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Analyse de pratique professionnelle, éthique

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Par   •  27 Mars 2023  •  Dissertation  •  2 381 Mots (10 Pages)  •  258 Vues

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TERRONES Jessica

STAGE N 1 du 14/11/22 au 16/12/22

Typologie : Soin en Lieu de Vie

Promotion 2022-2025

Réfèrent de stage : Mme ROCHER Elisabeth

Réfèrent Pédagogique : Mme ROCHER Elisabeth

 

         ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE

I INTRODUCTION

Mon stage se déroule en Service de Soin Infirmier à Domicile qui consiste à accompagner des personnes dépendantes pour permettre leur maintien à domicile en réalisant des actes de soins sur prescription médicale, répondant aux besoins d’entretien et de continuité de la vie de la personne et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution de son autonomie. Les patients sont âgés de 5 à 98 ans dans ce SSIAD. Le stage d’une durée de 5 semaines. C’était mon premier jour, je ne connaissais ni les patients, ni la tournée. Je venais de rencontrer ma tutrice de stage qui est une infirmière diplômée depuis 10 ans et qui travaille dans le SSIAD depuis 4 ans. J’étais en observation, c’était ma première expérience en tant qu’étudiante infirmière malgré le fait que j'étais aide-soignante en vae avant mon entrée en formation. Dans les parties suivantes je vais vous présentez la situation et les questions que j’ai pu me poser, l'analyse de ma problématique puis mon ressentie fasse à la situation et je terminerais par la conclusion.

II SITUATION

Lors de mon premier jour de stage en Service de soins à domicile, l'infirmière avec qui j'effectue ma vacation m'explique la situation des patients que nous verrons dans la journée et des soins à effectuer pour chacun d’entre eux. Elle m'explique donc que nous allons chez Dimitri, jeune homme de 22 ans, a qui nous devons faire un lavement irrigateur avec 1L d’eau car ce jeune homme est atteint de spina bifida. Je n'avais jamais entendu cette pathologie de ma vie. Je lui demande donc de m’expliquer quelle est cette pathologie. Elle me répond que c'est une malformation congénitale, qu’il est paraplégique et qu’il ne peut donc pas faire ses besoins seul. Il faut donc lui effectuer ce soin trois fois par semaine.

Nous arrivons au domicile de Dimitri qui vit dans un petit pavillon avec sa mère sa sœur et sa nièce. D se trouve dans le jardin, il est en train de fumer une cigarette lorsque je me présente à lui. À cet instant je suis très gênée. En effet, en voyant ce garçon je fais involontairement un transfert avec ce jeune homme car il a l'âge de mon petit frère. D me regarde et me dit “aujourd’hui c’est toi qui me fais le lavement”. J’acquiesce avec un sourire mais je commence à angoisser. C’était la première fois que je devais réaliser un soin sur une personne aussi jeune. Je commence donc ma préparation en me lavant les mains, tout en suivant le protocole que l’on m'a appris à l'IFSI. Je prépare ensuite mon matériel, remplie la poche d'eau tiède pour ne pas brûler le patient et enfile mes gants. Je me dirige vers D et lui demande s'il a besoin d'aide pour le transfert du fauteuil aux toilettes, il me répond que non qu’il a l’habitude et a de la force aux bras tout en rigolant.

Une fois installé sur les toilettes, il laisse la porte ouverte. J’entends sa sœur descendre et lui propose donc de fermer la porte. À ces mots, il me répond d’un ton ferme et agacé de laisser ouvert. Il se penche et je commence à faire le lavement. J'appuie sur la pompe et lorsque le ballonnet sort, il rigole en me disant que c'est normal car il faut tenir fermement et recommencer jusqu’à ce que la poche n'ait plus d’eau.

Sa sœur passe devant les toilettes la porte ouverte et discute avec son frère tout en prenant son café. Cela m’a étonnamment surpris mais je n’ai rien dis. Je finis mon soin et me lave les mains. L’infirmière avec qui je suis dit à D que le soin est terminé et que nous reviendrons dans 1h, comme d'habitude.

Une fois montée dans la voiture, je me suis remémoré toutes ces scènes dans ma tête. Je ne savais toujours pas comment réagir. J’étais à la fois gênée et surprise. Tout c’était bien passé est pourtant je me demandais quelle attitude avoir.

III QUESTIONNEMENT

  • En quoi la gestion de nos émotions en tant que soignant est-elle importante ?
  •  En quoi la bienveillance et la pudeur peuvent avoir des conséquences sur le soin ?
  • En quoi le manque de compassion et le non-respect des besoins du patient peut avoir des conséquences sur l'éthiques ?
  • En quoi le non-respect de l'éthique et le manque de principes d’intégrités peuvent avoir des conséquences sur les règles de déontologie ?
  • En quoi le manque d’empathie peut avoir des conséquences sur l’accompagnement ?
  • En quoi l’altération physique et la souffrance peuvent avoir des conséquences sur la

         Vulnérabilité du soignant ?

  • En quoi la maladie et les habitudes de vie peuvent impacter le rapport au corps et la pudeur du patient ?

IV ANALYSE 

Le spina-bifida désigne une malformation congénitale visible dès la naissance qui se caractérise par un mauvais développement de la colonne vertébrale. Cette anomalie entraîne une paralysie et d’autres complications telles qu’une perte de sensibilité au niveau des jambes et des troubles urinaires et fécales.

 Le terme spina-bifida signifie en latin « épine fendue en deux ». Cette maladie congénitale se traduit par l’absence de fermeture postérieure de la colonne vertébrale, là où se trouve la moelle épinière.

Les muscles, les os, les nerfs et la peau du fœtus qui se situent autour de l’ouverture ne peuvent pas se développer correctement. Cette fissure favorise la formation d’un cèle, une sorte de poche sur le dos du fœtus.

Origine : On ne connaît pas avec certitude l’origine du spina-bifida. Plusieurs facteurs de risque sont souvent mis en avant, notamment le facteur génétique, l’alimentation de la mère et l’environnement dans lequel se développe le fœtus.

Néanmoins, la maladie semblerait résulter de l’association de plusieurs facteurs, certains n’ayant pas encore été identifiés. 

Conséquences : C'est la forme la plus grave de spina-bifida. Les nerfs et la moelle épinière sont déformés. Dans certains cas, les méninges présentent une légère ouverture, laissant la moelle épinière à découvert.

C'est une paralysie plus ou moins grave, avec une grande perte de sensibilité au niveau des jambes, une incontinence fécale et urinaire, une hydrocéphalie, une atteinte des vertèbres lombaires, des troubles moteurs et psychiques, une déformation des pieds et/ou des jambes et des escarres.

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