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Organisation Du Travail, Croissance Et Emploi

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Par   •  31 Mai 2015  •  905 Mots (4 Pages)  •  875 Vues

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Organisation du travail, croissance et emploi.

I) Organisation du travail et productivité

A) Division du travail et « richesse des nations »

Adam Smith a compris que la division du travail permettait des gains de productivité par 2 moyens :

- La spécialisation des ouvriers (hausse de la productivité horaire)

- Baisse des coûts salariaux par la multiplication de tâches simples (main d’œuvre moins qualifiée)

Il est aussi le premier théoricien du libre échange car, selon lui, la hausse de la production doit pouvoir être écoulée sinon le bénéfice est nul.

B) Du Taylorisme aux N.F.O.T (Nouvelles Formes d’Organisation du Travail)

1) Le taylorisme

F.W. Taylor est le premier à avoir instauré un changement organisationnel profond qui augmente les gains de productivité, le taylorisme.

Les 2 principes :

Division verticale  Division entre travail de conception et travail d’exécution

Division horizontale  Consiste à parcelliser les tâches et spécialiser les ouvriers pour augmenter les cadences.

Le taylorisme a permis un premier pas vers la résolution du problème de la surproduction car il a permis la hausse du pouvoir d’achat et des rendements ouvrant la voie au fordisme.

2) Le fordisme

a) Le fordisme comme mode d’organisation du travail

Henry Ford (1863-1947) est le continuateur de l’œuvre de Taylor.

Il a innové sur 2 points particulièrement sur les travaux de Taylor :

 Il a ajouté la chaîne de montage à la parcellisation des tâches.

 Il a appliqué une politique de hausse des salaires pour éviter le « turn-over » (démissions liées aux conditions de travail)

La cadence de production est maintenant imposée par la direction et toutes ces nouveautés permettent des rendements d’échelles (standardisation des produits).

b) Le fordisme comme mode de croissance.

On a qualifié la croissance des 30 glorieuses de capitalisme fordiste puisque cette croissance associait production et consommation de masse. Des négociations amenaient une hausse des salaires régulière pour soutenir la demande, cela permettait de toujours dégager des bénéfices.

C’est à cette période que l’État a muté en État providence, intervenant dans les négociations sociales et en créant des protections sociales de grandes qualités.

Il met aussi en place des politiques monétaires et budgétaires pour garantir une croissance stable.

Donc le fordisme comme mode de développement c’est :

 Un partage équitable des gains de productivité entre entreprise et salariés.

Un Etat Providence assurant un complément de revenu important.

Des politiques économiques actives afin de lisser la croissance.

Un système bancaire administré et stable avec des taux bas favorisant l’investissement et décourageant l’épargne.

c) La crise du Fordisme

A partir de 1960, le modèle fordien entre en crise, la monotonie du travail est remise en cause avec la nouvelle génération de travailleurs. Malfaçon, turn-over, absentéïsme et sabotage se sont multipliés. Tout ceci conduit aux troubles de mai 1968.

De plus tous les ménages étaient suréquipés et la demande a muté en demande de renouvellement, bien plus faible.

De plus de nouvelles mentalités, comme le désir de se différencier conduit à un refus des produits standardisés.

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