Le métro à Quito
Dissertation : Le métro à Quito. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar avem • 28 Octobre 2016 • Dissertation • 2 675 Mots (11 Pages) • 758 Vues
Le métro à Quito
BOURGOIN Téo 1°ES
La circulation dans la ville de Quito, devenant trop importante depuis quelques années, a obligé l’ancien maire de Quito, Augusto Barrera, à trouver des solutions pour diminuer cette circulation. Et c’est donc la construction d’un métro, qui a été choisie. Cet aménagement, a pour but de répondre à des moyens écologiques, à des moyens énergétiques, et de faciliter la circulation (transport) : c’est un aménagement attractif. Ce métro, est le plus gros projet qui a eu lieu en Equateur, et se veut être le meilleur possible. On peut donc se demander si ce métro sera satisfaisant pour toute la population Quitenienne, au vu des moyens financiers déployés et de l’implication de beaucoup d’acteurs.
Après avoir présenté et illustré le métro, nous verrons quels sont les objectifs de ce métro, enfin nous verrons qui sont les acteurs et quels sont les enjeux de ce métro.
I-Présentation et illustration du métro
1) Localisation
[pic 1]
2) Sa présentation
[pic 2]
[pic 3]
Le métro de Quito, a commencé à être construit en Janvier 2013, et est actuellement en cours de construction. Initialement, il aura une seule ligne, avec 15 stations, qui fera le tour de la ville sur 23 Km, de Quitumbe (sud de la ville) à El-Labrador, en direction du sud de l'actuelle Bicentennial Park (nord de la ville). Mais il est peut être envisageable de voir trois lignes se faire, une pour le nord de la ville qui ira d’El-Labrador jusqu’à Ofelia, une autre pour le nord-Ouest qui ira d’El-Labrador jusqu’à Carcelén, et une dernière pour le Sud-Ouest, qui ira de El Recreo jusqu’à Quitumbe. L’architecte de ce projet est Issac Broid Zajman, qui est un architecte et designer mexicain. La constrcution du métro de Quito a coûté 1. 499. 500. 000$. Le montant de cet aménagement étant très important, il a fallu que celui-ci soit financé par la municipalité de Quito et par le gouvernement de l'Équateur, qui ont payé tous deux la moitié. Le but de ce métro est de baisser la circulation des voitures dans Quito, ainsi il fera gagner du temps aux habitants Quiteniens, et améliorera leur qualité de vie.
3) Les travaux et l’inauguration
La construction de la ligne 1 du métro de Quito s’est divisée en deux étapes. La première étape consiste à construire les stations de transfert El-Labrador et La Magdalena, et la seconde plus complexe à construire, aura pour rôle de construire le tunnel, les 13 autres stations, les trains ainsi que d'autres infrastructures nécessaires pour le fonctionnement métro. La première étape a débuté en Janvier 2013, la deuxième à la mi-2013.
Première phase :
Composée des stations de transfert La Magdalena et El-Labrador, la construction a commencé le 16 Janvier 2013, à Magdalena au sud de la ville, après que le gouvernement ait fait un don de terres appartenant au ministère de la Défense pour l'emplacement de la station. El-Labrador par ailleurs a retardé le début de sa construction jusqu'à Mars 2013, un mois après la clôture de l'aéroport international Mariscal Sucre qui se situait sur la même propriété que là où la station devait être. Le 26 Décembre 2013, l’Etat estimait l’avancement de la première phase à 51%.
Deuxième phase :
La deuxième phase a été divisée en deux parties, l'une qui comprenait la construction du tunnel du métro, des stations restantes avec des installations complètes et d'autres travaux complémentaires et la seconde qui comprenait l'acquisition de matériel roulant.
Le processus d'appel d'offres pour la première partie a été long. Cela a débuté en Novembre 2013 avec l'annonce qui pré -qualification les entreprises qui s’intéressaient à la construction du métro, et a duré 5 mois, jusqu'à Avril 2013. Finalement les personnes chargées de trouver des entreprises ont déclaré qu'il n'y avait que quatre d’entre-elles qui avaient toutes les conditions nécessaires pour participer à l'appel d'offres. Puis il a été admis que l’attribution des travaux devait être donnée au cours du premier semestre de 2014.
L'appel d'offres pour la deuxième partie, a permis de trouver des entreprises intéressées plus rapidement, mais cela n’a pas suffi à rattraper tout le retard acquis lors de la première partie.
Les travaux prennent du temps, car il faut remplir différentes conditions pour à peine pouvoir débuter la construction. Tout d’abord, il faut l’argent, pour cela il faut trouver des entreprises intéressées par ce projet, pour le financer, et offrir des ouvriers (qu’il faudra payer). Il faut trouver des terrains appropriés à ce genre de construction, il faut une zone sécurisée en cas de tremblement de terre, et qui ne s’effondre pas, car le chantier se faut au moins à 8 mètres de profondeur. Il faut obtenir le permis de construire une fois le bon lieu trouvé, ce qui peut prendre du temps, et il faut surtout mobiliser un grand nombre d’ouvriers pour un chantier pareil, et parfois, on manque d’ouvriers. Désormais, Quito a toutes ces conditions remplies, donc d’après la presse locale, les travaux devraient aller plus vite qu’auparavant et se finir à temps.
La fin des travaux pour la construction de la première ligne du métro de Quito est prévue pour 2016. Cette même année, cet aménagement sera inauguré, par le maire de la ville de Quito, Mauricio Rodas, les différents acteurs qui ont participé au financement de ce projet, donc les entreprises, la BID, la banque internationale, le gouvernement Equatorien, la municipalité de Quito et également l’architecte de ce projet.
II-Les objectifs de l’aménagement
1) En quoi cet aménagement répond aux besoins des habitants et à quels habitants ?
Le métro de Quito, vise à améliorer la qualité de vie de ses habitants, en réduisant les émissions de gaz à effets de serre émises à cause de la forte circulation. Donc premièrement il veut procurer le bien-être des personnes en améliorant leur état de santé. Il permettra également leur faire gagner du temps, en choisissant de prendre le métro, ils éviteront les bouchons, les feux rouges, les accidents, etc…. Il veut que les habitants fassent de cet espace un territoire, créant ainsi un processus d’appropriation. Lors de leurs mobilités géographiques (aller travailler, se divertir, faire ses courses, etc..), les Quiteniens préfèreraient prendre le métro plutôt que la voiture. Le métro a un but social aussi, qui procurerait le bien-être des personnes allant dans ce métro, en respectant leurs principes, leurs valeurs, leurs croyances et leurs coutumes. Le métro permettrait également de générer de nouveaux emplois, comme conducteur de métro, guichetier (vend des tickets, donne des renseignements), ou encore garde, qui maintiendrait l’ordre, et le respect des règles. Tous ces besoins auxquels le métro va répondre, sont disponibles, accessibles, pour toute la population de Quito, nul ne sera rejeté, c’est le principe du respect.
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