Marketing vert
Étude de cas : Marketing vert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Juin 2013 • Étude de cas • 2 536 Mots (11 Pages) • 1 382 Vues
i. Introduction
Depuis quelque temps déjà, on peut voir apparaître le suffixe « vert » ou « durable » après la dénomination de nombreux secteurs d’activité : tourisme vert, économie durable, énergie durable, architecture verte…
Le marketing vert
La prise de conscience semble générale, elle touche chaque étape du processus de l’entreprise, de la matière première au produit fini en passant par la gestion financière ou encore le quotidien des salariés.
Après la diversification des types de marketing, tels que le marketing viral, tribal ou encore ethnique, on voit donc apparaître un Marketing « vert » aussi appelé “Green marketing”
Le marketing vert, tout le monde en parle, mais c'est quoi au juste?
ii. Définition du marketing vert
Le marketing vert est constitué de l’ensemble des actions qui vise à utiliser le positionnement écologique d’une marque ou d’un produit pour augmenter les ventes et améliorer l’image de l’entreprise. Le marketing vert peut se baser sur les caractéristiques écologiques d’un produit (matières premières écologiques, produit recyclable ou biodégradable,..), sur des promotions vertes (1 arbre planté pour un achat) ou sur les promesses environnementales de l’entreprise (fondation, actions écologiques).
iii. Origine du marketing vert
« Passons au vert ! » telle était la devise des années 80. A cette époque apparaissaient les premiers signes de l’intégration de l’environnement dans les stratégies de communication et de marketing des entreprises. Ce sont :
- les premiers emballages recyclables,
- les poudres à lessiver sans phosphate,
- les voitures à faible consommation d’essence.
Ces allégations étaient critiquées. Elles étaient généralement des alibis servant avant tout, des intérêts marketing plutôt que de vrais intérêts écologiques. Vers la fin des années 90, plusieurs évènements ont donné naissance à un nouveau type de marketing « vert » basé sur de véritables questions environnementales :
- les crises de sécurité alimentaire,
- le prix de l’énergie,
- la législation environnementale plus stricte,
- les avancées technologiques.
Cela a entraîné un élargissement de la sphère de produits concernés : des aliments biologiques, des voitures, des lessives, des vêtements, des peintures, des ameublements, etc.
iv. Objectifs d’une campagne marketing vert ?
Il est parfois compliqué de distinguer les objectifs purement marketing d’une véritable démarche citoyenne.
Alors qu’il est déjà difficile de concilier l’objectif économique, à savoir survivre dans un contexte de plus en plus concurrentiel, et l’aspect social (syndicats, lois sociales, grèves, etc.), comment les entreprises peuvent-elles inclure la notion “d’environnement” dans leur cadre au quotidien ? N’y a-t-il pas d’ailleurs un risque de non retour sur investissement si malgré ses efforts, une entreprise n’arrive pas à vendre ses savoirs, produits ou services issus du développement durable.
L’intégration, dans une politique marketing, du Développement Durable constitue donc un passage obligé pour bon nombre d’entreprises dans l’industrie ou les services. Cependant, son introduction ne peut pas être improvisée sans mener une réflexion marketing prenant en compte :
L’image perçue par les clients
Le positionnement initial de l’entreprise
La légitimité de l’entreprise à se positionner sur des axes environnementaux (au risque de ne pas paraître crédible)
La perméabilité des clients à recevoir un discours ou une offre “verte”
Les attentes des clients
La perception de bénéfices pour les clients.
Il apparaît donc qu’intégrer le développement durable dans la gestion de l’entreprise est devenu indispensable. Il offre ainsi la possibilité d’évoluer vers des procédés qui permettent de prendre en compte les attentes environnementales et sociales des marchés et des consommateurs.
v. Les attitudes des consommateurs et le type de message qui leur convient
Le principal défi du marketing vert est de toucher un maximum de consommateurs, donc de touristes. La plupart d’entre eux sont conscients de leur impact environnemental, mais ils ne sont pas tous prêts à effectuer des changements dans leurs habitudes. Bien comprendre leurs motivations constitue la clé de la communication et permet d’utiliser la meilleure approche.
Voici trois types de consommateurs et quelques conseils pour un marketing vert efficace:
1. Les inconditionnels. Peu nombreux, ils choisissent une destination de vacances qui a déjà intégré des pratiques responsables. Ils se disent prêts à payer plus cher pour leur séjour si cela permet de garantir des salaires équitables aux travailleurs de l’industrie et de soutenir des actions de protection en faveur des communautés locales.
Pour communiquer avec cette clientèle, il s’avère primordial d’éviter l’écoblanchiment (greenwashing), c’est-à-dire l’utilisation abusive, infondée, biaisée ou excessive du marketing vert. Il importe également d’être transparent en tout temps. Les normes sont particulièrement élevées quand il s’agit de la durabilité, mais les efforts de transparence et d’honnêteté sont plus importants que la perfection pour assurer la fidélisation. Tenez-vous en aux faits véridiques et si vous le pouvez, quantifiez vos réalisations par des chiffres vérifiables.
2. Les «verts à intensité variable» : Ces derniers possèdent une conscience environnementale, mais ne sont pas encore prêts à effectuer des changements qui vont dans le sens de leurs convictions, ni à payer un surplus pour s’offrir une destination ou un produit verts. Ils le feront si on leur prouve qu’ils en
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