Les révoltes de Camus
Étude de cas : Les révoltes de Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sebastien Blt • 31 Mars 2019 • Étude de cas • 655 Mots (3 Pages) • 437 Vues
Objet d’étude IV :
La question de l’homme
Dans les genres de l’argumentation du XVIe siècle à nos jours
Séquence 5 : les révoltes de camus
Groupement de texte
Trois extraits :
-Extrait de Les Justes (1949) (Texte 15)
-Extrait de Le Mythe de Sisyphe (1942) (Texte 16)
- Extrait de L’Été (1954) (Texte 17)
Problématique : En quoi la révolte peut être une réponse face aux sentiments de l’absurde que l’homme éprouve devant un univers auquel la mort ôte tout sens ?
Source : « Les Justes » : L’attentat contre le grand-duc est réel. Il a eu lieux en février 1905.
C’est alors en Russie, le règne de Nicolas II, et une époque de trouble révolutionnaire. Certain comme Lénine souhaite la formation d’un partie révolutionnaire centralisé et discipliné d’autre se retourne plutôt vers l’anarchisme et le terrorisme. L’année 1905 est marqué par des attentats des émeutes la première création des Soviets ouvrier Camus s’est intéressé au personnage de Kaliayev qui a lancer la bombe sur le grand-duc. Ce qui intéresse camus ces terroristes sont partagés entre la nécessité de tuer et le caractère inexcusable du meurtre. Dans le prier d’insérer qu’il a tenue à signer, Camus indique clairement ses sources et expose ses intentions : « En février 1905, à Moscou un groupe de terroriste, appartenant au parti socialiste-révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe oncle du tsar. Cet attentat est les circonstances singulières qui l’on précéder et suivie font les sujets des justes. Si extraordinaires que puisse paraitre, en effet certaine des situations de cette pièce, elles sont pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire, on le verra d’ailleurs, que les justes soit une pièce historique. Mais tous les personnages ont réellement existé et ce sont conduit comme je le dis. J’ai seulement taché de rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai.
Texte 15 : Les Justes (1949)
Né en Algérie, Albert Camus est journaliste, dramaturge, romancier et essayiste. Son œuvre exprime le sentiment de l’absurde que l’homme éprouve devant un univers auquel la mort ôte tout sens (La peste 1947). S’impose alors la nécessité de la révolte (l’homme révolter 1951) les justes offrent une réflexion sur la valeur de la vie humaine. En Russie en 1905, un groupe terroriste dirigé par Annenkov à décider de tuer le grand-duc serge oncle du tsar quand il se rendra en calèche aux théâtres mais au moment de lancer la bombe l’un deux Kaliayev, aperçoit deux enfants dans la voiture et renonce à l’attentat. Il revient alors voir ses frères d’armes pour rendre des comptes. Stépan ne comprend pas sa réaction.
Dans cette scène située à l’acte 2, Kaliayev le personnage qui à renoncer à l’attentat contre le grand-duc serge n’intervient pas ; ce sont les réactions que son refus a provoqués qui nourrisse le dialogue.
La question posée est celle du primat (primauté, suprématie) de la révolution :
Doit-on être prêt à tout et à tuer indistinctement pour défendre une cause ?
Deux thèses et deux systèmes de valeur s’oppose dans ce dialogue (I)
Qui soulève des questions de la faim et des moyen (II)
Conclusion : Dans cet extrait se trouve est donc posé la question du meurtre politique commit par un terroriste pour défendre une cause : la révolution. La structure dialogique (qui repose sur un dialogue) permet à Camus d’exposer et simultanément de mettre en question la thèse du prima de la révolution et rappelle combien est chez lui l’objet d’une interrogation, en particulier la mort des enfants, mort absurde et incompréhensible par excellence.
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