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Elaborer une stratégie et un plan marketing

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Par   •  20 Mars 2016  •  Cours  •  14 161 Mots (57 Pages)  •  1 186 Vues

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Généralités : Elaborer une stratégie et un plan marketing

Une composante fondamentale du marketing management consiste à élaborer des starégies et des plans marketing créatifs qui guideront l’ensemble des activités marketing. Cette tâche exige à la fois de la discipline et de la souplesse. L’organisation doit suivre la stratégie définie, mais aussi identifier en permanence des manières de l’améliorer.

Dans ce chapitre introductif, nous examinons en quoi la création de valeur pour le client affecte la stratégie marketing. Nous présentons ensuite plusieurs approches utiles à la planification avant de décrire comment élaborer concrètement un plan marketing.

Cas introductif : Siemens  

Avec plus de 445000 employés dans environ 190 pays, Siemens AG est l’une des plus grandes entreprises électroniques et énergétiques. Elle a développée une forte stratégie d’innovation produit et son budget de recherche et de développement est le cinquième au monde, lui assurant une forte croissance interne. L’entreprise s’est également développée à travers des acquisitions dans le domaine de l’imagerie médicales, des technologies non polluantes et des énergies renouvelables. Les dirigeants de Siemens ont abandonné les unités stratégiques peu rentables ou trop complexes à gérer, soit en les revendant, soit en développant des alliances stratégiques- comme celle ave Nokia concernant ses équipements réseaux de télécommunications.

  Source : Marketing Management ,13 édition PERSON, 2009

  1. La valeur fournie au client

Toute entreprise cherche à fournir de la valeur au client de manière rentable pour elle. Dans un environnement hyperconcurrentiel où les acheteurs disposent d’un choix quasiment illimité, il est indispensable d’élaborer avec soin le processus de création de valeur.

  1. Le processus de création de valeur.

Traditionnellement, l’entreprise commençait par fabriquer les produits, puis les vendait. Dans une telle conception, le marketing intervient après la production. On suppose que le marché est assez vaste pour pouvoir absorber toute la production à un prix permettant de dégager une marge.

Une telle approche est adaptée dans les situations de rareté où les clients sont peu exigeants sur la qualité, les caractéristiques des produits ou leur design.

Elle est moins opérante dans une économie concurrentielle où l’offre est surabondante. La demande de « masse » se décompose alors en nombreux marchés de taille plus réduite ayant chacun leurs attentes, leurs perceptions, leurs préférences et leurs critères de choix. Il faut donc imaginer et délivrer une offre pour des marchés soigneusement choisis au préalable.

Le marketing intervient alors au début de la démarche de planification et les entreprises analysent leur activité comme un processus de création de valeur. Pour choisir la valeur fournie, le marketing procède à une segmentation du marché, puis aux choix d’un marché-cible et d’un positionnement.

La trilogie segmentation/ciblage/positionnement (SCP) est le moteur de la stratégie marketing. Une fois ces choix effectués, on délivre cette valeur à travers les produits et les services, les prix et le système de distribution. Enfin, il faut communiquer cette valeur aux clients visés grâce à la force de vente, la publicité, la promotion des ventes te toutes les autres formes de communication.

Le marketing se trouve ainsi en début et enfin de processus. Chacune de ces étapes implique des coûts. Le processus de délivrance de la valeur commence avant que le produit n’existe et continue pendant son développement et même après sa fabrication.

La notion de valeur recoupe en réalité trois composantes de la démarche marketing :

  1. La définition d’un marché-cible après la segmentation du marché ;
  2. La définition d’une proposition de valeur
  3. Et la construction d’un réseau susceptible de délivrer la valeur promise.

Webster voit le marketing comme :

  1. Des processus de définition de la valeur par les études de marché et l’autoévaluation de l’entreprise ;
  2. Des processus de développement de la valeur (développement de nouveaux produits, stratégies d’approvisionnement) ;
  3. Des processus de délivrance de la valeur (communication et distribution)

Mots clés : stratégies, plans marketing,

Cas Nike

Certains dénoncent l’écart entre le prix de vente des chaussures Nike et leur coût de revient. Il est vrai que les matières premières, la main-d’œuvre, le transport et les droits de douane ne doivent pas représenter plus de 25 $. Mais il faut ajouter à ce montant les dépenses associées au processus de vent : les commerciaux, les distributeurs, le sportifs porte-parole de la marque, la publicité et la recherche et développement ajoutent 15$. Nike vend ses chaussures aux détaillants à 47 $, réalisant une marge d’environ 7$. Le détaillant supporte lui-même un certain nombre de coûts ( (30$ pour le personnel, l’équipement…) et ajoute sa marge (10$), pour un prix de vente excédant les 80 $.

  1. La chaîne de la valeur

Michael Porter a introduit la notion de chaîne de valeur pour faciliter l’identification des modes de création de valeur. Toute société remplit un ensemble de fonctions afin de créer, fabriquer et commercialiser ses produits ; la chaîne de valeur décortique ces activités autour de neuf pôles comportent cinq activités de base et quatre activités de soutien.

[pic 1]

  1. Les activités de base s’articulent autour de la séquence approvisionnement-fabrication-coomercialsation-marketing-services.
  2.  Les activités de soutien apportent l’appui nécessaire grâce à des services spécialisés ; il s’agit de l’achat de toutes les ressources dont l’entreprise a besoin, de l’innovation via la recherche et développement, du management des ressources humaines et de l’infrastructure de l’entreprise. Cette dernière comprend la direction générale, la planification, la finance, la comptabilité et les aspects juridiques.

L’entreprise examine ses coûts et ses performances dans tous ces domaines en recherchant des améliorations. Elle estime également les coûts et performances de ses concurrents. A partir du moment où elle détecte un écart en sa faveur, elle jouit d’un avantage concurrentielle. En outre, l’entreprise peut étudier les pratiques des meilleurs dans chaque domaine, même s’ils appartiennent à d’autres secteurs, et s’en inspirer. C’est ce que l’on appelle le « benchmarking ».

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