La nature de l'homme selon Kant
Analyse sectorielle : La nature de l'homme selon Kant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolomamene • 7 Décembre 2022 • Analyse sectorielle • 820 Mots (4 Pages) • 442 Vues
Aujourd’hui, nous allons étudier un texte d’Emmanuel Kant portant sur la nature de l’homme. La nature dont il parle n’est pas celle de l’environnement, mais bel et bien l’état originel de l’homme sans changement. Kant ici, se pose la question suivante : L’homme est-il bon ou mauvais par nature ?
Par l’intermédiaire de l’anthropologie pratique, dans son texte, il commence par répondre que l’homme n’est ni bon ni mauvais à la base en indiquant aussi qu’il peut être bon ou mauvais en fonction du contexte dans lequel il évolue…
Dans un premier temps, nous analyserons le premier moment du texte qui porte sur l’analyse du comportement humain : l’homme est bon par nature tout en étant enclin au désir du mal et comment il est amené à « vivre » en permanence ce conflit intérieur.
Dans un second temps, nous verrons en quoi l’homme, en fonction de sa raison, est destiné à être l’homme qu’il doit être pour que la société fonctionne et se perpétue.
Dans cette première partie, nous allons voir comment l’auteur décrypte les mécanismes chez l’homme qui vont générer les « bons » ou les « mauvais » comportements.
Le texte débute par un questionnement, l’auteur pose la thèse du texte « la question est de savoir si l'homme par nature est bon ou mauvais, ou si, par nature il peut être l'un ou l'autre selon la main qui l'a façonnée ».
Tout d'abord, Kant affirme en effet que l'homme par nature, n'est pas un être moral. Il ne devient un être moral que lorsque sa raison se développe selon les concepts du devoir et de la loi. En effet, l'homme est doué d’une raison, au contraire des animaux, comme l’affirme Descartes dans sa théorie de l’animal machine qui affirme que l'animal n'est rien d'autre qu'une machine sans raison ni morale. Le bon ou le mauvais renvoie à la raison pratique qui permet à l’homme d’avoir un comportement raisonnable dans la société. Dans ce passage « Selon la main qui l’a façonné », l’auteur émet l’hypothèse que l’homme peut être soit bon soit mauvais selon la façon dont il a été éduqué par ses parents, son entourage familial, l’enseignement qu’il a reçu, les valeurs qu’on lui a transmises. Cela reviendrait donc à dire qu’à la naissance d’un homme, il est totalement neutre, « sans caractère » l.4. Cependant, Kant relève une contradiction :
-Tout être doué de raison, de conscience, va développer des caractéristiques de l’humanité et tendre vers le bon
-En même temps, il souligne chez l’homme un penchant qui mène vers l’illicite, l’interdit. Il observe que ce penchant se manifeste lorsque l’homme commence à expérimenter sa liberté.
On peut donc dire que l’homme contient en lui-même, à l’origine, des pulsions pour le vice qui le poussent du mauvais côté alors que la raison elle, le pousse du bon côté. Chez l’homme, la lutte est permanente entre la raison guidée par l’action morale et la satisfaction de désirs ou de buts individuels.
Dans cette seconde partie, nous allons voir en quoi l’homme, par sa raison, est destiné à être l’homme qu’il doit être, c’est-à-dire à former une société avec les autres hommes et savoir vivre avec eux.
Pour vivre en société,
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