Fiche de lecture l'empathie

Ndiaye

Hadja  

IRFSS Croix Rouge Française Bois Guillaume Promotion 2021-

2024

ANALYSE DE SITUATION DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE

Je suis étudiante en Soins Infirmiers au semestre 4 et j’effectue mon stage 4A au CHU au service de

Neurochirurgie c’est un service de soins en courte durée divisé en 3 secteurs qui prend en charge des patients entrant pour une pathologie cérébrale ou rachidienne, aussi bien de manière programmée qu’en urgence

Lors de ma 2ème semaine, le 11 octobre 2022 nous accueillons une patiente Mme V 64 ans en retour de bloc qui a eu une pose de dérivation ventriculaire péritonéale puis par la suite est passé par le SIPO : Soins Intensifs post opératoire pour une surveillance de 24heures. A son retour Mme V était stable, avec de bonnes constantes

(tension élevée mais connue des antécédents). Le lendemain de son arrivée en Neurochirurgie le kiné accompagné de l’infirmière de secteur effectue le premier lever : Tout d’abord un bord de lit puis la marche. Mme V disait qu’elle appréhendait la marche car elle avait déjà chuté plusieurs fois à son domicile Sans séquelles. Lors du lever elle marche avec un déambulateur, elle avait quelques déséquilibres. Après plusieurs séances de kiné, et 4 jours dans le service, Mme V pouvait se déplacer seule mais avait toujours sa canne et présentait toujours ses déséquilibres.

Le 15 octobre à 7h30 lors de la visite médicale moi l’infirmière et l’interne de secteur entrons dans sa chambre, le médecin annonce à Mme V qu’elle va passer un scan de contrôle cet après-midi et que s’il ne présentait pas d’anomalie elle pourra rentrer dès demain à son domicile.  Dans l’après-midi Mme V passe son scan de contrôle. Le lendemain matin, lorsque j’arrive à 6h15 nous prenons les transmissions du secteur, et l’équipe de nuit annonce que Mme V a été très perturbée cette nuit, quelle a eu des hallucinations et qu’elle n’a pas dormi de la nuit. Nous prenons en compte l’information, lors de la visite médicale a 7h30, l’infirmière de secteur donne les transmissions de Mme V au médecin avant d’entrer dans la chambre, le médecin dit également que le scan de contrôle était bon et qu’il n’y avait pas d’anomalie. Nous entrons dans sa chambre, Mme V nous dit qu’elle a bien dormi mais ne parle pas plus que ça.

A 10h, je m’en vais refaire le pansement abdominal de Mme

V, je lui demande donc de s’allonger sur son lit, je remarque qu’elle a toujours ses déséquilibres et elle me dit toujours avoir peur de chuter. je prépare mon matériel et retire son pansement. Je commence à discuter avec elle et je vois qu’elle regarde en direction de la porte, je lui demande donc qu’est ce qu’il se passe elle me dit qu’elle surveille les yeux qui sont en train de la regarder, puis elle commence à chuchoter mais je ne comprenais pas ce qu’elle disait. Je finis le pansement, puis je range tout et sort de la chambre.

Questionnement:

En sortant de la chambre je me pose la question est-ce moral de laisser Mme V rentrer à domicile ce jour sachant qu’elle habite seule, dans une maison à étages et des proches qui ne vivent pas à proximité?

En prenant compte de ses hallucinations qui sont apparues dans la nuit et sa marche qui n’a pas été réacquise totalement depuis son opération prenons nous compte des valeurs professionnelles telles que la sécurité, ou le respect de la personne ?

FICHE DE LECTURE

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