Risques du métier de Mineur
Discours : Risques du métier de Mineur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Axel Roussel • 20 Avril 2018 • Discours • 738 Mots (3 Pages) • 508 Vues
Coup de grisou
Le grisou est un gaz qui est dégagé par les couches de charbon dans les galeries, c’est un gaz qui se mélange à l’air donnant un mélange explosif, l’explosion qui est appelée « coup de grisou ». Il a alors fallu en faire la prévention :
- Au début des exploitation minière on faisant brûler le grisou qui s’était accumulé dans les galeries, pour cela on envoyait le Pénitent qui était une personne recouvert de toiles de jute mouillées, et ayant en main une perche portant une flamme au bout. Il rampait dans les galeries et lorsque sa flamme vaciller il se mettait face contre terre et portait sa flamme vers le haut pour faire brûler les poches de grisou.
- Puis plus tard, le rôle de pénitent fût retirer à cause du danger encouru, on utilise alors la lampe « Davy » qui est une lampe à huile, la flamme de la lampe permettait de vérifier le taux de grisou.
- Une autre mesure prise par les mineurs était celle de placer des cages de canaris aux fonds des galeries, les canaris étant plus sensibles aux gaz que l’homme mourraient ou s’évanouissaient en présence de grisou. Les mineurs s’empressaient alors de remonter la mine afin d’éviter une intoxication ou une explosion.
- Plus récemment il y a eu la mise au point de Grisoumètre, appareil permettant la mesure du taux de grisou par exemple la teneur en grisou d’un chantier ne doit pas dépasser 1 %, en effet à une teneur de 2 % le personnel devait évacuer.
Asbestose
Asbestose est l’une des maladies spécifique de l’exposition à l’amiante, qui se manifeste une ou plusieurs décennies après une exposition importante et prolongé dans le temps à l’amiante. Elle est dû à une accumulation de fibre d’amiante dans les alvéoles des poumons et provoque des difficultés à respirer.
Effondrements
Pour lutter contre les effondrements il y eu d’abord des poteaux en bois permettant de soutenir une poutre placer au plafond de la galerie, mais aussi des piliers en pierre qu’il ne miner pas. Le bois utilisait était du sapin car peu cher et « craquait » sous la pression ce qui avertissait les mineurs. Avec le temps il y a eu l’utilisation de poutrelle en métal (plume) et de grillage permettant de prévenir les chutes de pierres, cependant ce système était démonté et remonté au fur et à mesure de l’avancé du mineur.
L’une des dernières méthodes de soutènement est le soutènement marchant qui est constitué de pile hydrauliques et est le plus efficace.
L’une des premières consignes de sécurité en ce qui concerne les effondrements était de sonder le plafond avec une barre à écailler (barre à mine)
Par exemple afin d’éviter les effondrements, les mineurs prenaient la précaution de faire des galeries d’une hauteur très minimale ce qui réduisait les risques. Les premiers mineurs descendaient sans protection sur la tête puis ils ont essayé de se protéger avec ce qu’ils avaient comme des casquettes. Le meilleur ami du mineur était la barrette : un casque en cuir bouilli épais pour éviter les cognements aux « toits », cette barrette surmontant le « béguin », le bonnet du mineur. Cela marque les premières protections mais reste peu efficace contre les chutes de pierres.
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