APP COMMUNICATION ANXIETE
Rapport de stage : APP COMMUNICATION ANXIETE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ali12021998 • 14 Juin 2019 • Rapport de stage • 1 645 Mots (7 Pages) • 557 Vues
ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE :
Quand la communication n’est pas suffisante pour rassurer une patiente anxieuse
LIEU DE STAGE :
Je suis actuellement en stage de semestre 5 de 10 semaines en service de Neurologie au centre hospitalier de Béthune/Beuvry, je suis en poste dans l’Unité de Soins Intensif Neuro-Vasculaire.
PRESENTATION DE LA PATIENTE :
Madame G est âgée de 60 ans et est entrée dans le service le jeudi 20 décembre 2018 au cours de l’après-midi pour apparition de fourmillement au niveau du membre supérieur droit.
ANTECEDENTS ET TRAITEMENTS:
Madame a des antécédents de syndrome dépressif et d’état anxieux non traité.
Madame présente une hypertension artérielle traitée par LERCAN 10mg matin et soir au domicile.
Madame est diabétique de type II, sous antidiabétique oral METFORMINE 1000mg matin et soir.
CONTEXTE :
Nous sommes le 21 décembre 2018, je suis de l’après-midi de 14h à 21h15 dans l’unité de soins intensif neuro-vasculaire, avec l’infirmier étant mon professionnel de proximité.
Lors de notre tour de thérapeutique avec l’infirmier en poste, je constate que Madame en chambre 407F est très anxieuse, et pleures dans son lit enfermée dans le noir complet.
Cela m’inquiète je décide donc de frapper à la porte et de m’avancer donc vers elle pour entamer une conversation la rassurante au possible, je m’assois sur la chaise de sa chambre pour me mettre à sa hauteur et ne pas provoquer de supériorité soignante.
Je lui demande ce qu’il se passe elle me dit qu’elle ne comprend plus où elle se trouve, ni pourquoi elle est là. Je comprends donc que Madame est désorientée.
Je décide donc de commencer par lui demander si elle sait où elle se trouve, elle me dit que non elle se sent complètement perdue et elle prend ma main. Je lui dis donc que nous sommes au Centre Hospitalier de Béthune et la raison pour laquelle elle est entrée ici, je lui parle doucement pour ne pas la braquer et lui donne la date du jour.
Elle s’arrête donc de pleurer une minute pour me demander ce que je viens faire dans sa chambre. Je lui réponds donc que j’ai vu qu’elle ne se sentait pas bien et aussi parce que je vais lui donner ses traitements du soir car il est 18h, je fais des référence au temps pour qu’elle puisse se réorienté dans le temps et l’espace.
Madame prend habituellement son traitement antihypertenseur matin et soir mais le neurologue du service en a prescrit que pour le matin actuellement.
J’ai le pressentiment à ce moment-là, que cela va perturber la patiente de par la modification de prescription, de par le changement de ses habitudes de vie et majoré par le fait qu’elle soit déjà inquiète.
Elle a donc comme traitement ce soir son METFORMINE 1000mg mais pas le LERCAN 10mg.
Je prends donc le METFORMINE 1000mg pour aller en chambre en vérifiant la prescription médicale sur le logiciel informatique du service.
Je le donne donc à Madame G en lui disant que c’est le traitement pour son diabète, elle me dit qu’elle le sait, elle connait extrêmement bien son traitement. Elle le prend et me regarde attendant le second traitement, je lui dis donc que je n’ai pas de prescription pour le LERCAN du soir. Elle me dit que cela n’est pas possible pour elle de ne pas le prendre, elle le prend toujours et depuis plusieurs années à sin domicile et qu’il faut absolument que l’on le lui donne. Je lui dis que je vais voir ce que je peux faire.
OBJECTIFS :
Personnels : Réussir à apaiser Madame et lui faire comprendre la raison pour laquelle elle n’a pas de traitement antihypertenseur ce soir,
De la patiente : Prendre son traitement antihypertenseur,
DEROULEMENT :
Or, sans prescription il m’est impossible de lui donner, je réfléchis alors je pense premièrement à appeler le neurologue, mais celui-ci n’est plus présent dans l’hôpital. Donc la prescription ne peut être effectuée avant demain. Je demande à l’infirmier en poste si cela est normal ou si le neurologue a peut-être fait une erreur de prescription. Il me dit alors que ce n’est pas forcément une erreur mais le neurologue pense peut-être que l’antihypertenseur du soir n’est peut-être pas nécessaire.
J’acquiesce mais cela ne me rassure pas quant à l’annonce à la patiente.
Je me demande alors comment éviter de majorer l’inquiétude de Madame, je me rabats donc sur le fait de lui expliquer calmement ce que l’infirmier m’a dit et de lui dire que le neurologue n’est plus présent.
Je frappe de nouveau à la porte de Madame en chambre 407F, elle me dit d’entrée et me demande toute
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