Analyse d'YvesRocher

De 1990 à 2006, le marché des cosmétiques au niveau mondial a connu une croissance moyenne qui est égale au double du PNB mondial. Cette croissance continue à augmenter même dans les pays développés avec la découverte croissante de nouveaux besoins, une amélioration continue de la qualité, une extension des produits de soin aux hommes et un allongement de l’espérance de vie.

De 2006 à aujourd’hui, l’économie mondiale traverse une crise planétaire. Comme tous les secteurs du luxe, le marché de la cosmétique connait un recul. Moins 5,7% en volume en octobre 2008 selon NPD pour la catégorie soins.

En 2009, il génère 6.6 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

La France est le leader de la cosmétique et de la parfumerie en 2010. En effet, elle est la 4ème plus grande consommatrice de cosmétique et ce secteur représente le 4ème secteur économique français. Cette spécialisation lui a permis de générer 18% de part de marché mais également de créer des emplois et d’être le premier exportateur de produits.

Tout au long de ce cas, nous allons nous intéresser à une grande marque française nommée Yves Rocher.

En effet, Yves ROCHER est une marque de cosmétique française créée en 1991 par le créateur du même nom. Non pas premier sur le marché, l’entreprise est néanmoins spécialisé dans la fabrication que l’on peut considérer d’artisanale du fait d’une production et d’une récolte ciblée qui lui permette d’avoir une certaine notoriété internationale.

De plus, fort de cette spécialité on retrouve le groupe Yves rocher aux quatre coins du monde avec plus de 4000 points de vente.

Néanmoins, en 2006, la marque semble dépassée il est donc légitime de se demande les raisons de cet étouffement et comment y remédier ?

Notre étude sera appuyée dans un premier lieu par un diagnostic de la marque

et enfin, nous proposerons des suggestions d’amélioration basées sur les constats antérieurs.

I) Analyse et diagnostic

a) Analyse externe :

Opportunités

Menaces

 France le leader de la cosmétiques/parfumeries (2010)

 La cosmétique parfumerie : 4éme secteur économique française

 France premier exportateur de cosmétiques/parfumeries

 La France détient 18% de PDM

 Le marché représente 0,27% de l’emploi total en France

 La France a la 4éme plus forte consommation de produits de, hygiène, parfumerie, beauté

 65% des européens (hommes) considèrent leur apparence comme importante

 48% des européens (hommes) désir être perçu comme attirant et soigné

 Depuis 2009 le marché des cosmétiques hommes a connu une croissance de 7,9%

 Marché du bio est en pleine croissance 40% chaque an

 Ca du marché Bio en France estimé à 250 millions d’euros

 Homme : 10% du marché

 Marché mondial fort concurrentiel

 L’Oréal leader en 2010 : 19.5 milliards €

 La crise a fait chuter la balance commerciale du secteur (7,85 milliards d’euros en 2008 à 6,91 en 2009)

 Augmentation des prix de 3,9%, qui fait baisser en 2008 la consommation

b) Analyse interne :

Forces

Faiblesses

 30 millions de clientes dans le monde

 1.3 milliards de CA (2011)

 N° français du maquillage, des soins du visage et du corps

 550 centres de beautés dans le monde

 4 000 points de vente

 Culture biologique pour les produits

 Politique de produits innovés vert plus de « vert » : + packaging revus

 Politique de pénétration (170 nouveaux produits à 1.50€)

 Distribution à hauteur de 300 millions qui nécessite peu d’intermédiaire donc coût allégés

 Ouverture à l’international : Russie, Chine…

 Investissements dans le merchandising des magasins (200 millions €) : +14% de vente en plus dans les magasins rénovés

 Nouveau logo

 Efforts en communication : 10.3 millions d’euros en publicité

 Talonné par l’Occitane aux États-Unis

 Une baisse de la notoriété spontanée

 Un

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