Etude de cas (2012): l'entreprise Kendec
Étude de cas : Etude de cas (2012): l'entreprise Kendec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Juin 2012 • Étude de cas • 1 837 Mots (8 Pages) • 1 508 Vues
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B ernard CLÉMENT, PhD Étu de de cas Kendec Janvier 2002
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Référence: Joseph KÉLADA, Comprendre et réaliser la qualité totale, 2ième édition., Quafec, Montréal, 1995, pp. 380-386
Jacques Guérin a été récemment embauché comme coordonnateur de la qualité totale à la
compagnie Kendec, un fabricant d' accessoires modernes pour salles de bain et d'accessoires
décoratifs pour cuisine. Lors de son entrevue d'entrée, Michel Desjardins, le vice-président
exécutif lui dit : «Je n'ai aucune idée de ce qu'on appelle la Qualité Totale, mais j'ai reçu des
ordres clairs de notre siège social que nous devions la mettre en place le plus tôt possible. Donc, ce
sera à vous à le faire, je vous donnerai tout le soutien nécessaire, mais vous devrez vous assurer
que c'est fait, c'est votre mission ». Simon St- Amour est responsable du département de
contrôle de la qualité. On m'a dit que le contrôle de la qualité est différent de la qualité totale et
il m'a été fortement recommandé de ne pas lui donner la responsabilité du projet qualité totale.
Vous aurez à discuter avec lui et voir comment vous pourrez travailler ensemble». Il ajoutait. -«Simon est et a toujours été ici, le seul "responsable" de la qualité».
Guérin décida de rencontrer les membres de l'équipe de direction, afin de préparer un plan
d'action. Il voulait con naître la perception qu'avaient les différents départements de la qualité. Il
discutait avec Ernestine Bergeron, la directrice du marketing et des ventes, lorsqu'elle
mentionna un nouveau produit, le TURBO, un bain tourbillon, sur lequel elle travaillait. Elle avait
fait une étude de marché et les premiers résultats étaient très prometteurs. Jacques demanda à
Ernestine : «Comment définissez- vous, dans vos propres mots, le terme qualité ? » Ernestine
suggéra que «... pour moi, un produit de qualité est un pr oduit qui se vend bien». Plus tard dans la
journée, Jacques demanda la même question à Sam Tucker, le directeur du département de
recherche et développement. «C'est le respect des règles de l'art, voilà ce qu'est la qualité»
répondit-il.
Le lendemain mati n Jacques discutait avec Vincent Prince, le directeur des achats. Il désirait
connaître son opinion sur le sujet de la qualité. Pour Vincent, la qualité était en quelque sorte un
seuil minimum. «Lorsque je reçois une demande d'achat pour un produit, une ma tière ou une pièce,
à prix égal et aux même conditions de livraison, j'achète ce qu'il y a de mieux». Il continua en
expliquant que «... le mois dernier, un photocopieur de 20 copies par minute m'était demandé ; j'ai
obtenu un photocopieur de 25 copies par minute pour le même prix et tout le monde était
satisfait. Éric, un opérateur que Jacques rencontra à la cafétéria lui donna sa définition de la
qualité : «Si le patron ne chiale pas, je sais que mon travail est correct» . Pour le service finance,
un produit de qualité est «un produit ayant une bonne marge de profit». John Kusky, le directeur
de la production , exprima l'opinion qu'un «produit de qualité en est un qui respecte les
spécifications reçues du département de la recherche» . Dans la salle d'exposition de la compagnie,
Jacques demanda la même question à un groupe de personnes. La réponse qu'il reçut fut. «...un
produit de qualité est un produit qui satisfait le client».
Lorsque le directeur du contrôle de la qualité, St -Amour, fut présenté à Guérin, il se plaignait que
personne ne l'écoutait. St -Amour lui dit. «Je ne sais pas ce que vous avez l'intention de faire, mais
j'ai toujours dit que s'ils voulaient de la qualité par ici, ils devront payer pour, car la qualité ça
coûte cher». Il demandait a ussi d'augmenter le nombre d'inspecteurs sur la ligne de production «...
s'ils veulent zéro-défaut», ajouta - t-il, «ils devraient me donner assez de personnel pour le faire,
je ne peux pas tout faire à moi tout seul ! » Il lui fit part aussi de ses préoccup ations : « ... tout le
monde va faire pression pour qu'un nombre suffisant d'unités de TURBO soit prêt pour la fin de
I'hiver, lorsque la construction et les rénovations reprennent. Cependant, dit -il, comme
d'habitude, le service finance insistera pour que le budget soit réduit au strict minimum».
A la réunion sur le projet Turbo à laquelle Jacques assista, Vincent, le directeur des achats,
mentionna que «... aux achats, nous aimerions être consultés sur les spécifications du nouveau
produit avant qu'elles soient définitivement établies, afin de nous permettre de trouver le bon
fournisseur pour nous assurer d'obtenir à temps, tout le nécessaire pour la production.
ÉTUDE DE CAS : LA QUALITÉ CHEZ KENDEC
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