Le développement durable (au Maroc)
Dissertation : Le développement durable (au Maroc). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Oumayma Fares • 4 Décembre 2019 • Dissertation • 566 Mots (3 Pages) • 904 Vues
Le développement durable (Au Maroc)
Les dernières décennies furent témoins du drainage excessif des ressources naturelles par l’Homme qui les épuise principalement pour l’exercice de ses diverses activités industrielles qui assèchent les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole…) et les matières premières (bois, métaux, eau douce...), ce qui est entrain de conduire à de graves conséquences et déséquilibres naturels, qui selon les experts menace la perpétuité de la race humaine elle-même sur cette Terre, d’où la création du concept du développement durable en tant que solution pour la situation instable et indifférente à l’égard de la qualité de vie que nous laissons pour les générations à venir. A ce propos, Qu’est ce que le développement durable ? Quels atouts présente-t-il ? Contre quelles limites ? Et comment s’est fait son intégration au fonctionnement des organismes ?
Le développement durable est défini selon l’ONU comme étant un développement qui s’efforce de répondre aux besoins présents sans compromettre les capacités des générations futures à satisfaire les leurs. Ceci, en se fixant 3 importants piliers ; écologique, économique et social, qui ensembles présentent 3 défis, celui de la préservation de l’environnement, suivi de la réduction des inégalités, et enfin le partage équitable des ressources. Il est donc évident que le développement durable ait des avantages qui ne se limitent pas à la préservation des ressources environnementales, mais surpasse ce simple objectif pour trouver une réconciliation permettant l’augmentation simultanée de la productivité et des chiffres d’affaires tout en améliorant les conditions de travail.
Au Maroc, l’introduction du concept de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) marqua le passage à la concrétisation des pratiques mises en place pour l’application des principes du développement durable. La société doit donc respecter la législation en vigueur mais aussi dialoguer avec les « parties prenantes » pour intégrer dans sa politique des préoccupations sociales, environnementales, d’éthique, de droits de l’Homme, etc. Pour commencer, une entreprise choisit en général un ou plusieurs domaines dans lequel elle souhaite améliorer son impact : achats responsables, gouvernance plus transparente, parité etc. L’idée est de passer d’une stricte préoccupation des relations entre entreprise et clients à une prise en considération de l’ensemble des relations que possède l’entreprise.
Le problème est que le modèle de société économique, tel qu’il est aujourd’hui, oblige les acteurs à mettre des limites, tout simplement parce qu’il leur est impossible d’être parfaits à 100 % sur les trois plans ce qui rend l’engagement complet et sérieux de leur part difficile surtout que la réalisation des finalités durables est coûteuse. Du moins, c’est ce qu’ils pensent en avançant comme argument que leur logique est toujours celle de la rentabilité, et c’est assez légitime dans ce contexte. Or, le modèle actuel n’est pas compatible avec un total respect à la fois de l’environnement (écologie), des gens (social) et de l’équité (économie). Ajoutons aussi le phénomène de chômage sélectif qui vient avec.
Cela dit, tout ceci est bien ambigu. D’autant que beaucoup d’acteurs ont très tôt souligné l’aspect contradictoire, jusqu’à le qualifier d’oxymore, du concept de “développement durable”, étant donné qu’un développement (comme toute vie) ne peut être durable. Par conséquent, l’existence des limites est incontournable.
Le développement durable est un défis que nous devons tous relever en agissant chacun sur sa sphère d’influence afin d’assurer la noble finalité derrière ce concept pour que les générations à venir aient leur part de ce que notre Terre et notre race ont à leur offrir.
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