Français : Questionnaire
Dissertation : Français : Questionnaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Octobre 2014 • 1 881 Mots (8 Pages) • 716 Vues
Français : Questionnaire
Première partie :
1) En 1900, il s'installe à Avignon où il mène une vie bourgeoise au sein de la bonne société protestante d’Avignon. Élève brillant mais dissipé. Il voyage aux Pays-Bas, en Belgique et au Royaume-Unis. Premier intérêt politique en 1914. Il entre en classe de rhétorique et découvre le Littré, lit Lucrèce, Horace, Tacite, les symbolistes. C'est une période de dandysme et des premiers poèmes. En 1915, il obtient la meilleure note de l'académie en philosophie. En 1916, il entre en hypokhâgne et publie son premier sonnet dans la Presqu’île n°4 (octobre) sous le pseudonyme de Nogères. En 1917, il mène en parallèle des études de droit et de philosophie. En 1918, il est reçut au baccalauréat de droit. En 1919, il suit le G.Q.G à Chantilly, et contracte la diphtérie. En 1920, il mène une vie de bohème entre Caen et Paris. En 1921, il rédige Esquisse d'une parabole apologue socialiste qui sera publié dans le mouton blanc. En 1922, il écrit les satires Fragments métatechnique. Son livre, Le parti pris des choses, tente de rendre compte des objet de la manière la plus précise et le plus rigoureuse possible, cherchant en particulier à exprimer leurs qualités caractéristiques. Été 1942 : parution du Parti pris des choses.Francis Ponge pose un regard neuf sur le monde qui nous entoure. Il nous invite à redécouvrir, à travers trente-deux poèmes en prose, les choses les plus banales : le galet, le pain, la bougie, l'orange. Utilisant avec virtuosité toutes les ressources du langage, le poète célèbre la nature et nous donne avec humour une belle leçon d'humilité.
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3) Ce recueil va parler d'objets poétiques crées, d'objets poétiques de consommation et d'objets poétiques de la nature.
1) 4) Les titres sont bien choisis par rapport à leur contenu car les contenus argumentent et explique les titres pour en donner un maximum de détail.
5) Les poèmes sont écrit en proêmes : mélange de PRO(se) et de PO(ème). A ma première lecture, je n'ai pas eu l'impression de lire de la poésie car pour moi la poésie se construit avec des vers, des rimes et des strophes et non en prose. L'« objeu » est la contraction des termes d'objet et de jeu. En lisant ces poèmes, on aperçoit en effet les termes d'objet et de jeu car le poète s'inspire d'objet pour écrire ses poèmes et on peut imaginer que pour lui, il s'agit d'un jeu.
6) Tous les poèmes parlent d'objet, en particulier d'objet dont on peut se servir tous les jours et/ou peuvent être indispensable.
7) Parti pris : Opinion préconçue souvent due à l'éducation et non à une observation impartiale des faits. Parti pris.
Leçon de chose : La leçon de choses est un principe éducatif théorisé à la fin du XIXe siècle et consistant à partir d'un objet concret pour faire acquérir à l'élève une idée abstraite.
Je pense que le titre du recueil signifie que le poète a due prendre un parti pris pour s'inspirer et pour ensuite les faire apprendre à ceux qui lient ses poèmes, ce qui est donc une leçon de chose (les choses/objets qui l'ont inspirer).
8) Ready made : Objet manufacturé promu au rang d'objet d'art par le seul choix de l'artiste. L'édition Folioplus a choisi d'illustrer sa première de couverture avec « le balai » de R. Chaissac par pur hasard.
Deuxième partie :
1) Oui, il est seulement question des mûres dans ce poème car le poème refigure l'objet ainsi que son rapport intérieur/extérieur. Il le nomme d'abord puis le définit. «goutte d'encre» décrit le peu d'encre qui parsème l'image du poème.
A propos de l'orange, il évoque la «lanterne vénitienne des saveurs». À l'aide de métaphores, comparaisons, le poète tente de restituer aux objets leur entière originalité. En effet, certaines «choses» ne sont plus perçues qu'à travers le filtre des lieux communs: par exemple la fleur, qui se limite bien souvent, en poésie, à une évocation mièvre. C'est par un effet de surprise que le poète entend renouveler notre perception du monde. Le papillon se fait ainsi lampiste, la fleur est «une tasse mal lavée» (ou une lampe). Le papillon est également «un minuscule voilier des airs malmené par le vent» ou même «une allumette volante». Il crée ses propres objets poétiques: poésie du cageot, paradoxale; poésie des objets de consommation: le pain; poésie de la nature enfin, dans ce qu'elle a de plus concret.
2) - La pluie: «Mécanisme compliqué», comparée à une «horlogerie dont le ressort est la pesanteur d'une masse donnée de vapeur e précipitation», la pluie est décrite comme une «machinerie» dans des termes techniques qui en fait un poème «objectif». Il y a des précisions topographiques comme «au centre», «a peu de distance des murs de droite et de gauche», «ici», «là», «sur des tringles», «sur les accoudoirs de la fenêtres»... des précisions géométriques comme «un fin rideau discontinu», «fraction intense du météore pur», «berlingots convexe»... Or toute cette description relève d 'un sujet qu'on peut voir dès le début du poème «La pluie, dans la cour où je la regarde tomber, descend à des allures très diverse». L'objet-pluie se retrouve rapporter au caractéristique d'un sujet humain.
L’huître: description complète en référence à un galet, accumulation de comparatifs ; découverte sensorielle (taille, toucher, aspect). Description extérieure assez négative : quasi laideur de l’huître ; allitération en G, en R ; comparaison avec un galet; hostilité, adverbe « opiniâtrement » ; oxymore « brillament blanchâtre », qui insiste sur la dualité de l’huître + ironie, péjoratif.
- Dans «Le mollusque»,
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