Chapitre 4: compétitivité.
Cours : Chapitre 4: compétitivité.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sila • 28 Novembre 2016 • Cours • 800 Mots (4 Pages) • 473 Vues
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Chapitre 4 : COMPETITIVITE
4.1 Stratégies :
[pic 5]4.1.1 La perception sensorielle :
Le Marketing Sensorielle fait appel aux stratégies mettant en scènes les 5 sens ayant pour but de pousser le client à la consommation. En effet, une stimulation d’un ou plusieurs sens à savoir ; l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat et la vue mettra le client dans un état de bien être, dans un sentiment de confiance et une tendance à vouloir se faire plaisir car le but étant de jouer avec les émotions.
Un concept assez récent, le marketing auditif comme son nom l’indique joue avec l’ouïe du consommateur. Cette perception est intéressante car elle n’est pas perçue par le consommateur. La musique à le pouvoir de rendre un lieu vivant, son but étant de créer un état de bien être, de confort et de joie. De même, la sonorité joue aussi sur la perception du temps. En effet une musique rythmée rend le client, pressé au contraire de la musique douce qui incite à la flânerie.
Le choix du tempo a aussi une influence sur la consommation, selon Milliman, R., lors d’une étude dénonce que sur un tempo lent le client a tendance à passer plus de temps à table et donc à consommer plus, à l’inverse du tempo rapide.
Certaines marques utilisent la musique pour se faire reconnaître du client, c’est le cas de la SNCF qui utilise toujours la même voix dans toute ses publicités.
Ensuite le Marketing visuel, c’est le premier contact entre le client et le produit. C’est le plus important. Les choix des couleurs, l’agencement, l’assortiment des produits sont fondamentale et ne laisse rien au hasard (voir 3.3). Le consommateur aura tendance à se diriger vers des produits beaux, bien que pas toujours pour les produits de première nécessité. Aussi la luminosité influence le comportement selon une étude. Charles S. Areni et David Kim lors d’une expérience démontrent « qu’une lumière vive favorise la prise d’information (consultation des bouteilles, prise en main) alors qu’une lumière tamisée va faire augmenter le montant moyen des achats. Paradoxalement, la lumière vive conduit les sujets à acheter plus de bouteilles que la lumière tamisée. Par conséquent, la lumière tamisée incite les clients à acheter des bouteilles de vins de prix plus élevés. »[1]
Le consommateur a tendance à être attiré par les bonnes odeurs. Ce point est très important dans les points de vente (beauté, sucrerie, …) Qui n’a jamais ouvert un shampoing ou utilisé un deo pour en connaître l’odeur ? Qui n’a jamais été attiré par l’odeur du boulanger du coin ? D’une part lorsque nous passons devant le Macdo, une odeur de frites vient fleurer nos narines. Dans le rayon machine à laver, une odeur de propre est diffusé. Le rayon machine à café, c’est une odeur de café. Dans les points vents ci des diffuseurs d’odeurs sont présent, ces odeurs sont créées pas des spécialistes qui étudient le comportant de l’homme face à ses mêmes odeurs. Rien n’est laissé au hasard, puisque le but premier de Marketing sensoriel est de séduire le client.
D’autres part, certaines odeurs nous font penser à notre enfance. En effet, le but du marketing olfactif est de faire ressentir des émotions aux travers de senteur. Ce sens est le seul, qui interagie directement sur nos émotions. La barbe à papa, lors des foires ou dans les parcs d’attractions nous fait directement penser à une anecdote.
Difficile à mettre en place pour chaque produit, le marketing gustatif a pour but de permettre en client de gouter un produit. S’il ne l’aime pas, alors il ne l’achètera pas. Cette gustative est possible dans les rayons charcuterie, de vin, … Ce qui compte dès lors c’est la qualité du produit car il n’y aucun moyen de tricher sue le goût. Cette pratique est réservée aux produits alimentaires bien que parfois on retrouver des « récompenses » à la fin d’un rendez-vous chez le coiffeur ou encore après avoir fait l’achat d’une voiture.
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