Philosophie générale
Cours : Philosophie générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jaoua Kadabra • 24 Avril 2019 • Cours • 5 676 Mots (23 Pages) • 573 Vues
Pour tous:(1.1)
•Produire une explication du schéma du raisonnement sélectif.
Ce schéma de raisonnement sélectif fonctionne par inductions (déduire des lois générales à partir de faits répétés sur une base probabiliste), et par déductions (qui concluent à partir de prémisses, selon les règles déductives). À partir de faits, on en déduit ou en induit plusieurs inférences, qui vont soulever des questions, auxquelles on va tenter de répondre par une hypothèse Ce schéma permet de clarifier le mode de fonctionnement scientifique, où l'on tente de définir des règles générales à partir des faits, mais où les étapes intermédiaires sont parfois floues.
•La théorie de l’évolution repose-t-elle sur des considérations phylogénétiques ou généalogiques ?
Expliquez.
Elle repose sur des considérations phylogénétique, car à la différence de la généalogie, qui s'appuie sur des ancêtres individuels, la phylogénie s'appuie sur des parentés et des ancêtres communs. En effet la théorie de l'évolution tente d'expliquer comment les espèces évoluent, changent, pourquoi elles sont telles qu'elles sont, et non d'établir un arbre avec chaque être vivant ayant vécu sur cette terre.
•Réflexions sur l’évolution comme classement du vivant (1.2)
Commentaire et comparaison des différents types d’arbres (arbre phylogénétique du vivant, arbre de Haeckel, échelle des êtres, arbre à bulles (qui nous montre bien que la pensée scaliste confondant valeur et fait n’est pas réservée aux fixistes et aux créationnistes)) Que représentent-ils précisément ? Quels types de réflexions justifient-ils ?
Quels liens y a-t-il entre ces différentes pensées scalistes et la démarche des théoriciens de l’évolution ? Qu’est-ce que précisément la cladistique (contexte d’émergence, rôle au sein de la théorie de l’évolution, etc.) ?
Une des premières échelles de classification du vivant fut créée par Platon, et continuée par Démocrite(fig 1 et 3), elle est supposée classer les êtres par niveau de perfection, avec, évidemment, les hommes tout en haut, et ensuite ceux qui s'en rapprochent le plus, jusqu'aux êtres les plus éloignés. Cette échelle tout à fait arbitraire incluait également des élements non-vivants, comme des pierres, ou lefeu. Elle semble aujourd'hui tout à fait absurde, mais fût longtemps utilisées, Charles Bonnet en fit une version simplifiée, en 1745.
Ces classements par échelles furent nombreux, on peut en voir un religieux en figure 3, et pendant très longtemps, le paradigme principale fût que l'homme était à part, mais surtout, au dessus du règne animal.
Platon fût même moqué par Diogène en qualifiant l'humain de « bipède sans plumes », Diogène désigna alors un poulet déplumé comme « l'homme selon Platon ». Ces arbres viennent d'une vision de l'homme comme « mieux », justifiant ainsi entre autre, le traitement fait aux autres êtres, comme l'asservissement de la terre et des animaux. Cela vient probablement de l'anthropocentrisme et de la mégalomanie humaine, car une échelle traduit l'envie de se voir au dessus, littéralement, de tous les autres. C'est comparable avec la vision de la terre au centre de l'univers, c'est symptomatique d'une envie d'être au centre de l'attention, de la création, d'être pour toujours le sujet et jamais l'objet.
Avec la progression des sciences, et les idées Darwinistes ou semblables prenant de plus en plus de places, des arbres plus proches de ceux que l'on voit aujourd'hui (figure 4) on commencés à apparaître, comme l'arbre de Haeckel. Ces arbres montrent une acceptation de l'humain comme animal, ou en tout cas, comme n'étant plus au-dessus, mais à côté des autres espèces. C'est la réalisation que nous sommes bien plus semblables au reste des êtres sur terre que ce que nous voudrions penser.
La cladistique est la reconstruction des liens de parentés entre les êtres, effectuée par clades et cladogramme ; d'où le nom. Cela crée des arbres, qui peuvent êtres enracinés ou non.Cela signifie les relations par familles plus ou moins proches. Le fonctionnement cladistique éloigne les théories fixistes. En effet « La construction phylogénétique s'appuie sur le concept de base de « la
descendance avec modification ». » cela implique plus ou moins une idée d'évolution, et 'est pour cela que la phylogénétique ne pourra pas apparaître avant les théories évolutionniste, mais ces arbres, illustrants efficacement ces théories, vont les aiders à se développer.
Le faux argument des ailes :
Beaucoup des détracteurs des théories transformistes mettent en avant le faux problème des ailes. Ils mettent en doute la possible apparition des ailes, car selon eux, les étapes intermédiaires nécessaire à l'apparition desdites ailes ne seraient pas viables. Une fois qu'on y pense, il semble en effet étonnant que de telles excroissances aient eu une quelconque utilité. Cependant une excroissance inutile n'est pas vouée à disparaître nécessairement, si elle n'est pas incommodante elle peut rester dans le processus évolutif. Les lobes des oreilles ou les tétons des hommes en sont de bons exemples. Mais surtout, chez les animaux à plumes, ayant très probablement évolué des dinosaures, les ailes intermédiaires ont une utilité, chez les poules par exemple, bien qu'elles ne puissent voler à proprement parler, cela a de nombreuses utilité dans leurs vies. Comme faire des bonds plus efficaces, ou effrayer les prédateurs.
Mais chez les insectes alors ? Cela semble encore plus incongru, et en effet, bien que l'on ait remarqué que l'apparition des ailes dans l'évolution des insectes ait donné lieu à une explosion des familles (Hyménoptères, Lépidoptères, Diptères…) et des espèces, cela donné des avantages gigantesques et la majorité des insectes en sont aujourd'hui dotés, au moins pour certains membres (ex les fourmies mâles). Et ces ailes sont là au moins depuis le Paléozoïque (ère primaire : 545-245 millions d’années) où on a les premiers fossiles d'insectes ailés connus.
Il semble donc plus ou moins évident que ces ailes sont apparues lors d'un processus évolutif
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