Méthode IMRED : Etude descriptive sur Metz et son agglomération
Cours : Méthode IMRED : Etude descriptive sur Metz et son agglomération. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fafaluxe • 24 Mars 2023 • Cours • 847 Mots (4 Pages) • 168 Vues
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Méthode IMRED
« Facteurs parentaux influençant la réalisation du vaccin contre la rougeole.
Etude descriptive sur Metz et son agglomération
Introduction
L’article « Facteurs parentaux influençant la réalisation du vaccin contre la rougeole. Etude descriptive sur Metz et son agglomération » a été rédigé le 6 mai 2014 par C. Sibade-Bensa J. Facione-Roger, membre de l’hôpital d’instruction des armées Legouest, B.Andréani, membre du centre régional de documentation scientifique et de recherche clinique de l’hôpital ainsi que A-C Masson, membre du service d’information médicale de Legouest.
Cette étude a été réalisé dans un contexte de résurgences de cas de rougeole recensés en 2008, avec un pic épidémique en 2011. Selon des études précédemment menées, la diminution de la vaccination anti-rougeole des enfants ne serait pas seulement influencée par la décision des parents mais également par l’apparition de mouvements antivaccin et la remise en cause de la sécurité de la vaccination par les médias. A cela s’ajoute la peur des effets secondaires, notamment avec l’Affaire Wakefield, et une méfiance envers les professionnels de santé.
En quoi les facteurs parentaux influencent-ils la vaccination de leurs enfants ?
L’objectif de cette étude est de mettre en évidence les différents facteurs parentaux pouvant expliquer la sous-vaccination antirougeoleuse de l’enfant. L’objectif secondaire est d’essayer de mettre en évidence une relation, si elle existe, entre les différents facteurs et cette vaccination antirougeoleuse.
Méthode
Il s’agit d’une étude descriptive et analytique visant à identifier les facteurs parentaux influençant la réalisation du vaccin contre la rougeole. Elle a été réalisée à partir d’un questionnaire anonyme à destination des parents d’enfants de moins de 15 ans, à Metz et sa proche agglomération. Ce questionnaire reposait sur trois déterminants dans la prise de décision de vacciner ou non son enfant : les caractéristiques sociodémographiques, les connaissances sur la maladie et son vaccin et l’opinion sur la politique vaccinale française. 50 questionnaires ont été distribué à chacun des professionnels de santé, médecin généraliste et pédiatre, ayant accepté de participer à cette enquête. Ils avaient le choix de laisser le questionnaire en salle d’attente ou bien de les faire mettre par le secrétariat. Les questionnaires étaient à disposition sur une période de huit mois, de novembre 2012 à juin 2013. 253 questionnaires ont été exploitables. La saisie des données a été effectué à l’aide du logiciel Microsoft office Excel 2007 et leur analyse descriptive par le logiciel EPI-INFO version 6. L’analyse des variables a été effectué par la réalisation de tests de x₂ ou de test de Fischer.
Résultats
14 médecins généraliste et 6 pédiatres ont accepté de distribuer des questionnaires à leur patientèle. Le taux de retour a été de 25,6% (256 questionnaires). Parmi ceux-ci, 253 ont été exploitables car il y a eu trois refus parentaux. 231 ont finalement été retenu pour l’analyse après exclusion de ceux ne concernant pas les enfants de moins de 15 ans.
Les répondants étaient en majorité des femmes (84,2%), essentiellement des mères mais également quelques grand-mères. La catégorie socioprofessionnelle la plus représenté est « employés ». L’enquête a permis de constater que la place de l’enfant dans la fratrie influence la vaccination. En effet, en ce qui concerne le premier enfant, 97,7% sont vaccinés, contre 89,1% pour le benjamin. On observe ainsi une diminution du pourcentage de vaccinés contre la rougeole chez les plus jeunes au sein d’une même fratrie.
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