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Analyse de pratique professionnelle en chirurgie des spécialités

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Par   •  20 Janvier 2025  •  Cours  •  733 Mots (3 Pages)  •  48 Vues

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                                              Analyse de pratique professionnelle

Question 1 :

Le 15 décembre 2024 , effectuant mon stage dans un service de chirurgie des spécialités, il y avait pas mal de soins techniques tels que les changements de pansements chirurgicaux en stérile .Dans les alentours de 10h00, avec l’infirmière on faisait le tour du secteur pour changer les pansements chirurgicaux dans une chambre. Pour réaliser cela, il faut utiliser des gants stériles et réaliser l’étape du beta 4 temps . Je commence à préparer mon matériel sur le chariot. Dans un deuxième temps, je me désinfecte les mains avec une solution hydro alcoolique. Puis, je retire les pansements sans gants , je les mets dans la poubelle.  Au moment où j’allais enfiler mon premier gant stérile ,afin de débuter la désinfection et le nettoyage de la plaie ,  j’entends une sonnette issue de la chambre 1456, dans cette chambre, se trouvait un patient qui avait subie une trachéotomie , il avait donc des risques d’étouffement. Et mon tuteur m’avait prévenue que si j’entendais la 1456 sonnait, je devais tout arrêter et me diriger dans sa chambre. Je sors donc de la chambre prise de panique par peur d’un risque d’étouffement de la part de ce patient. Je sors donc de la chambre sans avoir utilisé la solution hydro- alcoolique et sans m’être lavé les mains. Je me dirige donc dans la chambre du patient et je vois qu’en effet il s’étouffait car la sonde nasogastrique remontait Premier geste que j’ai eu, c’était de tirer la sonde vers le bas. Je n’ai donc pu réaliser le savonnage soigneux d’au moins 30 secondes ni le rinçage abondant, ni le séchage soigneux des mains dû à cette urgence.

Question 2 :

Ce qui m’a amené à cet écart de pratiques est tout d’abord l’urgence. J’avais déjà eu à faire à une urgence avec une patiente différente dans ce même service et dans la même chambre qui m’avait beaucoup affectée , or depuis ce jour, je ressens pas mal de peur vis-à-vis de ne pas arriver assez tôt ou qu’il arrive quelque chose à un patient comme un risque de décès ou autre. D’autre part, mon tuteur de stage m’avait aussi mis en garde par rapport à ce patient , j’ai donc paniqué et à ce moment-là , je n’ai pensé qu’à aller voir ce qu’avait ce patient. En plus de l’urgence, il y avait le manque d’anticipation, en tant qu’étudiante je n’avais pas encore intégré l’automatisme du lavage des mains surtout dans un contexte où les sollicitations étaient imprévues. Je manquais aussi de réflexes pour adapter les gestes spécifiques aux situations d’urgence, je ne savais pas vraiment quoi faire . J’ai eu du mal à gérer mes émotions, j’ai beaucoup stressé à l’idée qu’il arrive quelque chose de grave au patient , c’est pour cela que Je n’ai même pas pensé à me laver les mains ou même mettre des gants , le stress m’a fait oublier les gestes d’hygiène importants voir indispensables. C’est après , avoir fait le nécessaire pour que le patient aille mieux que je me suis rendu compte de l’erreur que j’ai faite. Surtout que c’est un patient ayant subie une trachéotomie, il s’agit littéralement d’une porte d’entrée au risque d’infections.

Question 3 :

Les conséquences sont d’abord, les infections locales au niveau de sa sonde nasogastrique :Cela aurait pu entraîner une éventuelle irritation et infection au niveau du nez ou du pharynx : Le contact avec des germes aurait pu provoquer l’infection au point d’insertion de la sonde. Le patient aurait pu également souffrir d’une sinusite. Les bactéries peuvent atteindre le sinus et entraîner une infection douloureuse. D’autre part, des conséquences encore plus graves tels que des infections des voies respiratoires, en effet , chez ce patient, ses voies respiratoires sont fragilisées. Des germes introduits via la sonde nasogastrique peuvent migrer vers les voies respiratoires et provoquer une bronchite ou une pneumonie(infection aigue des poumons, qui touche les alvéoles pulmonaires). On peut retrouver aussi les infections digestives tels que les gastro-entérites entraînant nausées, vomissements, diarrhée et douleurs abdominales. Toutes ces infections prolongent l’hospitalisation, augmentent le stress et l’angoisse du patient du fait déjà d’avoir subi une intervention de ce genre mais aussi d’avoir été infecté. Ces conséquences graves m’ont poussé à la réflexion importante du lavage des mains selon le protocole du CLIN et le port de gants avant tout geste nécessitant de toucher un patient.

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