Le Monde Du Travail
Mémoire : Le Monde Du Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex712 • 4 Avril 2015 • 988 Mots (4 Pages) • 816 Vues
Le poisson est une ressource naturelle importante pour l’homme mais à force d’exploiter les fonds marin, leurs nombres chutent si bien que certaines espèces disparaissent ou sont fortement menacé d’extinction. Comment l'homme s'est-il retrouvé plongé dans une logique de surconsommation et quelles sont les victimes de cette société d'abondance ? C'est à ces questions que nous invite à réfléchir le dossier. Boris Vian, dans sa chanson La Complainte du progrès (1956) se moquent des progrès apportés par la société de consommation. Jean Baudrillard, lui, dans son ouvrage La Société de consommation, ses mythes, ses structures (1970), critique sa logique de "surconsommation" plutôt que de consommation, ainsi que ses effets dans les rapports de l'homme avec son environnement. Paul Ariès et Bernadette Costa-Prades, dans Apprendre à faire le vide, Pour en finir avec le "toujours plus" (2009), reprennent cette critique en nous expliquant comment nous en sommes arrivés à cette société de "trop plein". Enfin, Philippe Starck, dans un entretien rapporté avec Elisa Fedeli en juillet 2011, essaye de nous mettre en garde contre cette même société notamment en basant sa réflexion sur l'importance de l'utilité de l'objet. Ainsi, tous ces auteurs dénoncent la Société de Consommation, certains en nous expliquant comment l'homme devient consommateur à son insu, d'autres en nous présentant comment l'objet modifie peu à peu les relations de l'homme à son environnement, jusqu'à écraser ses savoir-faire ancestraux.
C'est l'industrie qui a plongé l'homme dans une logique de surconsommation.
Et c'est tout d'abord par la multiplication des objets et biens matériels qu'elle s'y est prise. Ainsi, d'après les chiffres de Paul Aries, ceux qui possédaient 300 objets hier en possède aujourd'hui 10 000. Entre temps, ce qu'il s'est passé, ce n'est non pas que l'homme ait eu besoin de plus d'objets, mais plutôt que l'industrie de guerre, afin de dégager des profits financiers, a adopté une logique nouvelle : celle de penser l'intérieur familial sur l'agencement industriel. Et cela a fonctionné. Désormais, pour Baudrillard, l'homme n'achète pas un objet par besoin, il en achète plusieurs parce que les objets eux-même s'arrangent pour l'orienter dans une "impulsion d'achat", en se regroupant sous forme de panopli, de gamme, ou encore en se déclinant les uns les autres. Les vitrines, les publicités, les firmes productives et les marques, ne sont que des atouts de plus dans la poche des industriels pour nous pousser jusqu'au plus grand investissement. Enfin, le beau, pour Stark, est une arme redoutable dont la volatilité nous pousse à jeter et à racheter sans cesse.
Mais multiplier des objets ne suffisaient pas, il fallait aussi cibler le consommateur. Et ce consommateur, c'est la femme, la "ménagère". D'après Paul Aries, c'est à elle que sont destinés les premiers messages publicitaires. On voudrait soi-disant lui faciliter la vie, lui rendre sa liberté, en lui épargnant des corvées, grâce à "Moulinex" ou encore le pistolet à gauffre, la tourniquette, le Dunlopillo, comme l'écrit Boris Vian dans sa fameuse chanson qui tourne en dérision les progrès de la société de consommation. Mais si la femme est ciblée, pour Paul Aries, c'est
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