Le progrès génétique de la Holstein
Dissertation : Le progrès génétique de la Holstein. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marion Pinsonnault • 1 Avril 2018 • Dissertation • 1 239 Mots (5 Pages) • 712 Vues
Le progrès génétique de la Holstein
La génétique de la Holstein canadienne a fait d’impressionnants progrès depuis les 30 dernières années. Originaire de la ollande, choisie pour ses fortes capacités laitières, la race importée au Canada au début des années 1880[1] époque produisait annuellement environ 7 500 litres de lait. Ce n’est qu’au début des années 1950 que les éleveurs canadiens vont « intensifier la sélection [génétique] sur la production laitière et les qualités de mamelles »[2]créant ainsi une différence entre la Holstein méricaine et . Aujourd’hui, la race représente plus de 90% du cheptel laitier canadien, avec une moyenne de lait annuelle de plus de 10 500 litres de lait. estime que le progrès génétique est à l’origine de 61 à 67% des gains totaux en lait et composantes des vingt dernières annéeset entre 80 et 87% des gains des dix dernières années. Une nouvelle technologie est maintenant à la disposition des éleveurs qui à l’industrie de se perfectionner à une vitesse record la génomique ien que ces améliorations apportent des avantages économiques importants, ce-ci entrainent aussi de nouvelles problématiques telle que la baisse de fertilité des animaux et l’augmentation du taux de consanguinité de la race. Ces problématiques l’élevage laitier moderne.
Un tel progrès ne pas fait tout seul. C’est de nombreuses années de sélection génétique, basée sur le phénotype des animaux qu’une amélioration satisfaisante a vu le jour. maintenant aux mains des producteurs laitiers depuis 2009 l’étude des molécules d’ADN portées par chaque individu es bovins sont porteurs d’une série de 60 chromosomes. chromosomes sont formés d’un support protéique et d’une double chaine considérablement contenantl qui répartis en quatre catégories soit G, C, A et T. l’ordre de sur l’ADN les gênesdes êtres vivants. Bien que toutes les cellules contiennent l’information nécessaire au développement des différents organes du corps, c’est grâce à l’environnement de la cellule que seuls les gênes jugés nécessaires s’activent., de poils, de sperme ou d’un ovule. La grande majorité des taureaux disponibles sur le marché on maintenant des « valeurs génomiques d'élevage estimées (VGEE) » guidant ainsi les producteurs dans la sélection des mâles reproducteurs de leur troupeau. ne importante augmentation de l’utilisation de jeunes taureaux équivalent à 70% de toutes les inséminations la race a été constaté en 2017 suite à l’utilisation de la génomique. (Voir figure 1)[3] Finalement, cette technologie permet aussi aux producteurs, en cas d’incertitudes, de « [...] préciser la valeur génétique d’un individu (mâle ou femelle) dès sa naissance » éliminant ainsi les erreurs quand à la descendance des animaux d’un troupeau. [pic 1][pic 2]
Bien que ces progrès génétiques permettent d’atteindre d’importants bénéfices économiques, de nouveaux problèmes d’élevage surgissent dont la perte de fertilité des de la race. Tout comme l’humain, la production laitière de l’animal dépend entièrement des hormones la . Selon une étude de Valacta parrue en 2008, une perte de 5.70$ par vache par jour dès le jour suivant le vêlage et ce, jusqu'à la confirmation de la nouvelle gestation. La fertilité du troupeau est donc de première importance. Selon les données recueillis par le CDN, une diminution importante de la fertilité des constatée entre les années 1990 et 2007. Cette baisse de fertilité expli par la corrélation entre les caractères de fertilité et ceux de la puissance laitière sont inversement proportionnels tableau 2 ci-dessus[4]. L’objectif est donc de continuer à augmenter la productivité des animaux tout en maintenant minimalement l’indice de fertilité actuel. Pour ce faire, depuis 2005, la fertilité des a été incluse dans le calcul de l’indice de profit à vie (IPV) avec le poids de 5% du calcul total, puis comptant pour 10% en 2008.[5] Suite à ce changement, une augmentation de l’indice de fertilité des animaux a été observée. [pic 3]
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