Introduction: BERGSON, le rêve

Dans la vie courante nous ne pensons pas sans cesse à notre passé, nous sommes mobilisés par nos impératifs future et nos activités présentes. Nous avons même le sentiment que pour agir pour être efficace il faut un peu oublier son passé. Pourtant nous sommes parfois rattrapé par nos souvenirs que nous pensions oublier. Cela signifie-t-il que notre mémoire conserve tous nos souvenirs? Pouvons-nous vraiment oublier notre passé? Dans ce texte personne défend la thèse que « nous n’oublions rien ». Notre mémoire serait infini bien que cela échappe à notre conscience. Dans une première partie Bergson opère une différence entre les souvenirs présents accessibles et les souvenirs absents inaccessible mais réels. Dans une seconde partie nous écrit le mode d’existence des souvenirs inconscients. Dans une dernière partie l’auteur montre que le rêve permet à ces souvenirs mystérieux de refaire surface.

- [ ] Bergson propose de distinguer deux sortes de souvenirs: les souvenirs dont on se souvient et les souvenirs que l’on a oublié. Les souvenirs présents se révèle à partir de notre activité. En effet nos habitudes quotidiennes nous conduisent à nous concentrer sur des choses identiques et à nous souvenir de ce qui est utile. C’est souvenirs utilisés par la conscience ne sont qu’une pièce détachée de « l’édifice de notre mémoire » comme l’écrivait Proust. Bergson présente d’emblée le psychisme comme une scène de théâtre dans une partie échapperai à l’éclairage de la conscience. Ce qui se joue dans l’obscurité passe inaperçu. Les souvenirs rester dans la pénombre sont innombrables. Bergson et non sa thèse selon laquelle nous nous oublions pas notre passé. Notre mémoire serait constitué de toutes les traces que l’existence a laissé un ou des traces aussi bien perceptive, sensible donc, qu’un intellectuel ou réfléchi. on retrouve cette idée chez Proust dans son œuvre qui part à la recherche du temps perdu.

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