Poids IMC et Composition corporelle
Synthèse : Poids IMC et Composition corporelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fanch2965 • 14 Novembre 2023 • Synthèse • 1 641 Mots (7 Pages) • 134 Vues
Le poids, l’I.M.C. et la composition corporelle.
Le poids corporel est un indicateur à multiples facettes. Il représente une donnée brute au croisement de beaucoup de domaines : santé, médecine, nutrition, performance, bien-être, esthétique,…
Il n’est en lui-même qu’un faible indicateur, car il dépend fortement de l’objectif avec lequel on l’examine :
- pour un médecin, il représente un facteur, à mettre en relation avec d’autres éléments, pour évaluer et prévenir la survenue de pathologies,
- pour un sportif, il peut s’agir de rester dans une catégorie, d’un poids de forme,
- pour un mannequin (entre autres…), il y a une notion d’esthétique,
- pour soi, il est lié au bien-être et à l’image que l’on a de son corps.
L’idée d’un poids idéal est donc assez subjective et variable selon le point de vue : un médecin, un mannequin, un sportif ou soi-même...
Il existe pourtant une multitude de formules censées donner une valeur de référence de ce poids idéal : elles prennent plusieurs paramètres en compte comme la taille, le sexe, l’âge, le type d’ossature, … Mais elles présentent presque toutes des limites d’utilisation : âge minimum et/ou maximum, intervalles de taille et de poids, etc…
Aucune n’est franchement satisfaisante, surtout si on cherche à correspondre à une « normalité » somme toute illusoire et si on prend en compte la notion de point de vue énoncée plus haut. Elles donnent donc des résultats qui sont rarement admissibles pour la personne elle-même. Et tout comme le poids, c’est rarement suffisant pour donner une indication sur votre silhouette qui est plus liée à votre activité.
Le poids est ainsi une valeur qu’il convient d’appréhender par rapport à soi-même : quel est celui qui me correspond le mieux, en termes d’image, de bien-être et de santé.
Il est malgré tout nécessaire d’avoir des points de repère un tant soit peu objectifs : on va utiliser pour cela des indices, et se pencher plus en profondeur sur les proportions de ce qui entre dans la composition de ce poids avec une analyse de la composition corporelle.
L’indice le plus connu est l’I.M.C. qui signifie Indice de Masse Corporelle (dit de Quetelet). Il représente un rapport poids (kg) / taille(m) calculé ainsi : IMC = poids / (taille)².
On parle aussi de BMI : Body Mass Index qui signifie la même chose en anglais.
Son origine est médicale et axée notamment sur la prévention des maladies liées à l’obésité. Il émane directement de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour qui cet indice représente une échelle de comparaison et de prévention de pathologies : des études effectuées auprès de groupes importants ont démontré que l'IMC peut être divisé en intervalles associés aux risques pour la santé.
La classification de l’indice de poids corporel comporte quatre catégories principales correspondant aux divers intervalles de l'IMC, à savoir :
[pic 1]
Classification | IMC (kg/m²) | Commentaire |
Maigreur | < 18,5 | Poids insuffisant : risque modéré |
Normal | 18,5 à 24,9 | Poids de santé |
Surpoids | 25 à 29,9 | Excès de poids : risque modéré |
Obésité | > 30 | Risques élevés pour la santé |
Source : Rapport de consultation OMS : groupe de travail sur l’obésité (IOTF, 1998).
Les principales limites de cet indice sont liés aux publics pour lesquels il n’est pas applicable : en dessous de 18/20 ans et au delà de 65, les sportifs très entraînés, les femmes enceintes ou allaitantes. (Les valeurs de taille et de poids sont soumises à des variations de paramètres influant de façon importante sur le résultat et sur l’interprétation du calcul : croissance et minéralisation osseuse, maturité musculaire, activité,…)
Un IMC important signifie, dans la majorité des cas, une proportion de masse grasse corporelle trop élevée (mais ce n’est ni systématique ni infaillible). Un excès de masse adipeuse est associé à un risque accru de problèmes de santé, tels que le diabète, les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension, les pathologies de la vésicule biliaire et certains types de cancer. Un IMC faible est la plupart du temps associé à des problèmes de santé tels que l'ostéoporose, la malnutrition, le déficit de masse musculaire et certains troubles alimentaires.
Mais cette approche est statistique et n’est orientée que vers la prévention des maladies, aucunement vers l’esthétique et encore moins vers le bien être. De plus, cet indice ne prend pas en compte la nature de l’architecture osseuse.
L’IMC représente malgré tout un élément objectif sur lequel on peut baser un bilan et des actions vers un mieux être. Dans cet objectif, il est encore mieux de le coupler avec une analyse de la composition corporelle.
L’étude de la composition corporelle apporte des informations beaucoup plus riches et fiables en vue de ces actions. Il n’est pas rare, à partir des indications tirées de l’analyse du poids ou de l’IMC, de suivre un régime qui a pour effet d’entraîner une perte de masses maigres (muscles) plutôt qu’une perte de masse grasse, ce qui va totalement à l’encontre de tous les objectifs.
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