Démocratie et citoyenneté

travail social = présentation de l’humain

les sciences humaines éclairent l’humain par des approches différentes

ceci dans le but d’avoir différents « leviers » pour différents points de vue

-> être des généralistes

Dans notre travail on se doit d’être citoyen

c’est pour cela que nous avons un code de déontologie

demos : le peuple

cratos : le pouvoir

Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

-> idée de la souveraineté populaire

la démocratie est née en Grèce au VIe av J-C, Périclès : citoyenneté (même si esclavagiste)

2 idées : l’Ecclesia -> tirage au sort

          et la Boulé -> tous les 7ans

chaque citoyen peut appartenir à une des deux chambres = démocratie directe

avec obligation d’assister aux représentations théâtrales pour être éduqués afin qu’ils soient tous aptes à bien gouverner

(Platon essaie de convaincre Protagoras sur la naissance et l’éducation, dialogue aporétique)

avant Péricles, citoyen = homme +18ans avec service militaire

après l’idée d’enfanter un citoyen donne un nouveau statut la femme

au même moment apparait la citoyenneté

dés juridique : lien social établi entre une personne et l’Etat qui la rend apte à exercer l’ensemble des droits politiques attachés à cette qualité

1789 : Révolution Fr -> obligation à l’éducation (« les Hommes naissent libres et égaux en droits »)

par les idées de JJ Rousseau : le contrat social = pacte passé entre l’Etat et les individus dans l’idée de rompre « l’état de Nature » (la loi du plus fort)

pour Rousseau « l’Homme est bon par nature, c’est la société qui les pervertit »

le rôle de l’Etat est alors d’assurer cette rupture

l’important c’est l’interêt collectif = le peuple -> la démocratie doit s’imposer

EGALITE

contraire Hobbes : « l’Homme est un loup pou l’Homme » = instinct de conservation et liberté

ce qui a donné une société individualiste où ce qui est important c’est la réalisation de soi

-> la monarchie, l’individu doit détenir le pouvoir au nom de son individualité

OR

Tocqueville : « la démocratie c’est la tyrannie de la majorité »

donc danger puisque le vote de chacun compte alors certains votent avec un avis éclairé et d’autres non

d’où l’idée de démocratie participative (indirecte), on élit des grands électeurs

(Platon était contre la démocratie car c’est la « logique des moutons », il prônait la tyrannie éclairée « philosophe roi »)

être démocrate c’est laisser une place de pouvoir à l’autre

et le travailleur social doit le faire dans une relations asymétrique, car l’usager est en position « basse » car c’est lui qui demande

partage de pouvoir = reconnaître l’autre comme un égal

Paul Ricoeur, Soi-même comme un autre

« est démocratique une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêts qui se fixent comme modalité d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression de ses contradictions en vue d’arbitrer »

écouter chaque personne personne à parts égales (équité) pour arbitrer

-> idée de consensus, pt de convergence où chacun des partis y trouve son compte = rendre acceptable une situation, mais où personne n’est entièrement satisfait, renvoie alors à un état de frustration, mais cette insatisfaction est bénéfique pour le travailleur social car elle pousse à se remettre en question, il n’y a pas de maîtrise, on a pour but la prise de conscience de la personne pour qu’elle aboutisse à son autonomie

prendre conscience : être, esprit critique, pour être libre d’adhérer, par consentement éclairé

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