La place de la gestion agile au HEC

Introduction

Ce rapport porte essentiellement sur l’intérêt qu’HEC devrait porter à ajouter ou intégrer la méthode Agile dans son programme de certification de Gestionnaire de projet et tout particulièrement au cours de Gestion de projet. La méthode de développement Agile s’avère de plus en plus populaire dans l’industrie, amenant les compagnies de développement en logiciel ou même des compagnies qui développent à l’interne des logiciels sur mesure pour leur organisation de montrer de grands intérêts dans cette méthodologie de développement de logiciel. Compagnies recherchant à créer des logiciels informatiques, certes, mais également de plus en plus de compagnies utilisent la méthode agile pour mener à bien des projets dans des domaines variés. Nous tenterons, à l’appui de nos sources et de nos recherches, d’évaluer si le programme est assez complet pour outiller les finissants à être concurrents sur le marché du travail.

L’intérêt des organisations ne fait qu’augmenter pour cette méthodologie et l’industrie enregistre, de façon globale, de bons résultats. Tout porte à croire que cette méthode est là pour rester, mais tout comme la méthode traditionnelle, elle ne garantit pas nécessairement un succès assuré à un projet. Aujourd’hui, nous notons deux processus de développement qui s’avèrent très populaires : l’approche Waterfall, dites en cascade, et l’approche Agile. Dans ce rapport nous ferons un survol de ces deux approches et nous verrons la différence dans la conception et le déploiement de chacune d’entre elles. Nous pourrons aussi démontrer pourquoi ces approches semblent plus efficaces dans certains milieux plutôt que d’autres.

La méthode Agile n’est pas un concept aussi nouveau que l’on puisse le croire ; c’est seulement au début des années 2000 que sa popularité a pris son envol. Il semble nécessaire de mentionner que la méthode agile est une méthodologie qui comporte plusieurs pratiques dont l’Extreme Programming, Scrum, Agile Unified Process, Lean Software Development et bien d’autres. À travers les années, plusieurs hybrides se sont formés et nous enregistrons maintenant plusieurs méthodologies se retrouvant dans la catégorie agile. D’entre toutes ces méthodes agiles, la plus étendue et la plus utilisée est le SCRUM. Ce qui démarque le plus SCRUM des méthodes traditionnelles de gestion de projet est qu’elle permet à une équipe bien définie de faire un suivi des progrès d’un projet donné lors de rencontres hebdomadaires et mensuelles.

Revenons à notre question initiale : serait-il bénéfique pour les étudiants qu’HEC intègre cette méthode de gestion de projet dans son programme de certification? En étudiant les diverses sources que nous décortiquerons ici, la réponse nous semble claire. Cette conclusion dont nous discuterons dans ce rapport fait suite à nos études et recherches sur cette méthode agile à travers littérature, webinaire et entrevue. Cette recherche est basée partiellement sur l’explication des principes Agile et a pour but d’éduquer les étudiants sur cette méthode de travail de Gestion de projet afin de voir si cette nouvelle manière de faire est légitime et nécessaire à l’apprentissage universitaire.

Analyse des articles

Livre « Brilliant Agile Projet Management »

2.1.1. Résumé

Dans leur livre ‘’Brilliant Agile Project Management'', les deux auteurs présentent deux courants populaires de la méthode agile : le Kanban et le Scrum. Étant deux gestionnaires de projet depuis plusieurs années (dont l'un depuis les débuts), ils tentent de fournir les caractéristiques, avantages et désavantages de ces formules à tout entrepreneur et gestionnaires de projet voulant se lancer dans la gestion de type agile.

D'abord, le texte énonce les nombreux articles et les nombreuses opinions face à cette méthode de plus en plus populaire dans le but d'en faire un constat : la méthode agile n'est pas pour tous. Néanmoins, pour ceux recherchant flexibilité, rapidité, simplicité et aisance dans le changement tout en faisant tout pour développer un produit (ou même des produits), la méthode agile est à adopter, puisqu'elle répond mieux à une époque moderne et un environnement toujours changeant tel que le nôtre. Ils mettent toutefois en garde que plusieurs éléments de la gestion de projet traditionnelle sont bons et doivent demeurer, notamment la rigueur, la collaboration et le respect sous tous ses aspects. En bref, le texte présente la méthode agile comme différente, mais performante et moderne.

2.1.2. Analyse

Ensuite, les auteurs expliquent le fonctionnement des deux méthodes agiles et établissent l'ordre des étapes dans lequel elles devraient être mises en place. En donnant de multiples exemples et en supportant leurs arguments, nous pouvons conclure qu'ils sont tous deux pro méthode agiles, et que leurs contre-argumentation est surtout basée sur des mises-en-garde et sur les épreuves du changement vers l'agile lorsqu'ils mentionnent que « l'avantage du SCRUM est qu'il n'est pas dur à vendre, l'inconvénient est que les attentes sont très élevées » (Cole & Scotcher, ch.1, traduction libre). Malgré le biais, le livre énonce un aspect incontestable de l'époque d'aujourd'hui qui est la vitesse fulgurante à laquelle les choses évoluent. Afin de demeurer compétitif et pertinent, le marché change de direction rapidement et conséquemment, le besoin du client aussi. Ce qui est vrai de la méthode agile est qu'elle est réellement agile : « l'agile cherche à délivrer le nécessaire dans le plus court laps de temps afin de faire tester les résultats rapidement » (Cole & Scotcher, ch.1, traduction libre).

De plus, un aspect important est discuté dans le texte : l'agile n'est pas pour tous et n'est pas pour tous les domaines. L'agile se prête mieux à des domaines spécifiques avec des délais pointilleux, et contient généralement beaucoup d'incertitude. Il sera donc possible d'appliquer l'agile dans des secteurs moins rigides. Aussi, un gestionnaire de projet agile se doit de garder une ouverture d’esprit face

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