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L'intelligence artificielle menace-t-elle l'Humanité?

Dissertation : L'intelligence artificielle menace-t-elle l'Humanité?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 678 Mots (7 Pages)  •  2 268 Vues

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Dissertation

Dans notre monde où les progrès et les avancées technologiques portant des perspectives qui se font de plus en plus passionnantes, l’intelligence artificielle est au cœur des controverses et débats qui animent la communauté scientifique et informatique. Depuis la « Bombe » d’Alan Turing aux robots japonais derniers cris se confondant de plus en plus au genre humain, cette même question demeure : « L’intelligence artificielle menace-t-elle l’Humanité ? ». Doit-on songer à la réalisation de nos pires craintes auxquelles nous succombons d’ordinaire uniquement devant un film de science-fiction ? Pourrait-on assister demain au scénario du film « Terminator » de James Cameron dans notre propre réalité ? Ou bien cela relève-t-il de la Paranoïa et de fabulation et dans ce cas, quels seraient les risques réellement envisageables pour notre espèce ? Quels dangers courons-nous face à nos propres inventions ?

Pour commencer, il convient de se baser une même définition du terme « intelligence artificielle ». Selon le Larousse : « …ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence humaine. ». On appellera et classera donc dans ce registre toute machine ou programme de création humaine qui est capable d’effectuer une tâche plus ou moins complexe sans l’intervention directe d’un être humain. Cela veut dire calculer, démontrer des théorèmes, résoudre des problèmes, jouer, traduire, parler, reconnaître une voix, et bien d’autres. Suivant ce critère on peut d’ores et déjà attribuer plusieurs éléments de nos vies à cette appellation. Notamment, les pilotes automatiques de transport (avions, bateaux, voitures etc…) qui sont les exemples les plus communs de l’intelligence artificielle.

Ensuite, il est important de se demander et de se questionner sur la place qu’occupent les machines intelligentes dans nos vies afin de mesurer par la suite les risques éventuels d’une « perte de contrôle ». L'intelligence artificielle est partout dans nos vies : dans la reconnaissance de la parole, des visages ou des empreintes digitales, dans le traitement de texte, les moteurs de recherche, la traduction automatique, les logiciels de recommandation, etc… Tout ce qui est connecté comporte de l'IA. Mais elle est aussi présente dans les téléphones portables, dans les voitures autonomes, dans les pilotages automatiques des cargos et avions, dans les drones et les missiles... Toutes ces applications nous montrent bien la dépendance qui s’est établie entre notre espèce et ses créations. Cela fait d’autant plus froid dans le dos quand on pense à l’éventualité suivante : si ces systèmes acquéraient du jour au lendemain la possibilité de prendre leur indépendance vis-à-vis de l’Homme, de nombreuses vies humaines pourraient alors être mises en danger. Des zones entières du globe seraient coupées du monde, et à l’heure d’une économie de mondialisation ce serait une catastrophe sans précédent.

Mais pourquoi donc craindre ces inventions qui ont pourtant permis à l’Humanité d’améliorer grandement son niveau de vie et de repousser sans cesse les frontières de ses connaissances ? Sans intelligence artificielle et par conséquent sans les ordinateurs, nous ne serions jamais aller sur la Lune, jamais nous n’aurions su séquencer l’ADN ni même trouver certains remèdes. La peur d’une perte de contrôle vient directement de l’essence même de l’intelligence artificielle, cette essence c’est ce que l’on appelle : l’apprentissage automatique. Cette notion représente la faculté d’analyse de données tirées d’une expérience et leur mise en pratique. Autrement dit, les machines dotées d’un apprentissage automatique seraient capables d’apprendre par elles-mêmes via leur « vécu » et non plus via un transfert de données exécuté par des humains. Ce qui serait un premier pas vers une perte de contrôle de l’Homme sur la machine et dans l’imaginaire collectif, vers la révolte. Cette appréhension n’est pas neuve dans le monde de l’informatique. Par exemple : Alan Turing, grand cryptologue à qui on doit la « Bombe », machine avec laquelle il réussit à casser les codes de « Enigma », l’appareil à crypter les messages allemands. La machine de Turing conféra aux alliés une longueur d’avance capitale sur l’Allemagne (ordres connus à l’avance), la guerre fut raccourcie de 2 années grâce à Alan Turing selon les spécialistes. Cette machine est généralement envisagée comme le premier ordinateur moderne considéré comme tel, ce qui vaut à son inventeur le titre honorifique de « Père de l’informatique ». Turing était déjà bien conscient des dangers que pouvait occasionner une machine savante comme la sienne, c’est pourquoi il met au point en 1950, le fameux « test de Turing ». Pour réussir ce test, une machine doit parvenir à échanger avec un être humain sans que ce dernier ne réalise qu’il est en train de discuter avec un programme et non avec un de ses pairs. De nos jours, avec l’évolution

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