synthétique du 1er sens. Être conscient, c’est percevoir clairement comme existant. Mais il existe un second sens qui prolonge le premier. Être conscient de quelque chose c’est percevoir une chose comme existante réelle et distincte de nous. Exemple : le danger. Il n’y a pas de superconscience. La conscience pure ne peut pas avoir d’influence sur le réel.

différentes manifestations de la conscience.

L’attention est aussi une forme de tension. Celui qui fait attention porte et concentre toutes les facultés sensorielles et intellectuelles

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