L'Etat est-il l'ennemi de nos libertés ?
Dissertation : L'Etat est-il l'ennemi de nos libertés ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leavdd • 18 Avril 2021 • Dissertation • 1 306 Mots (6 Pages) • 704 Vues
Sujet : L’Etat est-il l’ennemi de la liberté ?
Plan : - L’Etat est l’ennemi de la liberté
-Sans Etat, conflit entre les hommes on se heurte à autrui
-L’Etat doit-être conçu pour respecter les libertés
On peut dire que l’Etat est l’ennemi de nos libertés si l’on considère qu’être libre consiste à faire tout ce que l’on veut, l’Etat représentant l’autorité suprême est en droit de nous enlever toute libertés qu’ils souhaitent pour fonctionner dans son sens, n’ayant pas de pouvoir au-dessus pouvant le contrôler dans cette société. Les limites qu’ils nous imposent sont considérés comme un obstacle aux libertés, de plus qu’il est possible qu’il se retourne contre nous aux mains d’une personne voulant privilégier certains intérêts particuliers au détriment du bien commun. C’est ce qu’il s’est déjà produit dans notre histoire, le totalitarisme étant un mode de fonctionnement de l’Etat, a déjà pris sa place avec des maîtres charismatiques tels que Hitler. Le problème étant que le pouvoir étatique avait tous les droits, il pouvait alors former un homme nouveau en contractant tous les aspects de son existence comme par exemple en supprimant des libertés par la création de lois. On fait référence dans ce cas-ci aux lois de Nuremberg qui opprimés une minorité, étant donné que les juifs avaient de multiples interdictions comme le fait de ne pas pouvoir se marier ni d’avoir de rapport sexuel avec la race aryenne.
Le sociologue allemand, Max Weber explique ainsi que l’Etat a le monopole « de la violence physique légitime », c’est-à-dire que seul l’Etat est habile à utiliser la violence sans qu’on puisse lui dénier son autorité car il est issu de l’une des trois grandes sources de légitimité. Il assoie sa domination d’une manière qui apparaisse juste et fondée pour que les gouvernés acceptent de lui abandonner le monopole de la violence. Mais il est aussi considéré comme un frein au développement de la société, c’est en ce sens qu’il est perçu par Proudhon, célèbre anarchiste, dans son ouvrage Idée générale de la révolution au XIXme siècle. L’Etat est une force de contrainte qui fait peser sur nous des centaines d’obligations ou interdiction allant d’un formulaire à remplir pour faire tel ou tel chose à un simple panneau de sens interdit. Ces ordres sont si nombreux qu’ils finissent par peser sur nous faisant obstacles à la réalisation de nombreux projets, et finissant par nuire aux libertés.
C’est pourquoi on est tenté d’envisager une société sans Etat, avec un retour à l’anarchie comme certaine société vivent actuellement en considérant l’homme comme sociable et autonome, c’est-à-dire capable de s’imposer ses propres lois. En fin de compte est-ce vraiment réalisable ?
Il laisse à penser que sans Etat on se heurterait à autrui. Remarquons que les hommes sont destinés à vivre en société car chaque individu ne se suffit à lui-même, ils ont des besoins qu’ils ne pourraient satisfaire seul. Or si l’on imagine une société régit par l’état de nature c’est-à-dire une humanité où l’homme se passerait de tout autorité politique, certaines tendances propres à tout êtres humains serait de s’opposer, parce qu’aucune autorité n’est là pour les canaliser. Ces tendances sont la rivalité en vue d’obtenir les biens, la méfiance pour protéger ces biens et la fierté qui pousse les individus à des luttes pour le prestige. Dans les sociétés primaires on rencontre des guerres entre tributs ce qui signifie qu’elles-mêmes ont besoin d’un maître pour les mener. C’est l’idée défendus par Hobbes dans le Léviathan, il appel ce phénomène « la guerre de tous contre tous », il en conclut que l’état de nature se caractérise par un état de guerre perpétuel parce que la menace d’affrontement existe de façon permanente. On parle aussi d’amour propre qui est une tendance à se comparer aux autres le plus favorablement possible, pouvant créer jalousie, compétition et tension. L’homme peut parfois
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