Marché de L'Automobile

Analyse externe du marché de l’Automobile

Question 1

La Demande est 17% plus faible que lors de ses records entre 1997 et 2007. En 2014 dans l’Union européenne, les constructeurs automobiles ont vendu 12,5 millions de voitures, les ventes ont augmentés de 5,7% par rapport à l’année antérieure ; néanmoins le marché français stagne. En France les ventes ont augmenté, lors du premier semestre on atteint le million d’immatriculations en 2015 et se rapproche de deux millions d’immatriculations pour la fin de l’année soit 1,917 million de véhicules neufs. C’est une consommation en volumev121 327 plus importante qu’en 2014, le marché français reprend des couleurs. Le marché automobile français est semblable à celui d’un pays pauvre. Les petites voitures représentent la moitié des produits vendus en France. Les compactes pèsent un tiers du marché français, tandis que les familiales et les voitures haut de gamme respectivement 11% et 5%. Comme le montre le top 15 des ventes 2014 : en haut du podium en 2014 on trouve la Renault Clio 4 avec 105 182 exemplaires vendus en deuxième position il y a la Peugeot 208 : 83 965 ; la Renault Captur se positionne en bas du podium avec un total de 62 985 ventes de véhicules. C’est la mode des 4×4 crossover : le Peugeot 2008 à la 6ème place, la Dacia Duster à la 12ème, le Peugeot 3008 à la 13ème place et la Nissan Qashqai à la 15ème ils totalisent ensemble plus de 160 000 véhicules.  Les constructeurs français, Renault et PSA se sont spécialisé dans la conception et la vente de petits véhicules, leurs marges sont donc diminuées et cela contribue à l’appauvrissement des constructeurs tricolores. Avec une croissance très faible (avoisinant 1%), les ménages n’ont pas assez de pouvoirs d’achat pour acheter des « grosses voitures ». La relation des consommateurs avec les constructeurs PSA et Renault n’est pas suffisante pour que le prix soit plus élevé, de même que la perception de qualité. La relation est instable et elle conditionne le prix. Les marques allemandes de luxe : Porsche, Mercedes, Audi, BMW sont particulièrement douées pour tisser une relation affective avec le consommateur. Les ventes de ces biens de luxe sont légères en volume mais demeurent solides en valeur. Le marché est saturé, son taux de pénétration se rapproche des 100%. Le taux d’équipement des ménages atteint des sommets : 83% des ménages sont motorisés, 30% des ménages disposent de deux voitures. Le parc automobile français est estimé à 38 millions de véhicules. Il y a néanmoins des non-consommateurs relatifs. Le taux de renouvellement du produit est frêle, en 2014 les voitures ont un âge moyen de 8,5 ans contre 5,3 ans en 1990 selon le CCFA.

Question 2

Le macro-environnement français c’est-à-dire les menaces et opportunités qui sont définies par les critères économiques-démographique, sociaux-culturels, technologiques et politiques-juridiques. Le français associe sa voiture à différentes notions notamment à la liberté à l’autonomie, à un gain de temps, à un moyen de transport indispensable. Les notions de convoitises et de rangs restent en second plan dans l’Hexagone. La voiture est reléguée à sa fonction utilitaire. Le prix de la voiture est le premier critère de sélection lors de l’achat du véhicule, devant la consommation de carburant et la sécurité, tenue de route. D’où la part élevée des « petites » en France. L’état français aide les constructeurs nationaux avec des bonus-malus (avant favorisait l’essence, passage au diesel) et des mesures, cela désavantage la concurrence ; nous sommes loin de la concurrence pure et parfaite et cela pousse PSA et Renault à produire les « petites voitures » et de ce fait appauvrir le marché. La voiture est un indicateur de réussite sociale, les individus souhaitent se différencier grâce à leur véhicule. Les marques développent la personnalisation des modèles comme les DS. Même les designs des voitures à bas coûts sont branchés et tendances. Bourdieu affirme que la voiture serait « un facteur de distinction pour les catégories dont le capital économique est supérieur au niveau de capital culturel » alors que les individus ayant un capital culturel plus étendu que leur capital économique néglige l’automobile. Le moteur ne fait plus la différence ; des marques de luxe comme Lexus, Audi se lancent dans la conception de modèles hybrides ; la marque Tesla conçoit déjà des voitures électriques. Les consommateurs sont attirés par ces marques de luxe qui se donnent une image pionnière. On retrouve des modèles hybrides et électrique chez Toyota : la Prius et chez Renault : Zoé les consommateurs se soucient de plus en plus de l’environnement. Le 4×4 est utilisé par beaucoup de femme, qui recherchent un besoin de sécurité. C’est aussi l’utilitaire de l’aventurier qui a réussi sa vie.

Question 3 

1)[pic 1]

Les acheteurs mettent 2,7 mois avant de se décider et passent trois quarts de leur temps de recherches sur internet. 9 acheteurs sur 10 démarrent commencent leur recherche sur internet. Les publicités de la télévision ont aussi leurs places sur la toile et ont pour. Les constructeurs doivent entrer en contact sur internet avec l’acheteur potentiel en ayant pour but l’invitation en concession car l’achat d’un bien aussi onéreux se fait dans le monde réel, c’est un achat réfléchi. Avant l’achat le concessionnaire doit déterminer le profil type du client, son budget, l’occasion d’achat et le lieu d’achat.

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